On voit parfois dans les rues de Crest des vélos que l’on qualifie de "chopper" ou "Harley Davidson".
Qu’en est-il réellement ? Sur un vélo « normal », quand on est assis sur la selle, il n’y a que la pointe des pieds qui appuie sur le sol. Pour certaines personnes physiquement usées cela ne convient pas. Une des solutions est d’abaisser la selle pour avoir les pieds bien à plat par terre.
En anglais on appelle ce vélo « flatfoot ».
Si on en restait là on aurait très rapidement mal aux jambes quand on pédale longtemps. Il faut que la jambe puisse se tendre pendant le pédalage, et pour cela on avance le pédalier d’une quarantaine de centimètres. D’où le deuxième nom de ce vélo « crank forward ». Maintenant il faut expliquer la position haute du guidon.
Sur un vélo « normal » on a le dos penché en avant et pour voir le bout de la route il faut redresser la tête et donc mobiliser les vertèbres cervicales. Les personnes qui ont des problèmes de cervicales souhaitent avoir le dos vertical.
Par ailleurs sur un vélo « normal » le poids du corps est en appui sur les poignets et sur les épaules. Si on a des problèmes de ce côté là, on va mettre le guidon en position haute. Dans ce cas les bras vont servir à diriger le vélo mais pas à supporter le poids du corps.
- A Crest : vélo alternatif « crank-forward » ou « flat foot »
Bien sûr la conséquence de tout cela c’est que tout le poids du corps repose sur les fesses et donc il est recommandé d’installer un système de suspension sur la tige de selle.
Pour en finir avec la description de ce vélo on peut remarquer que l’accès est bas par l’avant. En effet ce n’est pas très facile d’enfourcher un vélo quand il y a un gros paquet sur le porte-bagages.
Et la cerise sur le gâteau c’est la béquille centrale qui, une fois repliée, ne tient pas plus de place qu’une béquille latérale.