Quelques posts et rappels édifiants pour bien mesurer ce qu’est cette merveilleuse police politique de la république démocratique de France.
⬛ ON OUBLIE PAS. ON PARDONNE PAS ⬛
Dans la nuit du 5 au 6 Décembre 1986, en marge d’une manifestation contre la loi Devaquet, Malik Oussekine est victime de violence policière de la part des Voltigeurs de Charles Pasqua, alors Ministre de l’intérieur. Dissous dans la foulée, ces miliciens à motos sont revenus il y a quelques mois avec la création de la BRAVM. Dans un contexte où la discussion est en cours au parlement au sujet du projet de loi « Sécurité globale », les violences policières sont toujours bel et bien présentes. Hier à Paris, un manifestant a perdu une main.
La police n’a peut être jamais autant tué et mutilé que ces dernières années.
Les victimes sont toujours aussi nombreuses comme ce fut le cas d’Adama Traoré, Cedric Chouviat, Lamine Dieng, Ibrahima Bah etc...
Plus que jamais, n’oublions pas Malik et rendons lui hommage. C’est un devoir pour sauver ce qu’il reste d’humanité dans notre société.
(post de Cerveaux non disponibles)
- Des membres des forces de l’ordre appellent au meurtre + Quelques rappels utiles
- Dont Malik Oussekine, étudiant de 22 ans tués par la police en 1986 par des voltigeurs (ressucités dans la BRAV-M)
Le 6 décembre 1986, Malik Oussekine, un étudiant de 22 ans, décède peu de temps après s’être fait matraquer par deux policiers du Peloton des Voltigeurs Motoportés (PVM). Un drame qui s’inscrit en pleine révolte étudiante contre la loi Devaquet et qui illustre les techniques policières de l’époque.
https://www.franceculture.fr/societe/la-mort-de-malik-oussekine-illustrait-les-techniques-policieres-de-lepoque
LISTE DES PERSONNES MORTES AUX MAINS DES FORCES DE L’ORDRE
Dans “personnes mortes aux mains des forces de l’ordre” nous incluons toute personne étant décédée au cours ou à la suite d’une opération de police, sans préjuger du caractére intentionnel de l’acte mais nous appuyant sur les seules conséquences de cet acte, à savoir le décès brutal d’une personne qui ne serait pas morte s’il n’y avait pas eu d’intervention de police.
(...)
Les causes de la mort sont généralement : l’utilisation de techniques d’immobilisation telles que la clé d’étranglement, le plaquage ventral ou le pliage (decubitus ventral), l’utilisation d’armes à feu (pistolets de type Sig Sauer ou fusils automatiques), de pistolets à impulsions électriques de type Taser, de lanceurs de balles de gommes (Flashball ou LBD) ou de grenades pour le maintien de l’ordre (lacrymogènes ou à effet de souffle), l’accident routier ou féroviaire provoqué par une course poursuite ou un “pare-chocage“, ou encore la noyade provoquée par une chute suite à une course poursuite ou une intervention de police.
Nous avons fait le choix de ne lister les victimes que depuis l’année de création de notre collectif (2012), étant donné que le recensement des victimes depuis les années 1970 est un travail ardu et déjà réalisé par d’autres collectifs ou médias, notamment :
(...)
- Des membres des forces de l’ordre appellent au meurtre, en public sur Facebook
- Qu’ils sont beaux ces flics républicains et démocrates qui se sacrifient pour notre sécurité
🛑 APPEL AU MEURTRE !! 🛑
De plus en plus grave.
Une page d’une association de policiers a publié aujourd’hui un post qui appelle clairement à ouvrir le feu sur les manifestant.e.s et de ne plus les épargner !
La publication va sûrement bientôt être supprimée mais voici un screen.
Quelques commentaires du post également disponibles dans nos commentaires.
(post de Cerveaux non disponibles)
La peur changera de camp ? rien que les premiers mots de ce post sur ce groupe révèlent l’état d’esprit malsain et dangereux d’une grande partie des forces de l’ordre .
Dramatique et inquiétant pour l’avenir quand on voit avec quelle facilité peuvent être voté des textes liberticides comme la « loi sécurité globale ».
(post de Zone à Défendre de Notre Dame des Landes)
- Des membres des forces de l’ordre appellent au meurtre + Quelques rappels utiles
- Encore des mutilations policières le 5 décembre en France
DIATRIBE CONTRE LE PARTI DE LA MORT : LES CAPITALISTES, L’ETAT, SES MILICES ET SES IDIOTS UTILES RÉPUBLICAINS
...et éloge du Black bloc pour celleux qui ne regardent que les images, les titres et les sous-titres... 😘
Chaque jour qui passe, la société s’enfonce un peu plus dans le cynisme et la violence brute. Plus aucune finesse n’est de mise, l’amalgame et l’ignorance sont un mode de pensée. Cette société a une fascination pour la mort.
L’Etat, la police et leurs soutiens, engagés sur une destruction frénétique de tout ce qui pouvait encore créer du lien et de la solidarité, sont le parti de la mort. Nous sommes celui de la vie.
Le black bloc est une tactique de résistance radicale face a un système qui n’offre qu’injustice et oppression. Il n’est pas la seule chose qui constitue celles et ceux qui choisissent cette tactique, car par ailleurs, ces radicaux-ales ont aussi une vie faite d’efforts pour la communauté, de bienveillance et de solidarité, et non d’indifférence cynique comme nos détracteurs.
Le black bloc est partie intégrante de la résistance à l’exploitation et à l’oppression. Il brise des vitrines de banques et de concessionnaires tandis que le système détruit des vies. Il tient le terrain face au désert qui avance. Remettons les choses à leur place.
Un lien pour une vulgarisation utile : « Alors c’est qui les casseurs ? » - https://vimeo.com/181344588
Sans radicaux-ales, nous serions déjà dans le monde d’Orwell que désirent ardemment les capitalistes et leurs milices. Les républicains de gauche et autre réformistes qui parlent en notre nom et qui condamnent le Black bloc à l’unisson avec nos ennemis, se placent de fait dans le camp de Darmanin et Lallement. Et des pantins désarticulés qui leur servent de bras armé...
Tristesse face à un monde moribond qui souhaite la mort de ce qui lui reste de forces vives...
P.S. : à n’en pas douter, le parti de la mort - trolls de droite, bots et autres flics ou proches de flics - viendra se déchaîner dans les commentaires.
(post de Désarmons-les)
🔴 PARIS : UNE MAIN ARRACHÉE ET PLUSIEURS BLESSÉS
– La nouvelle grenade GM2L mutile encore
➡️ Les faits ont eu lieu hier soir, en fin de manif contre la « loi de sécurité globale » à Paris. Pour disperser les manifestants Place de la République, les forces de l’ordre ont tiré de très nombreuses grenades explosives dites GM2L depuis leurs grilles anti-émeute. Dans la confusion, une grenade est tombée très près d’un journaliste, manquant de le blesser gravement. Un autre homme a été mutilé à vie.
➡️ Ce soir, l’avocat du blessé confirme que l’homme a « perdu les 5 doigts de sa main droite. Il est toujours hospitalisé. Il essayait d’attraper une grenade pensant que c’était une grenade lacrymogène » selon le journaliste Clément Lanot. Il est quasiment certain qu’il s’agit d’une munition GM2L, contenant une grosse charge explosive, qui a causé ce nouveau drame.
➡️ La semaine dernière, c’était un jeune homme de 24 ans, Dylan, qui était très gravement blessé par cette même arme à Nancy en marge d’une manifestation contre la. Loi de sécurité globale : en explosant, la grenade avait propulsé un éclat très profondément dans son bras. Il a perdu énormément de sang, et a été pris en charge par des médics de la manifestation alors que la police continuait à gazer. En décembre dernier, des pompiers recevaient un déluge de ces mêmes grenades explosives, et plusieurs étaient blessés à Paris.
➡️ Une autre personne a été évacuée avec une grave blessure à la tête au même endroit au même moment hier à Paris, probablement un tir de LBD. Pendant que l’Etat utilise des armes de guerre contre des manifestants sans protections ou presque, les médias de préfecture s’apitoient depuis 24H sur le souffle d’une flamme qui n’a blessé personne devant une ligne de policiers surprotégés.
(post de Nantes Révoltée)
🔥 Alexis, on n’oublie pas...🔥
Ce 6 décembre 2020, de nouveau les camarades grecs commémorent le meurtre perpétré par la police grecque, du jeune Alexis Grigoropoulos.
Cette commémoration prend une résonance particulière, à l’heure ou la brutalité policière se decomplexe totalement, en France et dans d’autres pays.
Aujourd’hui à Athènes, sur fond de mesures sanitaires, les effectifs policiers en surnombre ( 40000 policiers déployés) à Athènes, visaient principalement à interdire par la répression, toute manifestation en souvenir d’Alexis.
Des fleurs déposées devant le mémorial, ont été prises par la police, et des journalistes venus témoigner de cette commémoration ont été chassés, et interpellé.es.
Nous relayons le montage de Unicorn Riot
ainsi que le rappel qui suit.
" En 2018, des affrontements majeurs marquent le dixième anniversaire du meurtre par la police grecque d’Alexis, 15 ans
En ce jour il y a deux ans, le 6 décembre 2018, nous avons signalé à Athènes, en Grèce, des affrontements violents entre des milliers de policiers et des manifestants vêtus de noir ont eu lieu à l’occasion du 10e anniversaire d’Alexis Grigoropoulos, 15 ans, tué par Police grecque à Exarcheia.
Dans la nuit du 6 décembre 2008, Alexis Grigoropoulos se trouvait dans la rue Tzavella à Exarcheia avec ses amis quand Epaminondas Korkoneas, un membre de la garde spéciale de la police grecque, a tiré sur Alexis au cœur, le tuant sur le coup.
Korkoneas a été reconnu coupable d’homicide coupable et condamné à perpétuité pour le meurtre d’Alexis lors de son premier procès. Korkoneas a été libéré de prison le mardi 30 juillet 2019, après l’annulation de sa peine à perpétuité."
(post et VIDEO sur Cerveaux non disponibles)
En attendant la reconnaissance faciale automatisée
Le fichage ne cesse de s’étendre, que ce soit pour le nombre de concernés que pour les quantités d’informations personnelles collectées.
Et là pas de RGPD qui vaille, les flics font ce qu’ils veulent, et ensuite l’Etat légalise et étend leurs pratiques illégales courantes.
Ici, le fichage des opinions qui étaient déjà permi pour les gendarmes (avec droit de consultation par les maires...) est étendu.
Essayer la dictature ne nécessite plus de crâmer du kérosène pour aller en Chine.
- Fichage étendu des opinions personnelles et données de santé dès la moindre menace de soi-disant trouble à l’ordre public
- Le trouble à l’ordre public, une notion vague, conjoncturelle et flexible qui permet de faire tout passer