- L’expression « Macronavirus » est-elle un « outrage au chef de l’État » ?
- Toulouse : une jeune femme placée en garde à vue pour une banderole sur sa maison - A Toulouse, une jeune femme a été placée en garde à vue pendant plusieurs heures pour avoir mis une banderole « Macronavirus, à quand la fin ? » sur sa maison. Associations, Ligue des droits de l’homme, partis politiques ou syndicats dénoncent ce vendredi une « police politique ».
A ce stade, pour ne pas voir la nature structurellement totalitaire, autoritaire et policière du régime en place, il faut vraiment le vouloir et se fermer les yeux avec du béton plombé.
Et pour ne pas avoir envie de se révolter pour de bon, il faut être soit macroniste soit déjà mort ;-) (de nos jours même les zombies se révoltent c’est dire !)
En Drôme, multiplions les banderoles et messages partout !
Si on était en démocratie, non seulement les autorités ne censureraient pas des banderoles avec sa police politique digne de la Chine, mais au contraire elles les encourageraient pour « compenser » les restrictions d’expression dues au confinement.
De plus, elles inviteraient des militants et contestataires à venir s’exprimer librement aux heures de grandes écoutes à la TV, au journal de 20h, à la radio publique. Et les petits journaux qui ne peuvent plus se diffuser car les bars et librairies sont fermées et la rue leur ait interdite se verraient offrir une présence dans les bureaux de presse, les mairies, les boulangeries. La liberté d’expression, quand elle existe, est un droit, souvent très contrôlé, qui ne peut pas du tout s’exercer de manière égale (par exemple, Ricochets ou Le Postillon ne peuvent pas rivaliser avec BFM ou France 2) suivant sa richesse, son statut social et son degré d’allégeance à la civilisation capitaliste. Le confinement le met en lumière, comme il montre de manière crue la violence des inégalités sociales, des enfermements et de la précarité.
Comme on est habitué de longue date à ce régime inique qui favorise mécaniquement les riches, éduqués supérieurs et puissants, on ne se rend même plus compte à quel point ce qu’on vit est absurde, liberticide, antidémocratique et révoltant.
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- Toulouse : garde à vue pour une banderole sur sa maison !
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- Et un autre de 2016 sur un autre sujet pour achever le tableau : Connaître ses droits est une infraction : un écrit d’avocat à lire à vos risques et périls - Le fait, pour un manifestant, d’avoir en sa possession un tract syndical donnant des conseils en cas d’interpellation fait-il automatiquement de lui un suspect ? C’est ce qu’a estimé le procureur général de Paris. Cela en dit long sur la politique pénale de notre gouvernement, pour l’avocate Laure Heinich.
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