Les exilé.e.s payent un très très lourd tribu à la guerre sans merci qui leur est menée par la cynique et violente union européenne afin que les grands groupes d’armements et de haute technologie européens s’enrichissent (via Frontex and co) et au passage financent des dictatures et autres pays autoritaires.
Sur ce sujet, la pièce « Ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu » de Nimis Groupe qui a été projetée pour l’ouverture de la quinzaine de l’exil est édifiante, la pièce « Voyage Voyage » jouée à « The Guingette is Back » samedi dernier à Crest également.
Macron, LREM et ses députés, et tout ceux qui les soutiennent encore sont complices de ce business monstrueux mené au prix de nombreuses vies humaines et de souffrances indicibles. Pour eux, la Croissance et le prétexte de la « préservation des emplois » passent bien avant le respect de la dignité humaine et le droit d’asile et de choisir librement où aller sur Terre.
Avec les nouvelles lois « asile et immigration », le fascisme de l’état français s’affirme et s’ancre dans le double langage et la violence institutionnelle. Voir le rapport du Gisti, et cet article de Jeune Afrique.
En france, des personnes solidaires sont pourchassées par l’état, ses lois, Gérard Collomb et les policiers organisés en bandes armées
Bastien, Benoit, Eleonora, Juan, Lisa, Mathieu et Théo vont être jugé·e·s le 8 novembre 2018 au tribunal de Gap. Poursuivis pour « aide à l’entrée d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire national, en bande organisée », ils risquent jusqu’à 10 ans de prison et 750 000 euros d’amende. Leur seul tort : avoir participé à une marche solidaire pour dénoncer les agissements de Génération identitaire qui bloquait la frontière au col de l’Echelle pour s’en prendre à des personnes exilées.
La suite sur l’article de la Cimade et vous trouverez des infos sur les luttes contre les frontières dans les Hautes-Alpes sur Vallées en lutte, car hélas la réalité est bien pire que ce que nous pouvons imaginer.