Il est clair que les boeufs-carotte (IGPN) sont une mascarade de contrôle policier. Dans l’esprit du législateur de 1795 (et ses héritiers depuis lors), la présence d’un Parlement élu suffisait au contrôle de l’exécutif, notamment dans ses pouvoirs de police. Mais de multiples raisons, comme l’accroissement général des savoirs et compétences, diverses trahisons du suffrage populaire, ont vidé ces institutions issues de l’élection de leur légitimité. Le cas de l’IGPN, qui touche à la violence d’Etat, est particulièrement exemplaire de ce point de vue. Mais d’où proviendrait sa légitimité, (...)