La gauche dominante croit encore au salut par la technique et la machine

La pire erreur de l’his­toire de la gauche (par Nico­las Casaux)

samedi 9 mai 2020, par Les Indiens du Futur.

Les dégâts du machi­nisme et de l’in­dus­tria­lisme, premiers constats

Les décla­ra­tions des huit accu­sés du massacre de Haymar­ket Square du 4 mai 1886, à Chicago, sont inté­res­santes à bien des égards. Outre celles portant sur l’iniquité du capi­ta­lisme, le carac­tère oppres­sif des gouver­ne­ments, de l’État, on y retrouve des remarques témoi­gnant d’une croyance toujours large­ment domi­nante, à gauche, aujourd’­hui. Exemple, avec August Spies :
(...)
À l’époque, et depuis quelques décen­nies déjà, les machines et l’in­dus­tria­li­sa­tion ravagent aussi bien les socié­tés humaines que la nature. Les socia­listes aussi bien que les anar­chistes le remarquent et le dénoncent, qui déplorent la destruc­tion de l’ar­ti­sa­nat, de nombreux métiers, le rempla­ce­ment des humains par des machines et le chômage que cela génère, la réduc­tion des humains eux-mêmes, employés dans l’in­dus­trie à travailler sur ou avec des machines, au rang de machines, la misère dans laquelle cela plonge toute une partie des travailleurs, l’en­ri­chis­se­ment d’une classe de possé­dants sur le dos de tous les autres, etc. Autant de problèmes qui n’ont pas disparu, loin s’en faut.

Mais la majo­rité des anar­chistes et des socia­listes de l’époque, envieux de l’opu­lence des riches capi­ta­listes, du genre de monde dans lequel ils vivent, conquis par la notion de « progrès tech­nique » et le discours idéo­lo­gique qui l’ac­com­pagne, croient aussi que ces machines, ces indus­tries, pour­raient, à condi­tion qu’elles deviennent propriété collec­tive de tous, d’ins­tru­ments d’op­pres­sion et de destruc­tion, deve­nir instru­ments d’éman­ci­pa­tion et de créa­tion. À instar des capi­ta­listes, ils s’émer­veillent devant la magie de la fée élec­tri­cité, du moteur à vapeur, etc.

- SUITE de l’article

https://www.partage-le.com/2020/05/06/la-pire-erreur-de-lhistoire-de-la-gauche-par-nicolas-casaux/

Extraits

Mais ces courants ou indi­vi­dus anti-indus­triels, anti-machi­nisme, ouvriers, anar­chistes ou socia­listes, reste­ront toujours mino­ri­taires. Et la gauche restera donc asso­ciée, comme la droite, et plus encore que la droite, à l’in­dus­tria­lisme, à l’ur­ba­ni­sa­tion, au machi­nisme et à l’idée de Progrès (notam­ment tech­no­lo­gique). Ce que George Orwell déplo­rera

« La vague géné­ra­lité de cette dernière phrase laisse sans réponse la ques­tion cruciale : comment conci­lier liberté et orga­ni­sa­tion  ? L’anar­chisme suppose, selon toute vrai­sem­blance, un faible niveau de vie. Il n’im­plique pas néces­sai­re­ment la famine et l’in­con­fort, mais il est incom­pa­tible avec l’exis­tence vouée à l’air condi­tionné, aux chromes et à l’ac­cu­mu­la­tion de gadgets que l’on consi­dère aujourd’­hui comme dési­rable et civi­li­sée. La suite d’opé­ra­tions qu’im­plique, par exemple, la fabri­ca­tion d’un avion est si complexe qu’elle suppose néces­sai­re­ment une société plani­fiée et centra­li­sée, avec tout l’ap­pa­reil répres­sif qui l’ac­com­pagne. À moins d’un soudain chan­ge­ment dans la nature humaine, on ne voit pas ce qui permet­trait de conci­lier la liberté et l’ef­fi­ca­cité. » (Aldous Huxley)

La gauche dominante croie encore au salut par la technique et la machine

Aujourd’­hui, la critique anti-indus­trielle, anti-machi­nisme, la critique du soi-disant « progrès tech­nique », s’étant perpé­tuée au fil du temps, au travers de quelques indi­vi­dus ou de petits groupes de néolud­dites, anti-indus­triels et autres « tech­no­cri­tiques », de Lewis Mumford à Bernard Char­bon­neau et Gunther Anders, de Jacques Ellul aux membres de l’En­cy­clo­pé­die des Nuisances, en passant par le mouve­ment écolo­giste des années 1960, 1970 et même 1980 (avec, par exemple, Pierre Four­nier et son jour­nal La Gueule Ouverte, Alexandre Grothen­dieck et ses cama­rades de Survivre et vivre, etc.) conti­nue, certes bien discrè­te­ment, au regard des courants poli­tiques grand public, de se réin­ven­ter — notam­ment au travers des Greno­blois de Pièces et Main d’Œuvre, de maisons d’édi­tion comme L’Échap­pée, les éditions de La Roue, La Lenteur, de la Revue Z, et de divers collec­tifs et auteurs.

Cela dit, au sein du mouve­ment écolo­giste de la seconde moitié du XXe siècle, la remise en ques­tion de l’in­dus­tria­lisme, du machi­nisme, du « Progrès », ne faisait pas l’una­ni­mité. Des penseurs radi­caux comme Murray Book­chin — qui soutient jusqu’à l’uti­li­sa­tion de la tech­no­lo­gie nucléaire afin de produire de l’éner­gie, dans une optique suppo­sé­ment liber­taire et écolo­gique, avant de se ravi­ser — entre­tiennent une profonde ambi­guïté vis-à-vis du déve­lop­pe­ment tech­no­lo­gique, de l’idée de Progrès (y compris, mais pas seule­ment, tech­nique). À cet égard, l’exemple d’An­dré Gorz est assez emblé­ma­tique :

« Pour Gorz, en effet, la publi­ca­tion de L’adieu au prolé­ta­riat en 1980 marque un tour­nant. Le dépas­se­ment du capi­ta­lisme ne peut venir d’une classe prolé­taire repre­nant le contrôle des moyens de produc­tion. Car ce sont ces moyens de produc­tion, en tant que tech­nique indus­trielle, qui sont en eux-mêmes des moyens de domi­na­tion et d’alié­na­tion d’une classe ouvrière pétrie de l’idéo­lo­gie de la valeur. »

Jusque-là, Gorz voit juste. Seule­ment :

« Pour autant, Gorz se défend d’un retour en arrière et d’un repli commu­nau­taire. Cette auto­suf­fi­sance est non seule­ment compa­tible avec, mais doit s’ac­com­pa­gner du déve­lop­pe­ment d’une tech­no­lo­gie infor­ma­tique éman­ci­pa­trice capable d’op­ti­mi­ser la produc­tion et de réduire le temps de travail en plus de permettre une mise en réseau mondiale des écono­mies locales[3]. »

Quoi qu’il en soit, désor­mais, l’es­sen­tiel des soi-disant anar­chistes et des socia­listes ou commu­nistes, d’Oli­vier Faure à Mélen­chon en passant par Fabien Rous­sel et Philippe Poutou, malgré des diver­gences sur la ques­tion de l’État, et d’autres points spéci­fiques, partagent une même fervente idolâ­trie pour le Progrès tech­nique, l’in­dus­tria­lisme, le machi­nisme, pour les hautes tech­no­lo­gies conjoin­te­ment déve­lop­pées par l’État et le capi­ta­lisme.

La société idéale promue par le programme du mouve­ment La France insou­mise et de son candi­dat, Jean-Luc Mélen­chon, inti­tulé L’ave­nir en commun, par exemple, ressemble comme deux gouttes d’eau à la nôtre actuelle. Il s’agit toujours d’une société techno-indus­trielle — dans laquelle la consom­ma­tion éner­gé­tique serait certes réduite, et basée sur un mix 100 % « renou­ve­lables ». L’Ave­nir en commun vante les « avan­cées tech­no­lo­giques majeures dans le domaine des maté­riaux, dans l’ima­ge­rie médi­cale », « le déve­lop­pe­ment des ordi­na­teurs modernes, de nouveaux services tels que la télé­pho­nie mobile, les prévi­sions météo­ro­lo­giques, le guidage par GPS, etc. », le déve­lop­pe­ment d’ou­tils « garan­tis­sant la souve­rai­neté de la France face aux menaces venant de l’es­pace », « la coopé­ra­tion inter­na­tio­nale pour les vols habi­tés inter­pla­né­taires », la pour­suite de « notre décou­verte de l’uni­vers via les obser­va­toires terrestres et spatiaux », l’objec­tif consis­tant à « péren­ni­ser la présence humaine dans l’es­pace », le déve­lop­pe­ment de « la filière spatiale et ses emplois pour rele­ver les défis scien­ti­fiques et tech­niques de demain », des « villes intel­li­gentes », et ainsi de suite.

À l’ins­tar d’un Noam Chom­sky, la plupart, à gauche, estiment que « la tech­no­lo­gie est neutre ». D’ailleurs, Chom­sky encense la robo­tique et soutient qu’une « société liber­taire voudrait utili­ser les tech­no­lo­gies les plus avan­cées qui soient et voudrait même conti­nuel­le­ment faire progres­ser la tech­no­lo­gie. Une tech­no­lo­gie contem­po­raine comme, par exemple, la tech­no­lo­gie infor­ma­tique, elle peut être utili­sée pour l’op­pres­sion, et elle peut être utili­sée pour la libé­ra­tion ». Il affirme même que « la seule chose qui puisse éven­tuel­le­ment résoudre nos problèmes envi­ron­ne­men­taux, ce sont les hautes tech­no­lo­gies[4] [les tech­no­lo­gies de pointe] ».

Personne, au sein des tendances domi­nantes de la gauche, n’en­vi­sage la désin­dus­tria­li­sa­tion, la sortie de la société indus­trielle tech­no­lo­gique, son déman­tè­le­ment au profit de petites socié­tés à tailles humaines, aussi auto­suf­fi­santes et auto­nomes que possible, fondées sur des tech­no­lo­gies douces, sur des basses tech­no­lo­gies, comme hori­zon poli­tique souhai­table. Un tel avenir est impen­sable, parfai­te­ment indé­si­rable. La chimère en laquelle on conti­nue d’es­pé­rer, de croire, consiste toujours à commu­na­li­ser, collec­ti­vi­ser, natio­na­li­ser, démo­cra­ti­ser ou étati­ser les machines, les hautes tech­no­lo­gies et les indus­tries déve­lop­pées par le capi­ta­lisme. Le mouve­ment écolo­giste lui-même, devenu mouve­ment pour le climat, ou mouve­ment climat, ne vise plus qu’à perpé­tuer la civi­li­sa­tion techno-indus­trielle capi­ta­liste en la verdis­sant, au moyen de hautes tech­no­lo­gies suppo­sé­ment (faus­se­ment) vertes, compre­nant celles visant à produire de l’éner­gie suppo­sé­ment (faus­se­ment) propre ou renou­ve­lable.

P.-S.

- voir aussi :

Film docu­men­taire critique sur les éner­gies vertes, propres ou renou­ve­lables

Planète des humains ou Comment le capi­ta­lisme a absorbé l’éco­lo­gie (par Michael Moore, Jeff Gibbs, Ozzie Zehner)
Nous vous propo­sons une version sous-titrée en français du film docu­men­taire Planet of the Humans (« Planète des humains »), dont Michael Moore est le produc­teur exécu­tif, Ozzie Zehner un copro­duc­teur, et Jeff Gibs un autre copro­duc­teur, et le réali­sa­teur. Un docu­men­taire qui expose des réali­tés très rare­ment discu­tées concer­nant les soi-disant « éner­gies vertes », « propres » ou « (...)

https://www.ricochets.cc/Film-documentaire-critique-sur-les-energies-vertes-propres-ou-renouvelables-capitalisme-absorbe-l-ecologie.html
Planète des humains ou Comment le capitalisme a absorbé l’écologie (Michael Moore)
par [Le Partage->https://www.youtube.com/channel/UCjI5ayHwe-O3l42vwrJrMnw]
https://youtu.be/ycN3mVW1fow

Forum de l’article

  • La gauche dominante croit encore au salut par la technique et la machine Le 24 mai 2020 à 20:02, par rutabaga

    J’ai trouvé ce film « planète des humains » très instructif.
    Je pose la question : "Est ce qu’aux États-Unis il existe encore des organismes de défense de l’écologie qui ne sont pas pourris.

    Répondre à ce message

  • La gauche dominante croit encore au salut par la technique et la machine Le 24 mai 2020 à 13:04, par Indiens du Futur

    LE VENT SEVE, MAIS PAS DANS LA BONNE DIRECTION
    Et donc, un « journaliste » : Pierre Gilbert. Travaillant pour un média « de gauche » : « Le Vent Se Lève » (LVSL). Le genre de média (de gauche, donc) qui te demande importunément de lui donner des sous dès l’instant où tu arrives sur son site (sans même te laisser l’opportunité, en premier lieu, de lire ce qu’il produit) ; le genre de média qui s’oppose à « l’adversaire néolibéral », à « l’hégémonie néolibérale », mais pas (pas dans le long texte qui le présente, du moins) au capitalisme, cependant qu’il se réclame de « la pensée marxiste ». Rien d’étonnant, la gauche, en somme.
    Cette gauche selon laquelle une bonne société techno-industrielle, bio, plus ou moins locale, et démocratique (en tout cas plus démocratique que nos démocraties actuelles — que ladite gauche ne rechigne pas à considérer comme des démocraties —, en tout cas, « de gauche »), pourrait exister, à condition que la gauche (du moins, cette gauche) prenne le pouvoir, et remplace la droite.
    Un « journaliste », et « de gauche », donc, c’est-à-dire un journaliste selon lequel il nous faudrait « une puissance publique digne de ce nom, un État fort capable de maîtriser ses frontières et de se libérer des carcans », pour une « France verte et universaliste ». Ô Gloire. Ô nationalisme « de gauche », incomparablement supérieur à celui de droite.
    Un « journaliste », et « de gauche », et nationaliste donc, pour lequel « les énergies renouvelables sont non seulement fonctionnelles, mais essentielles » (pour parvenir à une société techno-industrielle biodurable et démocratique, ou, du moins, « de gauche », à une « France verte et universaliste »). Un journaliste qui, pour cette raison, a plutôt mal digéré le documentaire de Jeff Gibbs, Planet Of the Humans, auquel Michael Moore a associé son nom, et qui se demande alors : « comment Michael Moore peut-il tomber si bas ? »
    On le comprend, puisque, dans sa perspective, critiquer les renouvelables, c’est absurde, c’est insensé. Il faut bien produire de l’énergie pour alimenter la mégamachine que la gauche dispute à la droite, et ses industries et ses technologies (« vertes »). Certes, certaines technologies « renouvelables » ou installations de technologies renouvelables sont mal fichues. Mais alors le problème, selon notre journaliste de gauche : « cela s’appelle le capitalisme ». Tiens donc. Le capitalisme ? Pas juste le néolibéralisme ? Le capitalisme ? Pourtant, dans une interview accordée au magazine écolo radical *Kaizen *(créé par le radical Cyril Dion), ledit journaliste se rangeait derrière la perspective d’un « État [...] capable de brider le capitalisme ». Là. Le problème, c’est le néolibéralisme — notre journaliste a sans doute eu un moment de faiblesse — pas le capitalisme, et surtout pas l’État.
    Ce qui explique pourquoi notre journaliste de gauche promeut lui aussi un Green New Deal. Pourquoi dans ladite interview pour Kaizen, il promeut le livre Drawdown : Le plan le plus complet jamais proposé pour inverser le réchauffement climatique (Actes Sud, 2017), de Paul Hawken, lequel est notamment connu pour sa promotion d’un « capitalisme naturel » (c’est le titre d’un de ses livres, « un des cinq meilleurs livres du monde » selon Bill Clinton). Ce qui explique aussi pourquoi notre journaliste de gauche cosigne un texte avec Gael Giraud, un économiste qu’il admire beaucoup, et qui promeut, quant à lui, un « capitalisme viable », couplé à un système industriel vert. Gael Giraud — ancien chef économiste de l’AFD (l’Agence Française de Développement, organisme d’État chargé de perpétuer la mission civilisatrice, c’est-à-dire la mission d’expansion de l’industrialisme et de son socle, le capitalisme) — se trouve être le président d’honneur de l’Institut Rousseau, un « think tank de gauche » (et même « à gauche de la gauche » ! dixit Le Monde) dont Pierre Gilbert est « responsable des affaires générales au sein du conseil d’administration ». Dans le texte qu’ils cosignent (avec un troisième larron du même « think tank », Nicolas Dufrêne), nos penseurs de gauche font la promotion d’une « réindustrialisation verte » créatrice d’emploi, reposant notamment sur « l’amélioration des technologies d’énergie renouvelable, de la chimie non thermique, de l’industrie bio-inspirée, de l’ingénierie organique et biomimétique », laquelle requiert « un effort considérable de R&D pour devenir la substance de la prochaine révolution industrielle ».
    Bref, un journaliste de gauche comme il y en a beaucoup, qui fait miroiter une société industrielle intégralement ripolinée en vert, avec aliénations et coercitions vertes et « de gauche », domination verte et « de gauche », esclavage salarial « vert » et « de gauche », exploitation des « ressources » naturelles « verte » et « de gauche », etc.
    Ainsi que PMO (Pièces et Main d’Œuvre) répondait récemment à la CGT :

    « À cet égard, nous vous le disons nettement : toute chance d’un avenir quelconque, et a fortiori “démocratique, écologique, féministe et social”, exige non seulement le renversement du capitalisme “financiarisé” ou productif (“l’économie réelle”), ainsi que vous le souhaitez, mais surtout le démantèlement de la “Machinerie générale” (Marx) à l’échelle mondiale et locale.
    Nous ne voulons pas, nous, Pièces et main d’œuvre, remplacer le capitalisme par la technocratie ; ni les actionnaires privés par l’État et/ou par les directeurs, cadres, ingénieurs et scientifiques ; ni la droite par la gauche.
    Nous refusons donc votre revendication visant à soustraire “les secteurs essentiels à la vie de la population (…), l’eau, le gaz, l’électricité (…) des mains des capitalistes pour en faire de grands monopoles publics.” L’industrialisme — libéral ou communiste —, la grande organisation, la planification d’ensemble et centralisée, non merci. »

    Ailleurs :

    « Nous refusons […], avec la même révolte, la Machine bleue, blanche ou rouge. Nous ne voulons pas socialiser Amazon ni STMicroelectronics, nous voulons les fermer. »

    Puisque :

    « Notre survie réside au contraire dans le démantèlement de la société industrielle et l’abolition de l’appareil d’État, dans la décroissance, la réappropriation des savoir-faire artisanaux et paysans, à taille humaine et à l’échelle locale. »

    (post de N Casaux)

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