1 : Choisir une région peu peuplée, à potentiel de contestation faible et économiquement sinistrée, rendant l’argument de la création d’emploi imparable.
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2 : Communiquer sur le projet le plus tardivement possible. Créer des éléments de langage favorables au projet. On parlera de stockage géologique en profondeur et non d’enfouissement, on parlera de colis et pas de poubelles de déchets. On parlera de laboratoire et pas de centre d’enfouissement.
3 : Faciliter l’acceptation des collectivités locales, des associations, des entreprises en les arrosant de fonds pour refaire leur route, leur salle des fêtes, leur éclairage public, leur local...
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4 : Conditionner les prêts bancaires locaux et individuels à l’acceptation du fond GIP financé par l’ANDRA.
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5 : se servir de la Commission Nationale du Débat Public censée être indépendante pour faire passer l’utilité du projet auprès de la population.
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6 : Mener des actions de greenwashing vers la population et la jeunesse, par exemple par la mise en place d’expos « écolos ». Y convier notamment les élèves des écoles, collèges, lycées.
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7 : Criminaliser les opposant.e.s, les faire passer pour des terroristes, des gens dangereux, surveiller massivement toute opposition.
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8 : Vider la région de ces habitant.e.s en fermant des établissements scolaires
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et en empêchant par exemple les militant.e.s de venir s’installer grâce au rachat des maisons en vente et parfois, à leur destruction.
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9 : Favoriser l’émergence médiatique d’un expert « écolo compatible » matraquant l’impossibilité de faire sans le nucléaire.
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