Cette « désincarcération » hors la nature, hors la nécessité, se touche aujourd’hui du doigt, notamment face à la pandémie : personne ne veut plus croire qu’elle pourrait bien avoir les mêmes effets qu XVe siècle : dizaines de millions de morts, famines et guerres. C’est une erreur des esprits modernes de se croire au dessus des contingences ; au dessus de la maladie, garanti d’être soigné. On proteste contre le bâillon, alors que le véritable enjeu est celui de la mort contre la liberté. Quel cadavre est-donc libre ?