Le tribunal administratif de Grenoble a prononcé l’annulation de l’élection municpale de Crest.
Mr Mariton ayant a priori fait appel (en fait ça reste à confirmer), ce jugement est suspendu pour l’instant.
On observe que Mr Mariton se défend souvent dans la presse en affirmant que ce qui lui est reproché ne concerne, selon lui, que des bonnes actions pour la ville sans arrière pensée ni en profitant que tout était à l’arrêt du fait de la pandémie. Ce n’est pas l’avis, motivé, du tribunal de Grenoble.
Mais par ailleurs, quand on voit le jugement du tribunal, on peut faire deux observations en lisant les extraits ci-dessous :
- Quelques précisions sur le jugement d’annulation de l’élection municipale de Crest
- Extrait du jugement du tribunal de Grenoble, 16 octobre 2020
1. Le tribunal a rejeté plusieurs points complémentaires pour une question de délai, de pure forme. Ce qui veut dire qu’ils n’ont pas été examinés. (point 3)
On ne sait pas du coup s’ils sont valides ou pas. Ils pourraient très bien l’être, ou pas.
2. Le tribunal rejette la requête d’inéligibilité de Mr Mariton (point 12) en disant qu’il ne retient pas qu’il se serait livré, personnellement, à des manoeuvres frauduleuses. Si on comprend bien le jugement, ça n’excluerait donc pas forcément que des membres de la liste « Parce que nous aimons Crest » ou/et de ses soutiens se soient eux livrés à des manoeuvres frauduleuses dans le cadre de l’élection.
Disons que ça entacherait alors quelque peu son entourage proche, et donc par ricochet l’élection.
Suite au Conseil d’Etat, où on verra si le jugement du tribunal de Grenoble est confirmé.
Face à une telle polémique et à cette annulation au tribunal administratif, un démocrate aurait déjà démissionné sans se représenter.
D’autant qu’on sait bien que dans ce genre d’affaires électorales, il y a toujours de nombreux habitants qui n’osent pas témoigner des magouilles éventuelles, par peur de se mettre en avant ou par peur d’éventuelles « représailles ».
Dans une véritable démocratie, on peut imaginer que ce seraient les idées qui compteraient avant tout et pas les candidats (qui d’ailleurs ne seraient que des mandatés transitoires et révocables, et pas des Roitelets jouissant de pouvoirs bien trop exhorbitants), une élection litigieuse serait donc annulée sans possibilité de recours, et les coupables du litige interdits de se représenter, à vie.
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