SE RÉVEILLER VITE... OU TOUT PERDRE
un texte de Julien Salingue :
À Nantes, une charge des flics, lors de la fête de la musique, provoque la panique, les gens sautent dans la Loire, Steve n’est jamais reparu.
À Paris, des militant·e·s pour le climat, assis sur un pont, se font gazer à bout portant par les flics.
À Clichy, un journaliste se fait dégager violemment par les flics alors qu’il veut filmer une action contre Amazon.
À Paris, des urgentistes en manifestation se font embarquer par les flics alors qu’ils et elles menacent de s’injecter de l’insuline à dose mortelle.
À Dijon, la rectrice annonce qu’elle veut envoyer les flics chez les enseignant·e·s qui font la grève des corrections.
À Rouen, un Gilet jaune se prend des coups de taser avant d’être embarqué par les flics pour un contrôle d’identité parce qu’il est en train de distribuer des tracts.
À Alger, une autopsie de Zineb Redouane, morte le 2 décembre à Marseille, fait état d’un « important traumatisme facial imputable à l’impact d’un projectile non pénétrant (...) pouvant correspondre à une grenade lacrymogène » lancée par les flics.
À Paris, un délégué syndical se retrouve en garde à vue après avoir été réveillé par les flics à 6h du matin, suite à une action au siège national de La Poste.
À Lille, lors d’une manifestation des Gilets jaunes, les flics matraquent et interpellent un homme en fauteuil roulant après lui avoir retourné son fauteuil.
À Rennes, on apprend que l’arme du flic qui a tué Babacar Gueye en novembre 2015 a été détruite « par erreur » alors que l’enquête n’est pas finie.
Je m’arrête là, mais j’aurais pu continuer.
10 informations dont la plus ancienne date d’il y a moins de 15 jours.
S’il n’y a pas de prise conscience et de réaction collectives, on va vraiment, vraiment, prendre tou·te·s très cher.