Valence, une femme victime de violence policière se retrouve accusée à tord

Janvier 2020 : une vidéo retrace cette affaire d’injustice caractéristique de la répression qui s’abat sur notre pays

jeudi 6 février 2020, par Suivi d’actions, manifestations, événements....

Cette affaire a débuté le 7 décembre 2019 à Valence au plateau des Couleures.
Comme bien trop souvent désormais en France, la police couvre ses propres agissements et violences en mettant en avant les supposées violences commises par les manifestants.
Cette affaire est la triste illustration de cette technique de dissimulation des faits par des membres des forces de l’ordre. Ainsi ils arrivent à échapper aux poursuites pénales et privent la victime de la justice qu’elle est en droit d’attendre.

Mme Millier, victime de brutalités policières accusée de violence sur P.D.A.P.
par [YALA PROD->https://www.youtube.com/user/calapoustoupoui]
https://www.youtube.com/watch?v=hu-XGnYAwiw&feature=youtu.be

Merci à Yala Prod pour cette vidéo.

Rappel : la victime de la violence policière a eu 8 points de suture et un traumatisme cranien.


Forum de l’article

  • Valence, une femme victime de violence policière se retrouve accusée à tord Le 12 février 2020 à 11:12, par Suivi

    Voici un autre exemple de la stratégie policière et médiatique du mensonge et de la manipulation pour tenter de faire oublier une violence policière, un mensonge d’Etat :

    MANIFESTANT TABASSÉ À BORDEAUX : ENCORE UN MENSONGE D’ÉTAT !

    - Face au pouvoir mythomane : légitime défiance

    La vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux. Samedi 8 février, une grande manifestation de Gilets Jaunes avait lieu à Bordeaux. L’État avait choisi, encore une fois, la manière forte. Dispositif policier gigantesque, répression inouïe, gazage massif, grenades tirées dans une station service, insultes … et un jeune homme tabassé par des policiers devant la gare. Sur la vidéo, on voit distinctement plusieurs policiers se ruer littéralement sur un homme, et le jeter à terre en le frappant au testicules, puis gazer, intimider et frapper les témoins. Un acte inqualifiable. Injustifiable.

    Dans les heures qui suivent, les syndicats de police, les médias et diverses institutions abjectes ont présenté la victime comme un « casseur », un « émeutier », un militant « d’ultra gauche ». Tout était bon pour salir le jeune homme tabassé, et justifier les violences policières. Alors que la victime était encore en garde à vue, Castaner lui même déclarait au parlement qu’il s’agissait « d’un individu Black Bloc muni d’une barre de fer » qui « a fait l’objet d’une interpellation dans les règles ». Vous avez bien lu.

    Plus de 30H de garde à vue plus tard, le jeune homme est sorti. Sans aucune preuve, aucune charge, aucune poursuite. Il n’a littéralement rien fait. « Aucune infraction ne lui est reprochée » explique son avocat. Pendant deux jours, des flics de base et leurs soutiens jusqu’au sommet de l’Etat, on a délibérément fabriqué un mensonge pour faire accepter un nouvel acte de barbarie.

    Une horde d’agents et de laquais s’est acharnée à salir une victime de la police. Une opération qui rappelle furieusement l’invention délirante d’un "crachat de sang" pour justifier le tabassage au sol d’un manifestant à Paris. Entre autres. Tous les mensonges les plus grotesque sont bons pour justifier la répression et salir les victimes.

    Quoiqu’il en soit, personne ne mérite de subir des violences d’Etat. Personne ne mérite d’être tabassé, torturé, mutilé. Même pour un bris de vitrine. Même pour avoir répondu à la violence de la police.

    Cette affaire prouve que le gouvernement inverse le réel en permanence. Qu’il réécrit un récit factice en temps réel. Le niveau de mensonge institutionnel atteint des niveaux vertigineux. L’urgence est de ne plus faire confiance. De ne plus rien croire qui émane du gouvernement, de la police, et des institutions.

    Diffusons nos vérités, nos récits, nos médias.

    - La vidéo de l’interpellation scandaleuse
    - Le communiqué des avocats de la victime
    (post de Nantes Révoltée)
    - et Violences policières : les accusations contre le jeune homme arrêté à Bordeaux font pschitt

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