L’Etat veut fortement inciter à l’utilisation de son « Espace numérique de santé » en l’activant par défaut (historique du projet). Ce qui veut dire qu’il faut faire une démarche active pour le refuser.
Les courriers informant de cette espace numérique nous parviendront dans les semaines et mois qui viennent (suivant les départements), et on a seulement 6 semaines pour refuser.
Pour limiter le fichage et la numérisation de tout, et empêcher que nos données personnelles puissent servir à des start up à but lucratif, il est bon de refuser ce machin numérique technocratique de plus, voici comment faire :
- 1er janvier 2022 : l’espace numérique de santé est mis en oeuvre - Le dossier médical partagé est intégré à l’espace numérique de santé
- Dites « Non ! » - « Espace numérique de santé » : comment refuser le pillage automatisé de vos données
- Refusons en masse l’« Espace numérique de santé » programmé par l’Etat
- Refuser le tout numérique, le fichage et les données personnelles livrées aux start up
Le secteur lucratif de la santé, comme tous les secteurs (école, agriculture, police...), sont investis par les technologies numériques, à la fois par l’Etat pour augmenter son contrôle tout en diminuant les coûts, et par des entreprises pour extraire de nouvelles ressources indispensables au maintien de la valorisation du capital.
Les utilisateurs alimentent eux-mêmes bénévolement avec leurs données le Big data, qui sert ensuite aux entreprises pour vendre services, applications, contrats personnalisés, médecine à distance, etc.
Cette tendance est intrinsèque aux besoins de la civilisation industrielle, elle ne fera donc que s’approfondir. On peut parfois y échapper, stopper temporairement un projet, ralentir un peu sa progression, mais le problème est structurel.
Soit on change complètement de société, soit on sera de plus en plus submergé, dominé, tracé, classé par ses technologies et les organismes qui les gèrent, avec une dépendance accrue au techno-monde, une déshumanisation générale, une réduction des humains à une marchandise gérée par des flux de données et de « conseils » « personnalisés » vendus par des start up à l’aide d’un moulinage de l’analyse algorithmique nombreuses données.
Sans parler des atteintes à la nature du fait de l’énergie et de l’extraction des minerais nécessaires pour faire tourner les ordinateurs, les serveurs, les mégacalculs et stockages de données nécessaires aux Big Data et aux IA.
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