Stratégies du soulèvement en cours : franchir d’autres caps ou sombrer dans l’échec

Points positifs, manques, améloration possibles

mardi 11 avril 2023, par Stratégie & co.

Tentons de dégager quelques lignes de force pour y voir plus clair, prendre un peu de recul, pour inciter à franchir de nouvelles étapes fructueuses dans le soulèvement en cours au lieu de se laisser enfumer ou de céder à la résignation et au défaitisme.

Cette « réforme » des retraites que le gouvernement macroniste tente d’imposer alors qu’elle est très massivement rejetée a déclenchée une forme de soulèvement, notamment depuis le 49-3 du 16 mars.
Où en est-on ?
Où veut-on aller ?
Mi avril on se situe à nouveau à un tournant.
Soit on arrive collectivement à franchir de nouvelles étapes de cette révolte à la fois lente et explosive, soit ce sera l’enlisement, l’écrasement, l’échec, et donc la continuation de la tyranie, du macronisme et, évidemment, du capitalisme totalitaire débridé.

Soit on parvient plus largement à prendre acte de la réalité du système assassin irréformable en place, et on agit en conséquence pour arracher des changements positifs profonds, soit on en reste aux formes et objectifs convenus, à la retenue et à la défensive, et, au mieux, on aura peut-être quelques miettes.

A présent, il est encore plus flagrant que le régime macroniste se moque complètement des désirs de la population et des « partenaires sociaux » qu’il piétine copieusement, du « dialogue » et des refus massifs exprimés de manière répétés dans la rue, la grève et les sondages. Le gouvernement de Macron d’une minorité de parvenus extrémistes veut passer en force par la manipulation et la répression, en utilisant les nombreux outils légaux fournis par les institutions non-démocratiques en place.

La loi, le système policier et judiciaire, le système représentatif et les outils légaux de la constitution permettent très facilement à la tyrannie, aux violences d’Etat et aux coups de force gouvernementaux de se déployer en grand (c’est leur rôle) en tentant d’écraser toute forme de contestation. Les contre-pouvoir sont faibles et inopérants dans ce système centralisé autoritaire institutionnalisé (qui vire à l’extrême droite, emmené par le ridicule Darmanin), le roi Macron peut sans problème les ignorer, continuer à les affaiblir, à les dissoudre, à les réprimer et à les détruire.
C’est la réalité de l’Etat-républicain, de ce qui est nommé république ou « démocratie représentative », un système qui est l’autre face du capitalisme, qui a besoin du capitalisme, et vice-versa.

49.3 : émeutes et élargissement des griefs

Depuis le 49.3 la colère latente explose.
Ce fut l’étincelle d’un début d’élargissement des objectifs au-delà de la question de la « réforme » retraites. Et la question de la démocratie est à nouveau posée. Au delà du 49.3 lapidaire, on voit bien que c’est tout le système en place qui n’est pas démocratique, qui ne peut pas l’être vu comment il est construit et dans quoi il s’inscrit.

De nombreuses et puissantes manifs sauvages et émeutes ont donné lieu parfois à des situations insurrectionnelles.
Après le 16 mars, on pouvait espérer un vrai élargissement de la grève dure et une présence massive d’étudiants et lycéens en grève.

Ca n’est pas arrivé, pas suffisamment en tout cas, mais le soulèvement a continué son chemin avec des journées de mobilisation massive, des grèves dures et des actions fortes de blocages et autres.
Le 06 avril, 11e journée nationale intersyndicale, a encore été très fort, loin de l’essouflement que professent, rêvent et prédisent depuis le début les éditoralistes des médias de l’oligarchie.
Après le 23 mars, ils ont d’ailleurs eu un peu peur pour leur grade...

- Sur quoi va déboucher la séquence des 13-14 avril ?

Stratégies du soulèvement en cours : franchir d’autres caps ou sombrer dans l’échec

Les points positifs

# L’activité des syndicats a très largement contribué à visibiliser le rejet massif de la « réforme » retraites, le rejet de la politique au 49-3 et à la matraque, à donner du courage, à se conforter et rassurer dans le fait qu’on est nombreux à rejeter la politique macroniste et à vouloir autre chose. Les gens ont pu à nouveau sortir de chez eux, se rencontrer, discuter, s’échauffer.

# Le niveau de ras le bol est énorme, et touche de nombreux domaines et classes sociales, qui se rejoignent au fond même si la plupart des personnes ne s’en rendent pas forcément compte.
Conditions de vie, salaires, logement, retraites, démocratie, gouvernance, patriarcat, réchauffement climatique accélérée, destruction des écosystèmes, pollutions, destruction des moyens de subsistance, évasion fiscale, répression étatico-policière, fascisation, mafia des lobbies, inégalités sociales abyssales, séparatisme des classes bourgeoises, propagande outrancière des médias de milliardaires, compétition de tous contre tous, chômage, précarité, vide de sens, absurdité du travail et de l’accumulation matérielle, indécence des ultra-riches, impasse du techno-solutionnisme, violence structurelle du capitalisme, impasse de la Croissance et de la dépendance à l’emploi, etc., etc.
Chaque problème résonne de plus en plus avec d’autres, finissant par dresser un tableau d’ensemble dans les têtes, amenant un désir de révolution, ou en tout cas une envie de changement radical, nécessitant forcément des formes de désobésissance et d’insurrection.

# Les complicités se renforcent et se multiplient entre différents groupes et personnes, que ce soient lors des manifs spontanées, des blocages et autres actions. Les réseaux et maillages s’étendent. La rage devient contagieuse.
De plus en plus de personnes comprennent l’intérêt de sortir des clous, de se masquer, d’échapper au fichage policier et à la surveillance numérique.

# La diversité et la complémentarité des tactiques (des différents types d’actions) sont mieux comprises, pratiquées et acceptées. Les manoeuvres de TVpolice (Cnews, BFMTV, LCI) pour dépolitiser et critiquer les destructions de biens sont beaucoup moins écoutées. Les vitrines cassées et les bâtiments institutionnels abîmés indignent surtout les bourgeois et les oligarques.
Le plus grand nombre a bien compris que « la casse » et les dégâts contribuaient positivement au soulèvement et la « puissance » des révoltés.

# La « contre-violence » subversive rencontre ainsi de l’écho et du soutien largement.

# Les jeunes apprennent vite, et contribuent à élargir les sujets (avec SNU, parcours sup, violences d’Etat, écologie, climat...), tout en dynamisant les manifs.

# Le rejet du système policier et de ses brutalités d’Etat structurelles s’élargit et s’approfondit. De plus en plus de monde comprend bien qu’il ne s’agit pas de bavures ou de violences légitimes, mais de répression féroce et froide planifiée d’en haut et exécutée avec zèle par les keufs (très largement acquis à l’extrême droite de surcroît).

# Au delà de Macron et des autres figures légitimement honnies de la droite LREM ou LR, de plus en plus de personnes comprennent qu’on subit un régime autoritaire et qu’il n’y a pas de démocratie, mais une vraie tyranie oligarchique, une démocrature qui tend vers une forme de dictature.
Une tyranie légale dont les outils institutionnels autorisent la répression sans limite (jusqu’à vouloir tuer) des contestations avec un empilement de lois anti-sociales et anti-écologiques pour faciliter la poursuite du même modèle social dévastateur.
Au delà des représentants, c’est bien tout le système dit représentatif qui est rejeté, et de plus en plus perçu comme antidémocratique. Et au-delà, c’est aussi l’Etat qui est en ligne de mire.

# Le capitalisme est de plus en plus perçu comme fondamentalement néfaste, indésirable, sans perspectives autres que le chaos, la dévastation sociale et planétaire. L’économie de marché est vue alors comme une autre oppression légale, celle de l’Economie, un système totalitaire qui occupe tout l’espace et ne supporte aucun en dehors.

# Le soulèvement des gilets jaunes a laissé des traces, il infuse souvent les contestations et les manifs, avec un côté ingouvernable et radical rejettant les représentants et médiations.

- Bref, de nombreuses conditions nécessaires sont réunies pour un mouvement social se transformant en franc soulèvement, en possible insurrection générale.

Mais ces conditions sont-elles suffisantes ?

Les « manques » - Et les améliorations possibles ?

Plusieurs écueils sont possibles :

  • Un retoquage partiel de la réforme par le Conseil Constitutionnel, avec peut-être les plus réfomistes qui lâcheront l’affaire
  • L’espoir vain dans des machins futurs, tel le référendum RIP, un « grand débat convention » organisé par le pouvoir, ou les élections de 2027
  • Un épuisement dans des actions/manifs rituelles qui reproduisent une routine impuissante
  • La peur d’aller plus loin dans la subversion vers l’inconnu. La préférence pour les désastres connus que les incertitudes d’un fort bouleversement socio-politique apportant du positif.
  • ...

# Il semble qu’il soit difficile de compter sur davantage de grévistes, ce qui limite l’atteinte à l’Economie et le nombre de personnes disponibles (car libérées du travail) pour des blocages, AG et actions.
Syndiqués et autres travailleurs vont-ils arriver (et vouloir) pousser franchement pour généraliser la grève, élargir et politiser les objectifs ? (tout le monde sait que des journées de grève éparses n’allaient pas bouleverser le gouvernement)
- Possibles améliorations ?
Visibiliser les caisses de grève, les alimenter massivement pour diminuer la peur de faire grève ?
Compter sur l’extension des objectifs/griefs pour motiver plus largement ?
Compter sur une augmentation de la prise de confiance collective, à même de briser la peur du licenciement (de la placardisation) et de la fin de mois difficile ?

# Des jeunes sont là, mais ne semblent pas aller vers des grèves massives qui durent.
- Possibles améliorations ?
S’ils développent leurs propres objectifs, il y aura peut-être davantage de motivés. Le fait qu’ils comprennent de plus en plus qu’ils n’ont pas d’avenir dans ce modèle social (climat en sucette, « crises » de plus en plus fortes et récurrentes) pourrait aussi attiser leur révolte.

# La répression féroce, le terrorisme d’Etat, pourrait peut-être arriver à faire suffisamment peur à un grand nombre et à empêcher des débordements étendus et offensifs.
- Possibles améliorations ?
Améliorer l’auto-défense populaire, la solidarité, les moyens de protection, la sécurité numérique, éviter les prises de risque « inutiles » (dosage risques/importance de la cible), glisser vers plus d’anonymat et de furtivité ?
Si le niveau de ras le bol se maintient, ça permettrait de surmonter la peur des brutalités policières et judiciaires ?

# En rester au rejet de la réforme, de Macron et du gouvernement. Ce qui limite les possibilités de ralier d’autres catégories et enferme dans les limites suicidaires du réformisme, ce qui pourrait aussi permettre au régime de mettre fin à la révolte en lâchant quelques bricoles qui ne changent rien au fond des problèmes. Vu l’ampleur des crises sociales, climatiques et écologiques, on n’a plus le temps des petits pas, tout remettre à plat radicalement est devenu une question de survie pour tout le monde, et pas une utopie à laisser aux radicaux et révolutionnaires.
- Possibles améliorations ?
Les outrances et violences du gouvernement et de ses polices contribuent efficacement à élargir les motifs de révolte. L’actualité quotidienne offre aussi des tas de raisons supplémentaires de se motiver.

# Les contestataires de gauche en restent encore souvent à une posture défensive, à un anticapitalisme tronqué qui cible surtout les miliardaires et la finance (« le capitalisme financiarisée versus l’économie réelle » entend-on), à la croyance que l’Etat pourrait se démocratiser et qu’on est malgré tout « en démocratie ». Beaucoup pensent encore que le capitalisme pourrait devenir plus humain et/ou plus écolo, que si on change de gouvernants ça va aller beaucoup mieux.
Ces croyances irrationnelles ont tendance à diminuer, mais elles freinent encore fortement les velléités de soulèvement et d’objectifs franchement offensifs et assumés.
- Possibles améliorations ?
Etendre et populariser les analyses plus radicales, via médias, débats, discussions.
Inciter à mieux observer la réalité, et à en tenir compte. Mais tout ça prendrait du temps...
Les outrances et violences du gouvernement et de ses polices contribuent efficacement à dissiper ces illusions. Et les discours de Macron sont très bons pour révolter les masses, il faudrait qu’il s’exprime plus souvent sur TF1.

# La foi encore trop partagée dans le progrès par la croissance, le développement économique et la technologie. La croyance que la technologie ou l’industrie seraient neutres, et qu’il suffirait de les mettre entre les mains des travailleurs pour que tout s’arrange. Et le culte du travail (ici le travail comme une façon de produire et échanger spécifique au capitalisme) qui inféode au mode de production capitaliste
Tout ceci enferme sans doute la plupart des travailleurs dans le respect de leurs outils de travail, dans la dépendance au système techno-industriel et dans une forme de reconnaissance envers les patrons « créateurs d’emplois ».
- Possibles améliorations ?
Le rouleau compresseur capitaliste/productiviste/industrialiste qui ravage nos vies et la planète aide efficacement à dissiper les dénis et illusions.
Développer d’autres imaginaires, des objectifs désirables d’autres sociétés, évoquer des chemins désirables pour y mener
Mais là, à court terme, on ne voit pas comment améliorer ça. Vu qu’il n’existe pas d’alternatives fortes sur lesquelles s’appuyer, difficile de lâcher ce qu’on a même si on sait que c’est néfaste et lié à un système indésirable, surtout quand on est pressé par les dettes et les fins de mois pénibles.
Peut-être compter à plus brève échéance sur un franc ras le bol qui pousserait à la grève, à l’arrêt, ce qui alors créerait de l’air et du temps pour prendre du recul ?

# Ne pas être capable de s’autonomiser (au moins en partie) des syndicats et partis de gauche.
Ce qui freine les actions plus radicales et enchaîne à un réformisme limité et convenu.
- Possibles améliorations ?
Radicaliser de l’intérieur partis et syndicats, tache difficile et de longue haleine. Et puis les grosses structures ont une tendance atavique à la fossilisation/bureaucratisation.
Multiplier les réunions et rdv hors de ces structures, ou incluant les composantes les plus révoltées/déterminées de ces structures. S’organiser horizontalement « en bas », à de multiples échelles, par des moyens suffisamment souples pour maintenir la réactivité, l’inventivité, et la liberté d’actions.
Organiser des réunions pour cogiter stratégies et tactiques.

Complément :
- Contre l’antifascisme d’État - Quelques commentaires sur le fascisme, la démocratie, l’État moderne et la révolution.

En guise de conclusion

On ne pourra guère compter sur plus de personnes engagées. Le nombre est déjà très conséquent. Le gouvernement se moquerait de millions de personnes supplémentaires qui agiraient de la même manière.
Il faudrait plutôt voir comment augmenter le nombre de personnes qui agissent, qui ne se limitent pas aux manifs épisodiques, et puis radicaliser les objectifs et les moyens.
Et puis croiser et renforcer les organisations, multiplier les temps de réflexion stratégique, de rencontres en réunions ou sur le terrain.
On pourra sans doute constater qu’on a les mêmes aspirations, qu’on est pas seuls.

L’Etat, le gouvernement et le système policier savent gérer des émeutes (jusqu’à un certain point) et des manifs massives.
En revanche, si l’Economie et ses structures sont véritablement affectées c’est autre chose...

Pour aller plus loin, il va falloir franchir de nouvelles étapes et arriver/vouloir mettre vraiment à mal les rouages du système en place, s’efforcer de se détacher plus franchement des idéologies, intérêts et structures des puissants et du capitalisme (lesquels nous maintiennent dans un cadre sans issu, une prison étouffante où ils gardent la main), et aussi des gauches réformistes, pour prendre de la distance et créer d’autres imaginaires, un tempo de rupture et d’offensive.

Et alors on arrivera peut-être à franchir d’autres étapes libératrices, à se dégager de l’engrenage résistible vers le néo-fascisme et l’auto-destruction, pour maintenir/affirmer un cap vers des changements radicaux positifs, pour aller loin, pour devenir ingouvernables et indomptables, solidaires et déterminés, pour prendre et se surprendre.


Forum de l’article

  • Stratégies du soulèvement en cours : franchir d’autres caps ou sombrer dans l’échec Le 11 avril 2023 à 10:15, par G

    tant que les petits bourgeois contribue a nous écraser comment lutter avec eux (et même pour eux ?) parce que franchement les retraites même a 60 ans c’est pas pour nous on est dans un sale etat a cet age si on est pas mort
    le lait infantile augmente de 25% combien de bebe sont nourrie au lait de vache avec les conséquence desastreuse que ça a ?
    franchement lutter pour qu’LFI et consort en tire tout le benef’...
    pour que les chefaillons comme a sainte soline en tire la gloire ...
    a quand la lutte des classes vraiment ?
    pas tant qu’on nous prend pour des jambons ou de la chairs a luttes !
    alors ces articles sous formes de menace en fait on les vie déjà, et c’est pas comme ça que ça va s’arreter
    bienvenu dans la france d’en bas

    Répondre à ce message

  • Stratégies du soulèvement en cours : franchir d’autres caps ou sombrer dans l’échec Le 11 avril 2023 à 10:13, par simon

    L’usage abusif de « beaucoup » ou de « de plus en plus » - formules quantitatives approximatives - nuit gravement à la clarté de l’analyse et laisse dans le brouillard le passage du discours descriptif à celui de nature prospective ( ou prédictive).
    Hein ? C’est pédant ? Oui je sais mais j’aime bien m’essayer à la pratique de la lexicométrie qui révèle parfois des surprises. Avouez que le « de plus en plus » est votre formule culte.

    Répondre à ce message

  • Stratégies du soulèvement en cours : franchir d’autres caps ou sombrer dans l’échec Le 11 avril 2023 à 09:35, par MICHEL

    Un premier bilan provisoire . Autant le dire tout de suite , on pouvait supposer que le mouvement serait mal parti s’il se mettait à être dirigé par les experts professionnels de la compromissions avec l’Etat que sont historiquement les syndicats et s’il se mettait à la remorque de l’agenda institutionnel ( parole présidentielle , vote à ’assemblée , passage au sénat et maintenant la délibération du conseil constitutionnel ) . Certes , il faut bien commencer quelque part et à ce niveau le choix du terrain géographique et politique incombe toujours aux classes dominantes ; aussi est-il très important de s’en démarquer le plus tôt possible afin qu’émergent de multiples mouvements autonomes produisant des assemblées ouvertes et des débats démocratiques . De plus le mouvement s’est principalement focalisé sur l’âge de départ à la retraite sans appronfondir d’autres problématiques tout aussi mortifères : le retour en forces des guerres impérialistes ; la pollution quasi irrémédiable de tous les écosystèmes terrestres , la domination économique des peuples néocolonisés à seule fin d’extraire les minerais nécessaires à la nouvelle accumulation capitaliste du numérique et de la soi-disant écologie de transition . Pour finir en s’en tenant au seul problème des retraites qui focalise médiatiquement une majorité de protestataires , cette simple question : « La vie sous la domination du capitalisme et ses Etats policiers est-elle plus supportable avant 62 ans ? » . L’avenir proche déterminera comment la majorité des dominé(e)s et exploité(e)s répondra à cette question ...

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