Le 14 mai 2022 une importante manif carnavalesque a eu lieu à Pertuis contre un projet de zone industrielle destructeur de terres agricoles et naturel.
Des actions plus offensives ont eu lieu également ce jour là, elles n’ont pas été du goût de tout le monde :
- Vaucluse. Un carnaval contre l’extension d’une zone d’activité, une personne interpellée
- Les zadistes de Pertuis attaquent : gros dégâts et gendarmes caillassés
Un carnaval de zadistes a dégénéré, à Pertuis, le 14 mai. Plusieurs centaines de personnes ont saccagé des vendangeuses dans l’entreprise Pellenc et ont caillassé les gendarmes. Un homme a été arrêté parce qu’il urinait devant les militaires, les poches pleines de pierres. - Un week-end de charivari à la ZAP de Pertuis - Ce week-end, la Confédération paysanne et 32 autres collectifs ont appelé à deux jours de mobilisation sur la zone à protéger de Pertuis (Vaucluse). Plus d’un millier de personnes ont fait le déplacement, selon les militants, contre l’extension de la zone industrielle.
France Bleu met en avant un témoignage de personnes pacifistes critiquent sur ces dégradations, pourtant il semble que ça na pas choqué la plupart des autres participant.e.s.
Un communiqué revendicatif de ces actions de dégradation contre des machines agricoles a été publié par "des écologistes" :
Pertuis (Vaucluse) : Contre-attaque partout – pourquoi nous avons sabotés les machines de Pellenc ?
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Le 14 mai 2022 avait lieu le Charivari, un carnaval-manifestation pour protester contre ce projet et défendre la ZAP face aux menaces d’expulsions. L’itinéraire se terminant près d’un site de stockage de Pellenc nous avons décidé d’attaquer son capital en s’en prenant aux vendangeuses exposées. Les vitres des machines sont parties en éclats, des câbles ont été arrachés, les carrosseries ont étés cabossés et de la peinture a recouvert la dizaine de monstres mécaniques. Ces vendangeuses représentent le remplacement du travail humain par la robotisation croissante de l’agriculture, l’exploitation de minerais rares pour leur fabrication, l’utilisation d’énergies fossiles pour leur fonctionnement et l’endettement à vie des agriculteurs-ices.
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Le mouvement écologiste a devant lui une responsabilité historique : l’ampleur du ravage s’étend de jour en jour. Face à cela, nous nous retrouvons piégé-es dans la défense éternelle de « l’environnement » à l’aide d’outils désuets accordés par le système. A Pertuis, depuis quelques années, les actions s’enchaînent pour empêcher la mise en place du projet : recours juridiques, plantations collectives, manifestations, occupations… Pendant ce temps le ravage se poursuit partout ailleurs et le projet d’extension ne semble pas être suspendu. Au niveau local, si les tactiques défensives ne doivent pas être abandonnées elles doivent s’articuler avec des tactiques plus offensives. Sans cela nous nous retrouvons devant l’impossibilité d’établir des rapports de force. En parallèle, les luttes locales doivent élargir leurs ambitions : si nous luttons pour conserver des terres nous devons comprendre que leur destruction s’inscrit dans la logique capitaliste
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