Péage Valence Sud
Ce samedi vers 15h30, une bonne centaine de gilets jaunes et de syndiqué.e.s (enseignant.e.s, cheminot.e.s...) sont allés occuper tranquillement la sortie du péage Sud de Valence.
D’après plusieurs témoins, ils ont reçu un très bon accueil des automobilistes.
A leur arrivée, quelques gendarmes présents leur ont vainement demandé de partir.
Le Groupe est resté une bonne demi-heure pour cette opération péage gratuit sans barrières, pour inviter les automobilistes qui le souhaitaient à donner de l’argent aux grévistes plutôt qu’à Vinci. Un moyen de déranger un peu l’économie des multinationales rapaces et de récolter de l’argent pour soutenir les grévistes, notamment cheminots qui eux font grève depuis le 5 décembre.
Le groupe en a profité aussi pour tracter et informer les automobilistes sur la contre-réforme retraite du gouvernement.
Vers 16h, d’autres gendarmes et forces de police se sont rapprochés du péage, et le groupe a préféré partir vers d’autres horizons.
Péage Valence Nord
Un peu plus tard, d’après d’autres témoins, un nouveau rassemblement gilets jaunes et syndiqué.e.s s’est déroulé près du péage Nord de Valence.
De nombreux policiers et gendarmes (dont des gendarmes du PSIG) étaient postés au péage et alentours.
Le groupe s’est avancé quand même courageusement vers le péage, et les gendarmes se sont mis en ligne pour les empêcher de passer. Des personnes syndiqués ont parlementé et demandé au chef de laisser le passage en indiquant que l’intention n’était pas de bloquer.
Le gendarme a refusé directement, en mettant en avant les habituels prétextes d’illégalité et de sécurité...
D’autres militant.e.s ont remarqué qu’aucun numéro réglementaire RIO n’était visible sur les uniformes. Gageons que, comme d’habitude, cette illégalité flagrante ne recevra aucune sanction.
Ensuite, après quelques discussions, les flics se sont faits plus menaçants et ont repoussé le groupe vers le parking de covoiturage.
Le groupe de gilets jaunes et syndiqué.e.s est alors reparti une fois que les flics sont retournés vers le péage.
Un témoin a indiqué avoir aperçu un véhicule de police et une auto de la BAC positionnés au niveau du rond point nord du plateau des Couleures. La protection du business des grosses enseignes qui détruisent légalement le vivant et les emplois semblent toujours être une priorité pour les policiers.
Police nationale, milice du capital ?
Au passage, une info concernant les gendarmes, qui sont des militaires :
2e régime spécial maintenu : les militaires !
Post Facebook : Macron a garanti aux militaires qu’ils conserveraient leur régime spécial. Avec un prétexte stupide : les soi-disant risques du métier. Chaque année, il meurt en moyenne 15 militaires. Soit pour 270 000 un taux de mortalité de moins de 6 pour 100 000 alors que ce taux est de 28 pour 100 000 pour les couvreurs, de 24 pour 100 000 pour les pêcheurs, de 23 pour 100 000 pour les agriculteurs. Il est donc bien plus dangereux d’être couvreur, pêcheur ou agriculteur que militaire. Pire : en temps de guerre, les civils courent bien plus de risques que les militaires dans leurs bunkers et véhicules blindés...
Mais tout le monde sait bien que les deux raisons pour lesquelles le régime flatte policiers et militaires sont :
- pour être sûr qu’ils ne se rebiffent pas contre le régime.
- pour être sûr qu’ils continueront à obéir et à réprimer brutalement tout mouvement de résistance, en particulier les révoltes qui exigent la justice sociale et écologique, qui se battent pour l’avenir de tous et pour garder une planète habitable.
Le régime et son monde capitaliste savent qu’ils détestent tout le monde, et que de de plus en plus de gens leur rendent bien.
Le régime sait qu’il ne tient plus que par ses flics, alors il les bichonne.
Flics obéissants, vous êtes responsables de l’envenimement de la situation, sans votre action complice, ce régime néfaste pour tout le monde, y compris pour vous malgré vos primes et faveurs, aurait déjà été dégagé dans le calme et la bonne humeur.