Les milliardaires « verts » sont derrière le réseau d’activistes professionnels qui a amené à la suppression du documentaire « Planet of the Humans » - Le film « Planet of the Humans », produit par Michael Moore, a fait l’objet d’une campagne de suppression coordonnée, menée par des militants pour le climat professionnels soutenus par les mêmes milliardaires « verts », investisseurs de Wall Street, industriels et fondations familiales que dans le film.
Nous devons reprendre le contrôle de notre mouvement environnemental et de notre avenir des mains des milliardaires et de leur guerre permanente contre la planète Terre. Ils ne sont pas nos amis.
Jeff Gibbs, directeur de « Planet of the Humans
Extraits de l’article :
Le tollé de « Planet of the Humans » a également été dû au fait que les énergies renouvelables y sont présentées comme des sources d’énergie très imparfaites qui sont également corrosives pour l’environnement. Bon nombre de ces attaques ont accusé la présentation des énergies solaires et éoliennes dans le film d’être dépassée et remplie de désinformation. Curieusement, les militants professionnels qui ont coordonné la campagne pour enterrer « Planet of the Humans » ont occulté un tiers entier du documentaire qui portait sur la corruption et la cooptation des politiques environnementales par les fondations « vertes » et les investisseurs « verts ». Comme le révélera cette enquête, ces militants pour la justice climatique étaient liés par le soutien des mêmes fondations familiales, des investisseurs milliardaires et des intérêts industriels qui sont épinglés dans le film. »
Mais la présentation des sources d’énergie renouvelables dans « Planet of the Humans » était-elle vraiment fausse ? L’économiste écologique William Rees a affirmé que « malgré la croissance rapide de la production éolienne et solaire, la transition vers l’énergie verte ne se produit pas ». Cela pourrait être dû au fait que le but est de poursuivre la croissance énergétique au lieu de la freiner. Rees a souligné que l’augmentation de la demande mondiale d’électricité l’année dernière « a dépassé la production totale de l’ensemble des installations solaires accumulées depuis 30 ans dans le monde ».
Même les écologistes mainstream reconnaissent que la dépendance croissante à l’égard des énergies renouvelables « signifie beaucoup d’exploitation minière sale » pour extraire les minerais nécessaires aux batteries électriques et aux cellules solaires. Cette perspective a suscité l’enthousiasme au sein de l’industrie minière, l’éditeur de Mining.com, Frik Els, qualifiant les porte-parole du Green New Deal, Alexandria Ocasio-Cortez et Greta Thunberg, d’ »héroïnes improbables de l’industrie minière ».
- Quand un documentaire qui critique les énergies renouvelables industrielles est censuré...
- Planet of Humans
La tactique de désinvestissement des combustibles fossiles est au cœur du plan du mouvement dit de justice climatique pour vaincre l’industrie des combustibles fossiles. Lancée par le site 350.org de Bill McKibben et une coalition de militants professionnels peu après la réélection du président Barack Obama en 2012, la campagne a conduit des institutions comme l’université d’Oxford et Goldman Sachs à résilier leurs participations financières dans les sociétés pétrolières et gazières.
Des militants comme McKibben ont simultanément encouragé leurs soutiens à investir dans des fonds censés être exempts d’investissements dans les énergies fossiles. »Planet of the Humans » a procédé à un démontage en règle de cette tactique, démontrant ainsi comment les fonds d’investissement approuvés par 350.org se sont engagés dans un jeu de passe-passe dans lequel les actifs liés aux combustibles fossiles sont simplement remplacés par des investissements dans le plastique, dans les mines, dans les infrastructures des sociétés pétrolières et gazières, et dans la biomasse.
Dans ce qui est peut-être la scène la plus accablante du film, le narrateur Jeff Gibbs détaille comment McKibben a conseillé aux membres de 350.org de placer leur argent vers le Green Century Fund, un fond d’investissement qui se targue d’être « entièrement détenu par des organisations environnementales et de santé publique à but non lucratif », et exempt d’actions liées aux combustibles fossiles.
Cependant, comme l’a révélé « Planet of the Humans », les actions du Green Century Funds contiennent de gros investissements dans des sociétés minières, des sociétés d’infrastructures pétrolières et gazières, dont un exploitant de sables bitumineux, le géant des biocarburants Archer Daniels Midland, McDonald’s, Coca Cola (le premier fabriquant de pollution plastique au monde), des géants de l’exploitation forestière et de grandes banques, de Bank of America à HSBC.
Pour avoir soulevé des questions sur l’efficacité et le coût environnemental de tels dispositifs d’énergies renouvelables et proposé une solution explicitement anticapitaliste à la destruction de la planète par les entreprises, les auteurs de » Planet of the Humans » ont été passés au crible par un réseau d’activistes professionnels du climat, d’investisseurs milliardaires et d’employés de l’industrie.Aujourd’hui, alors que la campagne Biden promet un nouveau flot de subventions et d’allégements fiscaux en faveur des énergies renouvelables sous les auspices d’un plan d’énergie « propre », le public reste dans l’ignorance de ce à quoi il s’engage. Même si ce programme ambitieux ne parvient pas à produire un bénéfice substantiel pour l’environnement, il promet à une classe croissante d’investisseurs verts une nouvelle occasion de s’engraisser convenablement.
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