Pesticides toxiques même à très faible dose : on ne peut pas arrêter de manger ni de boire !

Tandis que les plastiques disséminent des substances toxiques partout - Bienvenue dans une société toxique - Consommer bio n’est pas une solution durable

mercredi 15 décembre 2021, par Les Indiens du Futur.

Ca fait très longtemps que des écologistes et autres alertent sur la toxicité des nombreux produits fabriqués par l’industrie : plastiques, pesticides, produits chimiques...
Mais les Etats, le système industriel et le capitalisme s’en moquent car ils veulent exister quoi qu’il en coûte aux humains et aux autres vivants, alors tout continue, il faut que la Machine tourne sans entrave et que le volume d’argent augmente.
Ils se contentent de masquer les problèmes, de les minimiser, d’édicter des normes improbables qui ne tiennent pas compte de la réalité, des faibles doses et des effets coktails, de jeter le doute, de remplacer des molécules toxiques par d’autres toujours plus nombreuses, et de favoriser l’industrie au lieu des techniques low-tech respectueuses du vivant.

Pesticides toxiques même à très faible dose : on ne peut pas arrêter de manger ni de boire !
Les pollutions sont partout, et elles ne diminueront pas

- Quelques exemples récents :

  • Tours : des chercheurs mettent en évidence la toxicité des pesticides sur la moelle osseuse, même en très faible quantité - Les chercheurs de l’équipe LNOx, dépendant de l’université de Tours, viennent de publier un article dans la revue "Cancers". Ils y établissent un lien entre l’exposition à de faibles doses de pesticides et une maladie de la moelle osseuse pouvant se transformer en leucémie. (...) On a pris des doses qui sont considérées comme non dangereuses quand elles sont prises indépendamment, et on les a testées ensemble. (...) On ne va pas dire à la population d’arrêter de manger et de boire ! (...)
  • Alerte sur les substances toxiques disséminées par les plastiques - Deux études internationales relèvent la présence d’additifs dangereux pour la santé et l’environnement dans les granulés servant de base à la production du plastique, jusqu’à son recyclage. (...) Pour obtenir le panorama le plus complet, l’IPEN a collecté des granulés dans 35 pays au cours des trois dernières années. Des larmes de sirènes ont été prélevées sur 22 plages en Afrique, Amérique, Asie, Australie, Europe et dans les Caraïbes. Premier constat, aucune zone du monde n’est épargnée par cette pollution. En Europe, selon les calculs de la Commission européenne, environ 265 000 granulés finissent accidentellement dans l’océan chaque seconde, « perdus » par l’industrie lors des phases de production, de transport, de stockage ou de recyclage. Au niveau mondial, on estime à plus de 250 000 tonnes la quantité de granulés rejetés chaque année dans les milieux aquatiques. (...) Les résultats montrent que la contamination est généralisée : les échantillons prélevés sur toutes les plages contiennent tous les dix BUV et les treize PCB inclus dans l’étude. Conclusion du professeur Hideshige Takada, qui a piloté l’expertise : « La pollution plastique s’accompagne d’une pollution chimique : en agissant comme un vecteur pour des additifs toxiques comme les BUV, les granulés menacent la santé et l’environnement avant même que les produits n’arrivent sur le marché et n’atteignent le consommateur. » (...) Comme pour le climat, le temps presse : au rythme actuel, la quantité de déchets plastiques déversés dans l’océan devrait quintupler d’ici à 2030, et dépasser plus de 50 millions de tonnes par an.

Les médias du pouvoir comme Le Monde, les politicards et les capitalistes nous font sans cesse de belles promesses de régulations et de "transitions", mais la réalité est que tout empire et que la situation est totalement et structurellement incontrôlable. Ce constat peut se faire dans tous les domaines : emploi, logement, pollutions, maladies de civilisation, climat, protection des écosystèmes, politique...

Des gens croient trouver le salut en mangeant totalement bio ou en vivant en marge, mais les pollutions sont partout, dans l’air, les sols, l’eau. Et de toute façon, même si on vit dans une région isolée en ayant les moyens financiers de consommer que du bio et du non-industriel, les dévastations des écosystèmes et les catastrophes climatiques se chargeront de massacrer un jour ou l’autre les « privilégiés » qui auront réussi à échapper temporairement aux innombrables pollutions chimiques.
Il n’y a pas d’échappatoire, il n’y a pas de planète B.
La civilisation industrielle a BESOIN de multiples produits chimiques toxiques et de pesticides, il ne peut pas PAS en être autrement, il n’y a pas d’échappatoires par des normes et de supposés meilleurs dosages sous assistance numérique. Il n’existe pas de système industriel bio et propre, ça n’est pas possible. Une société de masse techno-capitaliste ne peut pas PAS être soutenable, verte, démocratique et éthique, ce n’est pas possible.

C’est comme la planète Terre, elle est ronde, on ne peut pas la rendre plate.
Le système techno-industriel productiviste est destructeur et polluant par essence, on ne peut pas le rendre non-destructeur, donc il est vain, stupide et suicidaire de s’adresser aux dirigeants politiques et économiques pour les enjoindre de rendre « vert-éthique » le système en place, ils ne le voudront pas, et de toute façon ils ne pourront pas vu que c’est impossible.

Pesticides toxiques même à très faible dose : on ne peut pas arrêter de manger ni de boire !
Le système en place a BESOIN d’innombrables substances toxiques - Veut-on garder les fondements du système en place ?

Donc soit un maximum de monde se bat collectivement avec acharnement pour détruire/démanteler/bloquer ce système irréformable et néfaste à la racine, soit on en subit/subira les effets destructeurs chacun son tour, ou tous en même temps durant les crises d’ampleur (dont la pandémie de coronavirus est un apéritif relativement « bénin » par rapport à ce qui est en cours).
Que ça nous plaise ou pas, il n’y a PAS d’autres alternatives.


Répondre à cet article

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
[Se connecter]
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Partagez la page

Site réalisé avec SPIP | | Plan du site | Drôme infos locales | Articles | Thèmes | Présentation | Contact | Rechercher | Mentions légales | Suivre la vie du site RSS 2.0
Médial local d'information et d'expression libre pour la Drôme et ses vallées, journal local de contre-pouvoir à but non-lucratif, média participatif indépendant :
Valence, Romans-sur-Isère, Montélimar, Crest, Saillans, Die, Dieulefit, Vercheny, Grane, Eurre, Loriol, Livron, Aouste sur Sye, Mirabel et Blacons, Piegros la Clastre, Beaufort sur Gervanne, Allex, Divajeu, Saou, Suze, Upie, Pontaix, Barsac, St Benois en Diois, Aurel...
Vous avez le droit de reproduire les contenus de ce site à condition de citer la source et qu'il s'agisse d'utilisations non-commerciales
Copyleft