Alors qu’on est sidéré, agacé ou obnubilé par la pandémie de Covid-19, sa gestion autoritaire-sécuritaire et les possibles vaccins, les castrophes socio-écologico-climatiques produites par la civilisation industrielle poursuivent leurs avancées, et préparent hélas des désastres bien pires encore ...si on laisse faire le système en place et ses dirigeants ou qu’on espère qu’il pourrait se réformer ou qu’on pourrait le garder en le rendant « bio-vert-durable » moyennant quelques ajustements techniques.
Chaque année, mêmes constats (en pire), et on ne voit toujours pas à l’horizon de mouvement de résistance et de rupture radicale capable d’arrêter la mégamachine. Pourtant on a le choix.
- Pendant ce temps : réchauffement climatique catastrophique en vue, 2020 année record
- On n’a pas le choix on subit ?
- Climat : vers un réchauffement « catastrophique », alerte l’ONU - L’année 2020 a égalisé 2016 sur l’échelle des années les plus chaudes dans le monde, malgré le refroidissement provoqué en fin d’année par le phénomène océanique naturel de La Niña.
- « Il faut arrêter cette machine infernale du réchauffement climatique » - A moins de contenir les émissions de CO2, une large partie de la planète risque de devenir inhabitable, prévient le climatologue Jean-Pascal van Ypersele.
- Pendant ce temps : réchauffement climatique catastrophique en vue, 2020 année record
- COVID : la casserole frémit - Un peu de sel et ça va bouillir bientôt
Climat déréglé qui risque de rendre la planète inhabitable, incendies géants, pollutions, extermination d’animaux et d’espèces, exploitation capitaliste, tyrannie... ’’On n’a pas le choix, on subit" entend-on souvent.
Vraiment ?
S’il est vrai qu’à l’instant T on subit, s’il est vrai qu’en conservant la civilisation indutrielle, nous et les autres vivants allons subir des désastres croissants et qu’on ne pourra pas y échapper, on a en revanche le choix de se rebeller ou pas contre le système en place, on a le choix de démolir et stopper ou pas la civilisation industrielle, on a le choix de se lamenter sur ses graves conséquences en espérant un jour une amélioration miracle provenant des martiens ou d’entrer en résistance pour s’attaquer aux causes des carnages et les faire cesser.
La résignation et la soumission prennent souvent le masque de la sagesse pour que la conscience personnelle supporte mieux le renoncement à se battre.
- Pendant ce temps : réchauffement climatique catastrophique en vue, 2020 année record
- Ayez confiance aux pyromanes endurcis financés par des fabriquants de napalm pour éteindre l’incendie
On a le choix de croire encore aux mirages technologiques censés paliés aux désastres produits par la technocratie, ou mener des luttes anti-ndustrielles et contre tous les projets inutiles.
On a le choix de croire que les pyromanes endurcis financés par les lobbys du napalm (tous les dirigeants étatistes et capitalistes et leurs valets) pourraient devenir des pompiers bienveillants, ou on peut les virer tous, les empêcher de revenir en construisant des sociétés vivables.
On a le choix de laisser encore nos vies et celles des autres vivants entre les mains de sociopathes extrémistes qui ont prouvé abondamment leur volonté de garder le même modèle criminel, ou pas.
On a le choix de faire l’autruche en espérant que les catastrophes climatique et écologiques mondiales nous épargneront en contournant notre maison ou s’arrêteront à la frontière, ou d’accepter de voir la réalité et les options radicales de résistance.
On a le choix de vouloir conserver à tout prix les dogmes anciens et désastreux de la civilisation industrielle, ou d’avoir le courage de les remettre en cause.
On a le choix d’être suicidaire, attentiste ou je m’enfoutiste, ou révolté et engagé.
On a peut-être encore le choix, mais après, un jour, demain, ce sera trop tard, on pourra seulement subir.
- Pendant ce temps : réchauffement climatique catastrophique en vue, 2020 année record
- Un verre d’eau fraîche, la clim, une combi réfrigérante et tout ira bien
La civilisation industrielle a déjà détruit ou compromis énormément de choses, et les processus en court vont produire leur lot de désastres inévitables, jusqu’à rendre la planète inhabitable pour la plupart des espèces actuelles, à moins qu’on enraye la Machine. Plus tôt ce sera plus il sera possible de « s’en tirer » sans « trop » de dommages supplémentaires.
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