Voilà,
j’ai eu une idée toute bête.
Nous ne pouvons plus nous toucher
Si nous ne pouvions plus embrasser nos enfants,
ils en mourraient
Et nous adultes, leurs mères et pères
enfants d’antan
mourrions aussi
si nous ne pouvions nous étreindre
Alors inventons d’autres gestes
Baisons nos mains, sans les toucher
Et envoyons
doucement
notre baiser vers notre indispensable prochain