Puisque plus rien ne rentre à Gaza, à part les balles, les bombes, les chars. J’organise une attaque à mots armées, un djihad de syllabes, une rafale de phrases. Je plonge les lettres en périmètre d’insécurité, en territoire incendié. J’affole les renseignements généraux, j’active les mots-clés. J’envoie une écriture lourde par-dessus les silences, des colis de pensées, des palettes de rage.