Des articles nous alertent sur le coûteux projet de centre aquatique aqualudique de Nicolas Daragon (maire de Valence et président de « Valence Romans Agglo ») :
- A propos du rapport critique de la Chambre régionale des comptes : Grand Valence - Centre aqualudique : un projet coûteux et risqué ? - Beaucoup de questions, mais pas de débat
- Communiqué de presse de Valence en Commun - absence de démocratie, mensonges et choix de projets-vitrines onéreux et mortifères pour la planète
On se moque bien du sentiment de Mr Daragon sur la pertinence de son montage, on exige plutôt de la transparence, des études indépendantes.
Là on voit plutôt l’opacité et l’enfumage régner...
- Valence Epervière, le ruineux centre aqualudique de Daragon, tout contre l’autoroute A7
Quelques éléments incroyables révélés par ces articles :
- pas de véritable étude préalable de fréquentation
- montage opaque qui donnerait la part belle au gestionnaire privé, et qui plomberait l’argent public
- autocratisme et absence de débat sur le montage financier (et sans doute le reste)
- emplacement à côté de l’autoroute A7 réputée pour sa pollution permanente, dangereux pour la santé (faire du sport en respirant de l’air pollué accentue les atteintes à la santé)
A la base, ce projet, comme de nombreux autres (lotissements, hangars logistiques, centres commerciaux, zones industrielles...), est inutile et néfaste.
Du point de vue social, des piscines plus petites et aux tarifs moins chers seraient plus adaptées. Et il y aurait de quoi employer l’argent de manière plus utile pour la population.
Du point de vue écologique, un énorme bâtiment en béton qui consomme de l’énergie pour sa construction et son fonctionnements est une aberration suicidaire. A l’heure où il faudrait arrêter le développement économique et s’orienter vers une forme de décroissance, voici que des élus irresponsables s’enfoncent toujours plus dans les projets gourmands en énergies et matières premières.
Bref, Daragon, comme la plupart des élus porte et défend un projet de société écocidaire, antidémocratique et antisocial, basé sur le toujours plus de béton et toujours plus de fric pour les grosses entreprises déjà riches.
« Étonnamment », peu de médias ont analysé ou critiqué ce dossier, alors qu’il y aurait apparemment matière à investiguer...