Mardi 22 mai, aux alentours de midi, un opposant aux opérations d’expulsions menées sur la ZAD a été mutilé par un gendarme utilisant une grenade à « effet de souffle » GLI-F4. Transporté au CHU de Nantes il a été amputé de la main droite. [1] Pour divertir du scandale que devrait susciter un tel niveau de violence aveugle de la part des forces de l’ordre, gendarmerie et procureurs ont déclenché leurs habituelles opérations de communication. Alors que l’information est claire : l’une des 4000 grenades offensives jetées sur les manifestants par la gendarmerie a fini par arracher la main d’un jeune homme de 21 ans, on suggère la responsabilité du manifestant dans sa propre mutilation. Et les médias reprennent en chœur. la suite sur Lundimatin