Quelques rappels sur le fort penchant pour l’extrême droite de l’actuel maire de Valence Nicolas Daragon.
Officiellement, comme Eric Ciotti, ou sans le dire, les dirigeants LR rejoignent de fait les positionnements politiques de l’extrême droite, sans pour autant arriver à freiner leur effondrement. Un processus qui participe à la fascisation générrale.
(désolé de citer BFM... et d’infliger au lecteur des propos gerbants)
Quand Nicolas Daragon maire de Valence était ministre délégué à la Sécurité du quotidien :
- Assemblée nationale : le ministre Nicolas Daragon applaudi par le RN lors du débat sur la double peine (...) L’ensemble des députés d’extrême droite ont applaudi le ministre, certains se sont même levés pour marquer leur approbation avec son discours. (...) « L’étranger qui assassine, dehors ! L’étranger qui viole, dehors, l’étranger qui a un lien quelconque avec une entreprise terroriste, dehors. L’étranger islamiste dehors, l’étranger voleur, harceleur, agresseur, trois fois dehors », a listé le ministre.
- Nicolas Daragon était ravi de servir à l’automne 2024 sous le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, un néofasciste qui pourrait faire parti du RN sans problème :
« J’ai été très heureux de faire partie du gouvernement de Michel Barnier. J’aurais aimé mener à terme un certain nombre de chantiers mais je suis sûr que Bruno Retailleau va les prendre en main. Il a montré aux Français à quel point il était attaché aux sujets autour de la sécurité. Je leur souhaite une pleine réussite »
Et Retailleau a continué de mener une politique orientée franchement vers le néofascisme...
Précédemment sur Ricochets :
En mars 2025 :
En Drôme, le maire de Valence Nicolas Daragon marche également dans les traces brunâtres de l’extrême droite, en soutenant le maire de Béziers Robert Ménard, concernant un refus de mariage (en lien avec un projet de loi contraire à la convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, et contraire à la Déclaration universelle des droits de l’Homme, qui consacrent la liberté de mariage comme un droit fondamental).
En décembre 2022, l’actuel maire de Valence Nicolas Daragon soutenait avec force Eric Ciotti et déclare :
« Ça promet une droite ferme, qui n’a pas honte de ses valeurs, qui s’assume et prône le rétablissement de l’ordre »
Pour certains, comme le maire de Grenoble Éric Piolle, la nomination d’Eric Ciotti est une « dérive » vers l’extrême-droite. À cela, Nicolas Daragon répond par la négative. « Éric Ciotti est capable d’affirmer qu’il est de droite mais qu’il y a une frontière très claire et infranchissable avec le RN ».
Rappelons qu’Eric Ciotti avait déclaré en 2021 qu’en cas de duel Macron-Zemmour à la présidentielle, il voterait Éric Zemmour.
Pour Nicolas Daragon, « Éric Ciotti, c’est la droite qui s’assume »
Depuis, Ciotti a du quitter LR en s’alliant franchement au RN, il semble que la frontière claire indiquée par Daragon était un mirage évanescent...
En 2020 : Valence : le maire Nicolas Daragon chantre de mesures anti-sociales et autoritaires
Après tout ça, Nicolas Daragon ose-t-il encore se réclamer du « gaullisme social » ?
Concurrence entre des pôles d’extrême droite
Marion Maréchal ou des membres du RN s’en prennent parfois à Nicolas Daragon, alors qu’en réalité ils portent tous la même ligne sur de nombreux sujets.
Il s’agit plutôt d’une guéguerre entre concurrents draguants sur les mêmes terrains puants que de vrais désaccords politiques.
Même chose qu’au niveau national, où LR se calque sur le RN.