Vous avez un ail-faune, un téléphone portable relié au web, doté d’une capacité GPS ? Alors soyons clair, vous êtes un collaborateur. Vous êtes un ennemi du genre humain. Vous auriez voté brun en 1933. Vous êtes un ennemi de ceux qui savaient depuis longtemps la catastrophe qu’apporterait la folie technologique.
Folie multidimensionnelle : écologique, sanitaire, sociale, politique. Nous savions que cela annonçait le pire, dans toutes les dimensions de la vie. Nous savions que ce terminal vous rendait vous, humains, de simples terminaux : qu’il vous abêtissait. Qu’il rognait vos mémoires. Qu’il annihilait la possibilité du jugement critique, de la capacité analytique.
Qu’il rognait jour après jours vos capacités analytiques, votre capacité à vous orienter dans le temps. Nous savions qu’il s’agissait d’une drogue distillant la soma, que vous préféreriez à votre liberté. Et par bêtise, nous qui n’avons pas de terminaux GPS, qui nous sommes organisés pour ne pas avoir d’inscription électroniques ici, maintenant vous tuez notre liberté car vous aimez trop votre servitude.
Jamais la technostructure ne sera la solution : jamais le téléphone portable et son GPS ne seront la solution. Ils sont LE problème. Pour fonctionner il faut des Bezos, des Amazon, des Musk, des constellations de satellite, des régions entières – Tibet, Xinjiang, Amazonie, Arctique, Sibérie– retournées et dévastées d’où s’échappent les pandémies qui en retour justifient la dictature. Vous avez un portable connecté ? Vous êtes tombés, par facilité et myopie, dans le piège. Vous êtes le problème.
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