« Lorsqu’il y a près de deux ans, j’envisageai la disparition de la civilisation, j’étais encore trop prisonnier de ses conditionnements : j’identifiais la civilisation, la seule que je connaissais, avec l’humanité. La destruction de cette civilisation m’apparaissait effectivement sous une image apocalyptique de fin de l’espèce humaine. Or, voici une demi-heure ou une heure, j’ai expliqué que cette vision a entièrement changé maintenant. L’écroulement de cette civilisation n’est pas une vision apocalyptique ; c’est, disons, quelque chose qui me semble hautement souhaitable. Je considère (...)