Dans cette période de canicules et de sécheresse historique, médias et gouvernement parlent beaucoup de l’eau potable, des problèmes du tourisme et de l’agriculture.
En revanche, les animaux, les arbres, les oiseaux passent largement à la trappe :
PAUVRE BIODIVERSITÉ, PAUVRES OISEAUX, PAUVRES DE NOUS
LE SUREAU NOIR est une des espèces les plus précieuses pour la biodiversité, puisqu’elle offre dès l’automne les antioxydants et les vitamines indispensables aux oiseaux pour assurer leur migration et affronter la rigueur de l’hiver.
Aujourd’hui, en plein milieu du bois, ces arbustes SONT TOUS SECS... et il en est de même pour les mûriers, les sorbiers, les fusains, les houx et toutes les autres baies que j’observe autour de moi ce matin...
La biodiversité ne connaît ni frigo, ni agriculture intensive, ni grande surface. Elle dépend totalement de la richesse et de la générosité du milieu, qui se trouve directement et en premier lieu impacté par les conséquences du dérèglement climatique que notre gloutonnerie et notre inconscience causent.
Les oiseaux, bien innocents, NE SAVENT PAS ENCORE que tout comme cet été les a fait souffrir en les privant d’eau et de nourriture, l’hiver, saison redoutable et particulièrement meurtrière pour eux, leur réserve les plus grandes souffrances, les plus grandes difficultés, puisqu’aucune baie ne leur permettra de remplir si modestement, de manière naturelle, leur petit estomac vide, qui ne saurait le rester, s’ils veulent survivre au froid et aux intempéries.
QUANT À L’HUMANITÉ ? Ne vous faites aucun soucis pour elle, en tout cas dans l’immédiat et en apparence.
Elle aura oublié depuis longtemps l’été sec qu’elle vient pourtant à peine de connaître et le danger qui a été le sien d’être privée d’eau potable sera un lointain souvenir.
Les robinets, douches, baignoires et chasses d’eau retrouveront leur plein régime alors que les nappes phréatiques auront toujours les plus grandes difficultés à se recharger.
Pendant que les oiseaux seront affamés, recroquevillés sur eux mêmes puisque saisis par ce froid sévèrement accentué par la faim, l’humanité DÉPENSERA sans compter.
Elle dépensera sans compter parce que décembre approche et que la tradition l’emporte toujours sur la raison.
DÉCEMBRE, où elle sera confortablement atablée au chaud, en famille ou entre amis, pour festoyer de longues heures durant, à l’aide de saumon fumé, escargots, dinde farcie et cadavres en tout genre, pour fêter pour les uns, la venue d’un père Noël imaginaire, et pour les autres la naissance d’un Dieu tout autant imaginaire.
ALORS NON, IL N’Y AURA PAS DE BUDGET, dans la grande majeure partie des foyers, pour acheter une mangeoire, des graines et des pains de graisse végétale pour soutenir les oiseaux, parce que cette cause n’est pas une priorité pour chacun, parce que cette cause n’est pas imaginaire et parce que l’humanité, dans sa très grande majorité, n’a désormais plus aucune compassion pour les autres espèces.
AINSI... se résume l’histoire de l’humanité, similaire à un compte de fée aussi ridicule que tous les autres, sans objectivité ni rationalité aucune, mais dans lequel, chacun se conforte et veille à ne pas déroger à la règle, en vivant heureux, pour beaucoup en apparence et en ayant beaucoup d’enfants.
PAUVRE BIODIVERSITÉ, PAUVRES OISEAUX, PAUVRES DE NOUS 🤦
(post de Raphael Guenot)
- Sécheresse : les animaux et les plantes sont et seront totalement oubliés ?
- Les effets de la séchresse ne s’arrêtent pas à la fin de l’été et au retour de pluies
« Le photovoltaïque n’est pas inoffensif. Si le fossile et le nucléaire ne suffisent pas à combler la demande énergétique croissante du système technologique, des panneaux solaires seront installés partout où la lumière du soleil pourra être collectée.
Le développement de l’énergie solaire s’étendra jusqu’à ce qu’il ne reste plus d’habitats pour les organismes vivants (à l’exception des monocultures nécessaires au système technologique).
Il n’y aura dès lors plus aucune limite à la contamination de l’environnement par les déchets nucléaires, les éléments toxiques comme le plomb, l’arsenic, le mercure, le cadmium, et d’autres variétés de composés chimiques nocifs.
Si le développement du système-monde technologique est autorisé à se poursuivre jusqu’à sa conclusion logique, il laissera derrière lui une Terre inhabitable pour toutes les formes de vie complexes connues. »
(citation du livre de Kaczyinski)
Le techno-monde remplace les mondes vivants
Pour la civilisation industrielle et ses agents, les animaux et les plantes ne sont que de la décoration ou des matières premières utiles à la croissance de la mégamachine.
Pour la civilisation industrielle et ses agents, peu importe en réalité la destruction des animaux et des écosystèmes, les machines et les technologies remplaceront le tissu du vivant. Des images électroniques et des produits issus d’usine remplacent la vie et la nourriture.
La plupart des humains sur la planète sont déjà largement sacrifiés, alors pour les autres animaux et les plantes c’est encore pire.
Les effets de la séchresse ne s’arrêtent pas à la fin de l’été et au retour de pluies.
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