Retraites : Toujours les mêmes vieilles rengaines

Un discours sans cesse martelé

Je ne prendrai qu’un exemple du discours ambiant complètement teinté de novlangue. Inutile de citer les tonnes et gloutonnes d’arguments fallacieux répétés à l’envi par des éditorialistes et médiacrates aux bottes des classes dominantes. Vous les avez tous en tête.

Pour sauver le système par répartition, il faut introduire une dose de capitalisation.
Traduction : il faut tuer le système par répartition.

Il ne faut surtout pas parler d’autres possibilités. Citons-en tout de même quelques unes :

PIB et progression exponentielle
Le lien à visiter (la vidéo) cité avec cet article semble complètement hors de propos puisqu’il évoque la raison de l’absence de visite des extraterrestres. Et pourtant, ce sont les progressions exponentielles qui motive cette absence !
L’une des progressions exponentielles évoquée dans la vidéo concerne la croissance du PIB mondial (la richesse produite). Cette évocation commence à 43’55" du début de la vidéo. Elle montre (cf figure ci dessous) que le PIB mondial double tous les 17 ans.

Ce qui veut par exemple dire qu’au début du 21^e siècle (entre 2000 et 2017), la richesse mondiale fut du même ordre de grandeur que TOUTES les richesses produites précédemment ! (doublement).
Quel pourcentage de ce doublement est allé dans le système de retraite par répartition ?
Vous comprendrez comme tous les médiacrates et ultra riches qu’il est absolument indécent de se poser cette question ! Quelle outrecuidance ! Mes propos montre que je veux faire les poches de certains. De quoi prendre une gifle rapidement ajustée ...

Retraites : Toujours les mêmes vieilles rengaines

Des technologies pour remplacer l’humain

Depuis quelques décennies, l’humain est remplacé par des machines, des ordinateurs.
Ce phénomène transfère les emplois des humains qui cotisent pour les retraites vers des machines et des ordinateurs qui ne cotisent pas. Un système permettant de doubler le PIB comme nous avons pu le voir précédemment.

Ces systèmes accentuent donc le chômage des uns. La prise en charge des allocations n’est pas le fait de ceux qui profitent de cette mécanisation mais de la société en général donc principalement par nous tous. Doubles transferts toujours vers les mêmes poches sans fonds.

Pour recevoir des gifles, demandez comme moi que les machines et ordinateurs contribuent aux systèmes sociaux, retraites comprises !

Je termine cette petite litanie par un dernier chapitre qui n’a qu’un titre et quasiment pas de développement (laissé à votre imagination) :

Avez-vous entendu parler des IA ?
Quand ceux d’en haut pensent les changements et se font des couilles en or,
Les gens d’en bas changent les pansements et mangent des nouilles encore !