Un premier bilan provisoire . Autant le dire tout de suite , on pouvait supposer que le mouvement serait mal parti s’il se mettait à être dirigé par les experts professionnels de la compromissions avec l’Etat que sont historiquement les syndicats et s’il se mettait à la remorque de l’agenda institutionnel ( parole présidentielle , vote à ’assemblée , passage au sénat et maintenant la délibération du conseil constitutionnel ) . Certes , il faut bien commencer quelque part et à ce niveau le choix du terrain géographique et politique incombe toujours aux classes dominantes ; aussi est-il (...)