A propos du cerf Sika et du daim, ou bien encore du Bonobo et du Chimpanzé, de nombre de symbioses, etc, il importerait d’aborder les passionnants développements récents de la vision qu’a la science moderne de la notion d’espèce, en rupture radicale avec les visions fixistes de Cuvier ou de Lamarck, qui restent pourtant des références implicites pour beaucoup. La vision moderne décrit la trajectoire au cours du temps d’une « mer de gènes » en interaction avec leur environnement. Tout un tas de mathématique a été developpé pour rendre compte de cette vision dynamique. Elle puise (...)