Retraites etc. : sortir de la démonstration et du symbolique pour affecter fortement l’Economie

23 mars, début d’une nouvelle phase ?

jeudi 23 mars 2023, par Auteurs divers.

Face aux forcenés macronistes qui se servent légalement des flics et des institutions non-démocratiques en place pour détruire nos vies, le soulèvement, la résistance, l’insurrection s’imposent.
A nous d’être inventif, sans retenue, capables de se réunir pour s’organiser dans des lieux ou en plein air, pour bloquer l’Economie, la stopper par divers moyens.
Le 23 mars, c’est sans doute le moment de lancer une nouvelle phase, insurrectionnelle, qui ne joue plus sur le symbolique et la simple démonstration du nombre.
Un nombre à l’offensive imprévisible a bien davantage de poids qu’un nombre bien plus grand qui suit des parcours tracés encadrés par les flics et qui en reste à des actions convenues qui ne font qu’égratigner l’Economie.
Un petit nombre qui esquive les flics et frappe là où il faut a souvent plus d’impact que de gros combats de rue où trop souvent les rebelles se dispersent.

Et si le soulèvement s’accentue, il est clair qu’il s’agit d’aller beaucoup plus loin que le retrait de cette réforme et que de connaître la joie de voir la tête de Macron tomber.

Retraites etc. : sortir de la démonstration et du symbolique pour affecter fortement l’Economie

🟥 COMMENT ME RENDRE UTILE ? 🟥

Le pouvoir est logistique :
donc si possible, RENDEZ-VOUS SUR LES PIQUETS ET BLOQUONS TOUT !

On reçoit souvent cette question, et avant tout on tenait à dire qu’en parler autour vous, aller en manif c’est déjà bien. On ne juge pas les degrés d’implication, chacun fait comme il peut en fonction de ses possibilités.
Après voilà, il y a un élément essentiel où vous vous mettrez théoriquement moins en danger que dans une manifestation offensive : les points de blocage.

Les piquets de grève et actions se multiplient : envahissement de rails, blocage des axes routiers menant vers des zones industrielles ou des ports, raffineries, dépôts de carburant, centre de déchets, universités, lycées et on en passe énormément.
Nous l’avons écrit, il est impossible de tout recenser et c’est déjà significatif.
Parallèlement, bien que pour le moment uniquement limitées aux chiffres, les démonstrations de force numérique jouent un rôle dans la communication parce que trois millions de personnes dans la rue ce n’est jamais rien.

De plus, la tournure insurrectionnelle observée dans de nombreuses villes de France impacte fortement l’image du pays, la fatigue des forces de l’ordre déjà mobilisées sur les blocus, et se propage laissant craindre à l’État une radicalisation express. Et d’autant plus avec le mouvement spontané d’une partie de la jeunesse déterminée à se révolter depuis l’annonce du 49.3.
Nous observons cette nouvelle séquence du mouvement avec beaucoup d’intérêt et de manière bien plus optimiste, et pas forcément et seulement à court terme.

Pour autant, dans l’état actuel des choses, l’élément primordial le plus essentiel à la lutte reste toujours le blocage des flux, c’est-à-dire le fait de s’en prendre au cœur de l’économie.
Or, nos frères et sœurs de lutte doivent malheureusement faire face à une répression qui, si elle n’a rien d’inédite, s’amplifie encore et toujours au fil des années.

La présence de policiers dans les universités ou le gazage autour d’une raffinerie étaient par exemple inimaginables il y a encore quelques années.

🟥 Dans ces conditions, DEUX ÉLÉMENTS SONT ABSOLUMENT INDISPENSABLES ET NON DISSOCIABLES SI NOUS VOULONS CONTINUER LE MOUVEMENT :

🔴 UNE FORTE PRÉSENCE SUR LES BLOCAGES.
Et pour tenir il faut du monde, c’est le seul moyen de limiter les réquisitions de force et de faire reculer la police comme nous l’ont démontré les travailleurs du dépôt pétrolier de Fos sur Mer.
De plus, c’est le meilleur moyen pour que des franges de la population se rencontrent.
Dans certaines villes, nous observons des piquets de grèves où se croisent des syndicalistes allant de la CFDT à nos amis de Solidaires en passant par la CGT, FO, des militants autonomes, des gilets jaunes, des lycéens, des étudiants trotskistes ou encore des militants écologistes.

🔴 DE LA THUNE POUR LES CAISSES DE GRÈVE
Impossible évidemment, compte-tenu de l’inflation et de la difficulté pour de nombreux salariés de partir en grève reconductible.
Il faut donc remplir les caisses des grèves.
L’équipe CND est bénévole, chez vous les abonné.e.s c’est pas forcément là qu’on en trouvera le plus…. Plus sérieusement, vous pouvez les aider en participant même peu, et en les relayant.

Du coup, si vous vous demandez comment être utiles, que vous en avez le temps et bien sûr l’envie : allez soutenir les initiatives locales près de chez-vous lorsque c’est possible, il se passe des choses partout en ce moment !

(post de CND)

Retraites etc. : sortir de la démonstration et du symbolique pour affecter fortement l’Economie

On a manqué de pédagogie. Il va falloir retourner leur expliquer !

Ainsi, après deux mois de manifestations, IL a fini par parler.
Surprise ! Il n’a pas retiré la réforme, ni son gouvernement.
Mais plus important encore il n’a pas décidé de se retirer. Lui.
Hier il déclarait « les meutes ne l’emportent pas sur les représentants du peuple. » C’est drôle, certains journalistes ont compris "l’émeute".
Toujours est-il que selon Lui « la foule n’a pas de légitimité » face aux élus

Il faut en tirer des conclusions.
Il semble qu’on ait pas été assez clairs.
Qu’on a manqué de pédagogie.
Il va falloir retourner leur expliquer !

Hier un "cadre de la majorité" confiait à une télévision à propos de l’allocution de son seigneur : "Ce ne sera pas le grand soir".
Et pourtant.
Ce soir, on retourne dans la rue !

Rendez-vous 20h Terreaux.
https://rebellyon.info/Son-altesse-a-parle-rassemblement-20h-24667

MANIF DU SOIR, ESPOIR !

ET PLUS DE MONDE GRACE AU DISCOURS DE MACRON
22 MARS. LA MANIFESTATION DE CE SOIR DEMARRE A LILLE AVEC BEAUCOUP D’ENERGIE
https://www.facebook.com/david.dorny.7/videos/190995797005890

LE BRAS DE FER NE FAIT QUE COMMENCER !

Si Macron espérait calmer les esprits avec son intervention TV, c’est raté ! Un peu partout en France, les actions se multiplient et gagnent même en offensivité, y compris chez les syndiqués. Exemple ce jour avec des engins de chantiers utilisés pour faire brûler une voiture sur le port du Havre, où encore le blocage du pont de Saint Nazaire qui a donné lieu à la destruction de radars et du portique de péage !

Via Anonyme Citoyen - Vidéo https://fb.watch/jqSuXT2F8y/

Retraites etc. : sortir de la démonstration et du symbolique pour affecter fortement l’Economie

Quelques réflexions

- La macronie, bientôt finie ? -
Le mouvement contre la réforme des retraites au seuil du soulèvement [Bilan d’étape]
L’annonce, jeudi 16 mars, de l’utilisation du 49.3 par le gouvernement pour imposer sa réforme des retraites a propulsé le mouvement de contestation dans une nouvelle dimension. Malgré une répression féroce, un drôle de mélange de colère et de joie se propage sur tout le territoire : manifestations sauvages, blocages surprises d’axes routiers, envahissement de centres commerciaux ou de voies ferrées, jets d’ordures sur les permanences de députés, feux de poubelles nocturnes, coupures ciblées d’électricité, etc. La situation est désormais ingérable et le président n’a plus d’autre corde à son arc que de promettre qu’il tiendra coûte que coûte et de sombrer dans une fuite en avant de violence. Les jours qui viennent seront donc décisifs : soit le mouvement se fatigue, mais tout indique le contraire, soit le quinquennat Macron s’effondre. Ce texte propose de faire un bilan d’étape et d’analyser les forces en présence ainsi que leurs stratégies et objectifs à court et moyen termes.
Si l’on considère les deux forces officiellement en présence, la situation à cela de particulier qu’aucune ne peut officiellement se permettre de perdre. D’un côté, nous avons le « mouvement social » dont on pense régulièrement qu’il a disparu mais qui revient toujours faute de mieux. Les plus optimistes voient en lui le prélude nécessaire à la construction d’un rapport de force qui peut mener jusqu’au soulèvement voire à la révolution. Les plus pessimistes considèrent au contraire qu’il est a priori compromis, que la canalisation et la ritualisation du mécontentement populaire participe de la bonne gestion de l’ordre des choses et donc de son maintien, de son renforcement.
Quoi qu’il en soit, sur le papier, ce « mouvement social » a tout pour gagner : les syndicats sont unis, les manifestations font nombre, l’opinion publique lui est largement favorable, et si le gouvernement est démocratiquement élu, il est massivement minoritaire. Les astres sont donc alignés, les feux sont au vert, dans des conditions aussi objectivement favorables, si le « mouvement social » perd, cela signifie qu’il ne pourra plus jamais imaginer ou prétendre gagner quoi que soit.
(...)
Reste une troisième force, officieuse, celle de l’inertie : celles et ceux qui pour l’instant refusent de rejoindre la bataille par inadvertance, flemme ou crainte. Présentement, elle joue pour le gouvernement mais plus la situation devra instable, plus elle devra prendre parti, pour le mouvement ou pour le pouvoir. Le tour de force des Gilets Jaunes fut de sortir la frustration et l’insatisfaction de derrière les écrans.
Reste une troisième force, officieuse, celle de l’inertie : celles et ceux qui pour l’instant refusent de rejoindre la bataille par inadvertance, flemme ou crainte. Présentement, elle joue pour le gouvernement mais plus la situation devra instable, plus elle devra prendre parti, pour le mouvement ou pour le pouvoir. Le tour de force des Gilets Jaunes fut de sortir la frustration et l’insatisfaction de derrière les écrans.
(...)
Répétons-le, on ne gagne jamais « militairement » contre la police. C’est un obstacle qu’il s’agit de tenir en respect, d’esquiver, d’épuiser, de désorganiser ou de démoraliser. Destituer la police, ce n’est pas espérer naïvement qu’un jour elle baisse les armes et rejoigne le mouvement mais au contraire s’assurer que chacune de ses tentatives de restaurer l’ordre par la violence produise davantage de désordre. Rappelons que le premier samedi des Gilets Jaunes sur les Champs Elysées, la foule qui se sentait particulièrement légitime chantait « la police avec nous ». Quelques charges et gaz lacrymogènes plus tard, la plus belle avenue du monde se transformait en champs de bataille.
(...)
Ce qui s’organise à Rennes depuis deux semaines peut servir d’exemple. Plutôt que de poser la confrontation avec la police comme objectif premier, les Rennais se sont dotés d’assemblées semi-publiques dans lesquelles se concoctent des actions de blocage. Ce lundi à l’aube, un appel « villes mortes » a vu des centaines de personnes réparties sur plusieurs points de la ville venir bloquer les grands axes et la rocade rennaise. Deux semaines plus tôt, 300 personnes incendiaient des poubelles en pleine nuit pour bloquer la rue de Lorient jusqu’au petit matin. L’enjeu n’est jamais de se confronter à la police mais de la prendre de cours, de devenir furtifs. Même du point de vue de ceux qui ne jurent que par le nombre et attendent toujours la grève générale, cette démultiplication des points de blocage et de désordre s’impose comme une évidence. Si depuis le déclenchement du 49.3 jeudi dernier, il n’y avait eu que l’appel à manifester le jeudi suivant, tout le monde se serait résolu à un baroud d’honneur et à la défaite. Les blocages et la bordelisation diffuse donnent le courage, la confiance et l’élan pour se projeter par-delà les échéances déterminées derrière les portes de l’intersyndicale.
(...)
Il nous faut des lieux pour construire la complicité et la solidarité et il nous faut des complicité et des solidarités pour tenir des lieux. L’oeuf, la poule.
(...)
Nous l’avons dit, les contours du mouvement sont en train de devenir pré-insurrectionnels. Chaque jour, les blocages se multiplient et les actions s’intensifient. La journée de jeudi sera donc décisive. Du pur point de vue de la réforme, si les manifestations de jeudi débordent massivement, Macron sera acculé. Soit il prendra le risque d’un samedi noir partout dans le pays, c’est-à-dire la gilet-jaunisation qu’il craint par dessus tout, soit il reculera dès vendredi en invoquant le risque de débordements majeurs et incontrôlables.
Tout se joue donc maintenant, et au-delà. La gauche est en embuscade, prête à vendre un échappatoire électoral, une illusion référendaire, voire la construction de la 4e Internationale. Il s’agira en tous cas pour elle d’invoquer la patience et le retour à la normale. Pour que le mouvement perdure et esquive la récupération autant que la répression, il lui faudra se confronter au plus vite à la question centrale de tout soulèvement : comment déployer les moyens de son auto-organisation ? Certains se demandent déjà comment vivre le communisme et répandre l’anarchie.

- Pourquoi les flics sont-ils tous des bâtards ? - Serge Quadruppani & Jérôme Floch
Depuis quelques jours, les images de violences policières à l’encontre de manifestants contre la réforme des retraites inondent les réseaux sociaux. Même sur le plateau de BFMTV, les journalistes se disent effarés par la brutalité des forces de l’ordre, leur arbitraire et souvent aussi leur mesquinerie. Il était donc important de republier ce texte passionnant qui pose les bases d’une critique sereine et raisonnable des forces de l’ordre et du monde qu’elles défendent.

- Il est urgent de prendre le temps - Une invitation à ouvrir un QG pour la révolution - En cette semaine que l’on imagine décisive, voici une proposition supplémentaire rédigés par quelques uns de nos lecteurs, pour s’extraire d’une certaine urgence : ouvrir des lieux, ralentir le temps, organiser la suite.

🚩LA COLÈRE OUVRIÈRE MONTE EN PUISSANCE

Par son mépris et son arrogance sans limite, Macron a fait déborder la colère du monde ouvrier. Plusieurs actions puissantes ce mercredi 22 mars :
🔴Saint-Nazaire : blocage du plus gros pont de France par les ouvriers du port. Les grévistes ont ensuite incendié le portique d’entrée du pont, qui a fondu et s’est effondré sur lui même. Les autorités annoncent la fermeture de ce pont très stratégique « jusqu’à nouvel ordre ».
🔴Le Havre : pour bloquer le port, les dockers utilisent directement des voitures et des bus amenés dans un brasier avec un engin de chantier.
🔴Rennes : manifestation de plusieurs centaines de marins pêcheurs qui ont tenté d’accéder au parlement de Bretagne en tirant des fusées de détresse. Un tracteur envoyé contre le barrage de CRS. Affrontements et barricades pendant plusieurs heures.
🔴Perpignan : des électriciens et gaziers en grève déversent des centaines de compteurs électriques devant la préfecture, visage masqué. « Il y a une poignée de compteurs, c’est trois fois rien ! On peut faire ça tous les jours. S’il faut tenir deux mois, on tiendra deux mois ! », prévient le syndicaliste.
🔴Paris : des syndicalistes occupent le Mc Donalds très symbolique des Champs Elysées, la police arrive en nombre.
🔴Lorient : énorme blocage du port de du dépôt pétrolier
🔴Par ailleurs, l’électricité à été coupée à l’Hotel de Région de Lyon. Laurent Wauquiez dans le noir.
Et ce n’est que le début. Le conseillers Mc Kinsey feraient bien de prévenir Macron de la colère noire qui monte partout.

- vidéo : https://fb.watch/jredYjfe04/

Retour en images et en poésie sur la nuit de fête et de rage du mardi 21 mars à Nantes.
Contre le 49-3, Macron, et bien plus que cela ...
- Vidéo : https://fb.watch/jrfxUh-YrU/

🔴 JEUDI 23 MARS : DÉFERLONS 🔴

Il n’est plus seulement question de retraites, mais de faire tomber ce gouvernement autoritaire et illégitime, qui méprise les grévistes, rafle par centaines dans les rues de Paris, agresse des étudiantes et enferme des lycéen-nes, et sème la terreur contre toutes et tous. Nous aspirons à la justice sociale, à la liberté, à vivre dans un monde vivable. Macron et ses complices ne nous promettent que chaos, précarité à vie et dictature. Ce jeudi, déferlons comme jamais :
➡️ Nantes : 10h30 miroir d’eau, rejoignez le cortège de tête
➡️ Saint-Nazaire : 10h, Place de l’Amérique Latine
➡️ Paris : 14h Bastille
➡️ Marseille : 10h30 vieux port
➡️ Lyon : 11h manufacture des tabacs
N’hésitez pas à compléter !

Retraites etc. : sortir de la démonstration et du symbolique pour affecter fortement l’Economie

LES FORCENÉS AU POUVOIR IRONT JUSQU’OÙ NOUS LES LAISSERONS ALLER

Nous avons donc un gouvernement minoritaire, élu grâce au chantage électoral, sans légitimité, qui passe en force une mesure très violente rejetée par l’écrasante majorité de la population, mais qui crie victoire. Lundi, ce gouvernement n’a dû son salut qu’à 9 parasites n’ayant jamais travaillé, membres du parti Les Républicains qui a fait 5% aux dernières élections, qui ont voté contre la motion de censure par peur de perdre leur poste en cas de nouvelles élections. Et pourtant :

➡️ Emmanuel Macron exclut toute dissolution, remaniement ou référendum. Il jette même de l’huile sur le feu en déclarant que « la foule n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus ». Alors que les élections sont marquées par une abstention record, un rejet massif, et que les dernières personnes qui votent le font par barrage, il proclame que son élection lui octroie les pleins pouvoirs.
➡️ Élisabeth Borne a osé, après le rejet de la motion de censure de justesse : « on a le droit d’employer le mot victoire ». La première ministre présente donc l’échec de cette motion comme une validation de la réforme des retraites et du gouvernement.
➡️ Le préfet de Paris, Laurent Nunez, ancien des services de renseignement : « il y a eu beaucoup de mesure et de proportion » dans les opération de maintien de l’ordre à Paris. Selon lui, « il y avait 1500 manifestants » lundi soir à Paris et 2000 policiers mobilisés. Il a même osé : « il n’y a pas d’interpellation injustifiée » alors que des centaines de personnes ont été raflées en trois nuits dans la capitale, dont deux adolescents autrichiens en voyage scolaire et de nombreux passants.
➡️ Olivier Dussopt, qui a porté avec une arrogance extrême la casse des retraites annonce un « nouveau projet de loi sur le travail et l’emploi » avant l’été. Donc une nouvelle attaque des droits des travailleurs dès les prochaines semaines !
➡️ Aurore Bergé, lors d’un discours au Parlement, a également évoqué une prochaine loi sur la sécurité et le terrorisme qui va encore attenter à nos libertés.

Même minoritaire, détestés, et face au plus grand mouvement social depuis des décennies, ils n’ont aucune limite et comptent aller toujours plus loin dans l’ignominie. Ces gens sont des forcenés qui ne cesseront leurs attaques permanentes que si on les arrête. Il y a urgence.

(posts de Contre Attaque)

jeudi 23 : appel de l’intersyndicale nationale

Bonjour, Ici l’intersyndicale nationale. Nous appelons la population entière à rejoindre, demain jeudi 23 mars, sur l’ensemble du territoire, les cortèges de tête autonomes. Gardez les drapeaux, portez les Kway et les flambeaux. Le pouvoir, camarades, c’est pour ceux qui sont prêts à se baisser pour le ramasser. Demain, nous ramasserons les pavés pour l’attaquer. Cher Emmanuel Macron, grosse tête de con, à l’heure où ce gouvernement et ce système démocratique n’ont de populaire que leur fin, il n’est d’autre représentant du peuple que le peuple lui même. Nous ne craignons plus de nous faire déborder, nous souhaitons faire partie du débordement.

https://iaata.info/jeudi-23-appel-de-l-intersyndicale-nationale-5794.html

Jeudi 23 : appel de la NUPES

Bonjour, ici la NUPES
Suite à la dernière déclaration de Macron, nous avons fini par comprendre qu’on n’est pas en démocratie et qu’il n’y en a en fait jamais eu. Nous avons aussi compris que l’Etat est irréformable et ne peut être que policier, centralisé, autoritaire, anti-démocratique.
De même, le capitalisme, par nature, ne peut pas être réformé, contrôlé ou démocratisé.
Aussi, nous appelons partout en France et au-delà à viser l’Etat et les structures vitales du capitalisme par tous les moyens appropriés, notamment en rejoignant les cortèges de tête en étant masqués et équipés.
Nous ne craignons plus de nous faire déborder, nous souhaitons faire partie du débordement.
La NUPES

💬 AU SUD DE NANTES, LE LYCÉE JEAN PERRIN BLOQUÉ

- La jeunesse déborde : reportage -

Ce mercredi matin, plusieurs dizaines de lycéen-nes ont décidé de (re)bloquer leur lycée. L’établissement scolaire se situe à Rezé, commune limitrophe au sud de Nantes. Les élèves de Jean Perrin sont fortement mobilisé-es depuis le début du mouvement de la réforme des retraites. Une reporter sur place raconte et nous rapporte les témoignages de cette jeunesse révoltée.
Il est tôt ce matin et les poubelles débordent. Plusieurs jeunes de Jean-Perrin les utilisent pour bloquer l’entrée de leur lycée. Des palettes et des barrières sont utilisées. La jeunesse en lutte est bientôt rejointe par des personnes en soutien. Syndicalistes, travailleur-ses, enseignant-es et personnels appuient les blocages. Un professeur amène des brioches, des crêpes sont distribuées. Un peu plus tard dans la matinée quatre parpaings viendront soutenir une grille de barbecue. Dans une ambiance festive, les élèves décident de bloquer la route. Une barricade est érigée au milieu de la voie, un feu de joie allumé.
Sur place, les élèves expriment leur colère contre le gouvernement des riches qui veut mettre au pas et au travail forcé la jeunesse. Retraites, SNU, Parcoursup, 49.3 et déni démocratique, catastrophe climatique, répression policière... les lycéen-nes n’en peuvent plus. Les autorités et les patrons ne leur promettent aucun avenir alors c’est par la force qu’ils et elles iront le chercher. Malgré les violences policières, la détermination grandit dans le camp de la jeunesse.
Ces jeunes nous expliquent être un millier sur la métropole nantaise à être actif au sein du mouvement social, et s’organisent entre lycées. Parmi les autres établissement très mobilisés, le lycée Livet au centre de Nantes ou celui de Bouaye, en périphérie. Un mouvement qui déborde largement le cadre de la question des retraites. Ces élèves appellent à l’auto-organisation à la base et à se défendre des armes de la police et de la répression. Pour cause, ils sont plusieurs d’entre-eux à avoir été blessés par la police ces dernières semaines ou à avoir été arrêtés.
Le président-monarque a mis le feu au poudre. Un-e lycéen-ne prévient : "Macron a dit qu’il fallait que le pays brûle pour que ça change. On obéit au roi". La petite caste au pouvoir peut trembler.

LE PONT DE SAINT-NAZAIRE BLOQUÉ PAR LES GRÉVISTES

Au-dessus de l’Estuaire de la Loire, avec vue sur l’océan : le pont de Saint-Nazaire est l’un des plus longs de France. Il mesure plus de 3 kilomètres. Ce mercredi 22 mars au matin, il est bloqué par les grévistes.
Une barricade a été enflammée par les ouvriers portuaires dans le cadre d’une opération « port mort ». C’est un axe routier très stratégique puisqu’il permet de traverser la Loire en quelques minutes, et il n’y a pas d’autres ponts au-dessus de la Loire avant plusieurs dizaines de kilomètres. Les perturbations sont considérables.
Après l’opération « ville morte » hier à Nantes, et celle menée à Rennes, Caen et Lorient la veille, d’énormes blocages de flux économiques se succèdent en Bretagne.
On bloque tout !

Retraites etc. : sortir de la démonstration et du symbolique pour affecter fortement l’Economie

RAFFINERIES : MACRONCLARE LA GUERRE

Avec les éboueurs, les ouvriers des raffineries sont les fers de lance de la contestation ouvrière en cours. Les raffineries sont mises à l’arrêt et bloquées depuis une semaine, entraînant un début de pénurie d’essence : près de 1200 stations sont actuellement en rupture totale ou partielle. Comme sur tous les plans, le gouvernement tente de passer en force et s’en prend à ce secteur par la répression.

🔵 Violent déblocage à Donges
Une attaque en traître. Alors que la raffinerie est bloquée et occupée depuis une semaine par les grévistes, un escadron de gendarmerie a été envoyé en pleine nuit, à 2h du matin, pour débloquer le terminal pétrolier. Les forces de l’ordre ont tiré des grenades sur les grévistes pour permettre le déchargement d’une cargaison de gasoil. Pour empêcher les grévistes de revenir, les gendarmes ont mis des herses sur la route, après des affrontements qui ont duré jusqu’à 4h du matin. Le pétrolier a pu se connecter au pipe-line pour vider sa cargaison dans les cuves du dépôt. En revanche, les accès routiers au dépôt sont toujours bloqués par des barricades.

🔵 Réquisition à Fos-sur-Mer
Ce mardi, le gouvernement a annoncé la réquisition de travailleurs du dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer afin de relancer les expéditions de carburant. Les réquisitions consistent à forcer un gréviste à aller travailler et ainsi à briser la lutte. Des policiers se présentent au domicile du travailleur et l’emmènent bosser sous la contrainte. C’est une mesure autoritaire et une atteinte au droit de grève. La mesure est prise pour au moins 48h par le gouvernement. Ce midi, des centaines de personnes font face aux CRS envoyés à Fos-sur-Mer pour rouvrir l’accès aux machines.

🔵 Provocations
« Il y aura d’autres réquisitions partout où c’est nécessaire » a asséné ce matin Olivier Véran, porte-parole du gouvernement à la radio. Une provocation de plus, après une nuit marquée par des centaines d’arrestations, notamment à Paris. La semaine dernière, le gouvernement ordonnait la réquisition des éboueurs parisiens et l’attaque des centres de déchets bloqués. Il utilise le 49-3, écrase les manifestations, c’est l’escalade. Tous les moyens d’expression sont anéantis un à un par ce régime autoritaire et minoritaire. Faisons front.

(posts de Contre Attaque)

NOTE : dans d’autres pays, on a pu observer que quand l’outil de travail est endomagé pour une raison ou une autre, le déblocage policier ou la réquisition de force ne permettent pas la reprise.

  • Pourquoi la France est bien une dictature - Après une petite pause tactique qui a consisté à réprimer un peu plus modérément le mouvement social à son début pour éviter un embrasement, le régime macroniste a repris ses bonnes vieilles habitudes : terroriser la population à travers des attaques policières arbitraires, illégales et ultra violentes, arrêter au hasard ses opposants politiques (ou juste des quidams et des enfants étrangers dans la rue), s’en prendre aux journalistes et les empêcher de documenter la répression. Ce type de régime a un nom, un nom que les bourgeois détestent qu’on accole à celui qui les protège car ils trouvent évidemment que ça manque de nuance. Et pourtant… pourtant ça s’appelle une dictature.

BREVES et échos du soulèvement en cours

LA COORDINATION NATIONALE ETUDIANTE APPELLE A UNIFIER TOUTES LES COLERES POUR CONSTRUIRE LA GREVE GENERALE
JEUDI 23 MARS DOIT ÊTRE LE DEPART DE CE MOUVEMENT
Hier 21 mars, en signe de leur volonté d’unification de toutes les colères, la manifestation étudiante est passée par l’incinérateur des éboueurs d’Ivry, la gare d’Austerlitz des cheminots et la faculté de Tolbiac
https://www.facebook.com/humanite.fr/videos/573503368070841

🔴 On est monté d’un level
Un tracteur vient de charger un canon à eau des forces de l’ordre à #Rennes.
Via Twitter

Scène de guérilla au Port du Havre...🔥
(des voitures et vieux bus brûlés)

22 MARS. BLOCAGE DES VOIES FERRÉES A MONTPELLIER

Il a quand même dit qu’on était trop habitué à être aidé à cause de tout ce qu’il nous a offert pendant le confinement, ce qui nous déconnecterait de la réalité 😂
#Macron13h

L’arrogance de Macron est dépassée seulement par sa stupidité

SUMÉ DE L’INTERVENTION DE MACRON 1er :
Bande de sacs à merde, je vais augmenter le nombre de flics pour vous démonter si vous vous rebellez encore, et je vais gouverner par décrets puisque ces connards de députés ne sont pas suffisamment à ma botte...
De rien

Il faudrait que Macron parle plus souvent, on serait plus de 10 millions dans la rue

🔴 FLASH : Le forcené ne veut rien savoir « je n’ai aucun scrupule, aucun regret ». Le dialogue avec les négociateurs a échoué. Intervention imminente du GIGN populaire à l’Elysée où il est retranché.

22 MARS. LE PORT ET LE DEPÔT PETROLIER DE LORIENT EN GREVE ET BLOQUÉS

22 MARS. A TOULOUSE COMME A NICE OU MONTPELLIER, LES MANIFESTANTS OCCUPENT LES VOIES FERREES

🎙 « La Brav-M recherche la violence, lancée dans les rues avec des armes qui brisent des os. Ce sont ceux qui ont tué Malik Oussekine et qui avaient été interdits. »
Arié Alimi, avocat, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’homme.

22 mars : Après Nice et Toulouse, la gare Saint-Charles de Marseille est actuellement occupée.
La France qui bosse n’a pas envie d’écouter Macron…

Rassemblement de dockers, portuaires, cheminots et autres secteurs devant la Raffinerie de Normandie (plus grande de France) où le gouvernement vient d’ordonner des réquisitions. En solidarité, les salariés de l’usine pétrochimique d’en face ont voté l’arrêt des installations.

Manif spontanée dans les rues de Nancy. Des barricades sont érigées.


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