Passer à l’offensive : la stratégie de la Guérilla Ecologique Décisive

Des réflexions essentielles impossibles à négliger

lundi 17 octobre 2022, par GED partout.

La Guérilla Écologique Décisive (GED) est la stratégie d’un mouvement qui a trop longtemps été sur la défensive. C’est le cri de guerre de personnes qui refusent de perdre une bataille de plus, le dernier ressort d’un mouvement isolé et las de ne jamais voir la fin des batailles légales et des blocus.
La stratégie GED procède de stratégies militaires, de tactiques de rebellion, d’analyse des mouvements de résistances historiques, d’insurrection, et de libération nationale. Les principes planifiés dans ces pages reprennent les principes solides d’une guerre asymétrique, où l’un des camps est infiniment plus puissant que l’autre. Si d’autres combats furent asymétriques, celui-ci l’est d’autant plus qu’il concerne la vie et la mort de nombreuses espèces sur l’ensemble de la planète.

Les stratégies et tactiques expliquées dans la GED ont été enseignées à des officiers militaires dans des lieux tels que la Military Academy à West Point pour une simple raison : elles sont extrêmement efficaces.

Lors de son procès en Afrique du Sud en 1964 pour ses actions contre le régime de l’apartheid, Nelson Mandela a déclaré : « Je ne nie pas avoir planifié des actes de sabotage. Mais je ne les ai pas planifiés dans un esprit de témérité, ni par amour de la violence. Je les ai planifiés après avoir constaté calmement et sobrement la situation politique qui se présentait après beaucoup d’années de tyrannie, d’exploitation et d’oppression de mon peuple par les Blancs. »

Nous vous invitons à lire cette stratégie, et à entreprendre cette même constatation calme et sobre de la situation qui nous fait face. Le temps nous est compté.
(...)
- SUITE

Guérilla Ecologique Décisive : résumé en image
Les étapes de la GED

En plus grand :

Guérilla Ecologique Décisive : résumé en image
Les étapes de la GED

- Qu’on aime ou pas DGR, ces réflexions ne peuvent pas êtres négligées.

- En complément voir par exemple le livre de Baschet qui évoque la possibilité de profiter d’un affaiblissement du capitalisme pour l’achever.

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Forum de l’article

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  • Passer à l’offensive : la stratégie de la Guérilla Ecologique Décisive Le 17 octobre 2022 à 13:36, par simon

    Qui a décrété que ces « réflexions » ne "peuvent pas être négligées ?
    En tout cas on n’aperçoit DGR que dans des livres et des pamphlets, qu’elle donne l’exemple sur le terrain !

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    • Passer à l’offensive : la stratégie de la Guérilla Ecologique Décisive Le 20 octobre 2022 à 10:51, par Le concombre masqué

      « Concombre masqué » et non « Concombre tout court ». Apparemment, il vous manque une référence.
      Je vous cite : « Sinon, apparemment vous n’avez pas compris ce que signifiait « civilisation » dans ce contexte là. C’est pas équivalent à « société », « civilisation » c’est un certain type de société, de système social, de culture. Ce mot a souvent un double sens, vous n’avez retenu que celui assimilant civilisation à tout type de société humaine. »
      Probablement ne parlons nous pas la même langue. Perso, je ne maîtrise pas la novlangue. Dans le parler commun, civilisation n’est pas société. Quel est votre sabir ? Sophistique : à pensée amphigourique, expression confuse… ou dissimulation.
      « sur votre 2e comment. :
      vous parlez sans doute de ce formulaire ci ? »
      C’est tout à fait à ce questionnaire commercialo-trotskyste destiné à recueillir des info sur les gogo.tte.s qui le remplissent et permette à quelque organisation centralisée, verticale, clandestine de se constituer une base de données.
      « en fait, vous n’aimez pas DGR par principe, c’est votre droit ».
      Argument creux classique, la pétition de principe vicieuse, le « double bind » sans issue. Je vous cit encore : « alors vous ne prenez pas la peine d’argumenter ou de lire/comprendre l’article sur la GED, alors à ce compte la dites-le ça sera plus clair ».
      A part des pétitions de principe et votre amour transi pour ce mouvement ultra-réac, où sont vos arguments ? Vous n’avez pas compris , oublié, pas appris, que le stalinisme a commencé sur ces mêmes bases… clandestinité, verticalité, opacité. Où sont vos arguments, à part la croyance en la soumission volontaire au chef DGR, quand on vous voit collectivement faire les même erreurs qui ont conduit le XXe siècle à la catastrophe verticaliste (communismen, capitalisme).
      Mais voici le bouquet : « pour ce qui est de DGR et de ses membres je n’en pense pas gd chose vu je ne les connais pas ni rencontré. »
      Ni vu ni rencontré mais prêt à marcher en cadence derrière l’élité révolutionnaire ? Un, deux, un, deux, un, deux

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      • Passer à l’offensive : la stratégie de la Guérilla Ecologique Décisive Le 21 octobre 2022 à 00:30, par GED partout

        ok, je vois donc inutile de continuer à discutailler.
        Alors tchao cher concombre

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        • Passer à l’offensive : la stratégie de la Guérilla Ecologique Décisive Le 21 octobre 2022 à 08:33, par Le concombre masqué

          Cher Ged partout,

          Merci de votre réponse qui confirme mon propos : « discutailler » - à quoi peut donc bien servir le débat - (quand j’entends parler de débat, je sors mon révolver...) et cet argument décisif dans sa clarté et sa précision« allez tchao », soit dit autrement, circulez, y a rien à voir (même le style, 4 mots pour tout dire, est profondément significatif. Manque juste la matraque !) Avec le Covid, on a vu converger Trump, Bolsonaro, Poutine et Xi Jinping et les anars libertariens, le tout ayant depuis fort longtemps d’importantes accointances. Merci donc de confirmer que c’est bien dans ce camp là, celui des fachos en pleine entreprise d’infiltration, que vous vous reconnaissez.

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          • Passer à l’offensive : la stratégie de la Guérilla Ecologique Décisive Le 21 octobre 2022 à 11:21, par GED partout

            Je pourrais répéter ce que j’ai déjà dit, dire que vous m’accolez des tas de qualificatifs désobligeants sans me connaître et sans chercher à comprendre ce que je dis ni le présent article, mais je le ferai pas. Car discutailler sur internet est stérile dans au moins 90 % des cas .
            Donc tchao cher Concombre

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          • Passer à l’offensive : la stratégie de la Guérilla Ecologique Décisive Le 21 octobre 2022 à 12:16, par Heska

            Concombre, je ne vais pas rentrer dans le débat GED (d’une part je trouve le fameux questionnaire particulièrement mal venu et intrusif, d’autre part je considère aussi le boulot de DGR comme une boîte à outil qui peut inspirer certaines personnes et leur éviter trop de déboires). Par contre le coup des anars libertairens, vous n’êtes pas le premier à en parler et je vais redire ce que j’ai déjà expliqué sur ce site : cela n’existe pas !

            Les anarchistes sont contre l’Etat et contre la propriété privée des moyens de production et les libertariens sont contre l’Etat et favorables à la propriété privée des moyens de production. Ca fait une sacrée différence qui ne devrait pas permettre honnêtement les amalgames. Quant à Trump, faut arrêter, il n’est ni anarchiste (pas besoin d’explication je crois) ni libertarien (même si il a entraîné nombre d’entre eux dans ses délires). Trump s’est appuyé, comme tous les présidents US avant et après lui, sur la force de l’Etat américain pour favoriser les entreprises US et perpétuer l’empire, une attitude bien peu « libertairienne » quand on y réfléchit.

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            • Passer à l’offensive : la stratégie de la Guérilla Ecologique Décisive Le 21 octobre 2022 à 15:08, par Le concombre masqué

              Heska,

              Sans m’autoriser à vous contredire, vous êtes mal informé. « L’Etat, c’est la guerre ». Voilà une assertion bien libertarienne qu’on trouve sur le site de l’Institut libertarien Mises. Etat qu’il faut détruire, comme le souhaiterait Trump et ses groupies, Mme. Thatcher ou l’irregrettable Liz Truss. Libertariens façon Bezos ou Musk partagent bizarrement - là encore, vous êtes mal informé - les mêmes héros que les libertaires de nos contrées, enfants gâtés de l’abondance habitués à jouir de la liberté de leurs caprices sans que rien ne leur résiste, produits directs du capitalisme libertarien du désir comblé aussitôt que formulé, enfants incestueux de mai 68 – interdit d’interdire - et du « smartphone » d’où ce scandale du Covid par lequel la nature se permettait de leur rappeler qu’Ego n’a pas la taille de l’univers ou bien encore que le sexe entre deux individus aux sexes différents – seraient-ils d’un genre ou d’un autre, voire du même – est indispensable à la prorogation de l’espèce, réalité qui reviendra en boomerang sur ces individus hors-sol, dont seul l’orgueil métaphysique mesure l’irréalité.

              « Demain les chiens » est un ouvrage de Clifford D. Simak. Cela tombe bien : dès l’année prochaine c’est la famine et nous mangerons les clebs. Nous réapprendrons également un certain nombre de nécessités, comme celle de devoir produire des enfants, à savoir que notre nombril n’est pas le centre de l’univers et que nous n’existons comme personne qu’en tant que membre d’une société, d’un groupe, d’une civilisation ou tout autres termes qui conviendra à l’ergotage de la frange asociale libertaire/libertarienne.

              Ces quelques indices évoquent suffisamment clairement, il me semble, tant les libertariens que les « woke », ces derniers supposés d’extrême-gauche mais que je classe pour ma part à l’extrême-droite. Le Covid et l’invasion de l’Ukraine ont d’ailleurs suscité d’étranges rapprochements, des manifestations communes, entre ces diverses extrêmes. Et oui, il faut admette que les libertaires anomiques et trop gras des déserts urbains/industriels modernes sont bien plus des libertariens que les héritiers de Proudhon.

              Simple question de temps pour que l’évidence éclate : Staline s’est construit sur l’utopie socialiste. Il est d’ailleurs étonnant de voir que les héros des libertariens sont parfois les mêmes que ceux de David Graeber - James Scott, The Art of Not Being Governed, par exemple - auquel je ne reprocherais pas ses errances au vu de sa contribution sociale positive. TD’autant que D. Graeber a eu le bon goût de mourir tôt et n’a pas ainsi eu le temps de gâcher sa légende.

              Tout le travail consistera dans les décennies à venir à séparer le bon grain de l’ivraie, à affirmer la double singularité de la personne comme personne et comme membre d’un groupe social, position médiane - que vous esquissez, il est vrai, mais en refusant de voir qu’aujourd’hui le paysage anarchiste est mêlé et couturé de contradictions (quoi de plus conservateur que les vieux dinosaures mâles blancs de la Fédération anarchiste, recroquevillés sur le XIXe siècle ?)- position médiane de loin plus difficile à tenir que les élucubrations simplificatrices où semble-t-il répéter un mantra – le capitalisme, caca, la civilisation beurk- constitue l’alpha et l’omega d’une philosophie et métaphysique simplistes, qui tiennent lieu de pharmakon (supprimons les Juifs/les Arabes/les pédés, etc, et tout ira mieux) et ne sont en fait que le symptôme de la médiocrité de l’intellection de l’animal humain, médiocrité qui lui permet de penser son intelligence supérieure quand il n’est qu’un crétin à gros cerveau.

              Pour en revenir au DGR, que les faibles d’esprit aillent se faire ficher par des services de police qui seraient à la faute s’ils ne le faisaient pas. A moins d’être crétin, on ne fait pas la guerilla publiquement (ou peu s’en faut : VPN, cryptage de bout en bout = bidon).

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              • Passer à l’offensive : la stratégie de la Guérilla Ecologique Décisive Le 22 octobre 2022 à 09:54, par Heska

                Concombre Masqué, je ne comprends pas le premier paragraphe de votre réponse : étant donné que j’ai dit que les libertariens étaient contre l’Etat, je ne suis pas surpris que l’Institut Mieses écrive : l’Etat c’est la guerre. Je ne vois pas là en quoi je suis mal informé... M’avez-vous bien lu ?

                Ensuite j’ai sacrément l’impression que vous confondez les libéraux (ou ultra-liébraux) comme Trump, Truss, Bolsonaro avec les libertariens.

                Donc il faut encore une mise au point pour les mal-comprenants...
                Attention on écoute bien et on prend des notes en sachant que évidemment cette grille ne peut pas rendre compte des errements d’individus qui picorent dans une doxa ce qui les arrange au moment où ça les arrange. Comme ces libertariens qui lisent Graeber et en font la pub, alors que ce dernier est économiquement anti-capitaliste (Occcupy Wall Street est un mouvement dont les libertariens cohérents étaient absents).

                Les anarchistes sont CONTRE l’Etat et CONTRE la propriété privée des moyens de production. J’entends par « moyen de production » des outils qu’un homme ou une femme ne peut utiliser ou faire fonctionner seul-e.. Ainsi, mon jardin n’est pas un « moyen de production ».
                Les libertariens sont CONTRE l’Etat et POUR la propriété privée des moyens de production
                lLes sociaux-démocrates (issus des « révolutions » du XVIIIe) sont POUR l’Etat interventionniste et plus ou moins redistributeur et POUR la propriété privée des moyens de production
                Les ultra-libéraux sont POUR un Etat non interventionniste et non redistributeur centré sur le régalien (qui se contente de protéger l’ordre établi) et POUR la propriété privée des moyens de production.

                Donc faire l’amalgame entre ultra-libéraux, libertariens et anarchistes, sous le probable prétexte qu’ils sont politiquement/économiquement différents de vous, est ridicule.

                On dirait, notamment à travers vos penchants à user de l’amalgame, de votre rancoeur à l’égard de 68 et de votre antiwokisme que vous vivez dans le même bocal que deux autres intervenants bien connus sur ce site. Vous vous connaissez ? Il vous arrive de vous réunir dans les mêmes salons ?

                D’ailleurs un mot sur le wokisme que vous dénoncez : vous vous rapprochez incidemment sur ce point de l’extrême-droite. C’est un fait. Mais moi je n’ai pas l’indécence d’en tirer des conclusions politiques car je vous fais le crédit de ne pas avoir de sympathie pour les fachos tandis que vous vous ne vous gênez pas pour me renvoyer délicatement à Trump...

                PS : je ne suis pas un dinosaure de la FA... Se faire traiter de dino par quelqu’un qui fait référence à une BD des années 70 dans son pseudo c’est amusant.

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                • Passer à l’offensive : la stratégie de la Guérilla Ecologique Décisive Le 22 octobre 2022 à 15:31, par Le concombre masqué

                  Cher Heska,

                  Hors affabulations, raccourcis, caricatures, projections ou fantasmes , vous semblez découvrir l’Institut Mises. Vous semblez ne pas comprendre que Trump, Bezos, Musk et consorts sont des libertariens, ou néo-libéraux (je vous laisse le choix de l’étiquette : je ne suis pas là pour disséquer le sexe des anges), lecteurs fervents d’Ayn Randt. Qu’y puis-je si autant D. Graeber - dont toute l’oeuvre n’est certainement pas à jeter - que l’institut libertarien/trumpien/thatchérien qu’est l’institut Mises, ou encore les anarchistes hexagonaux se réfèrent tous deux à James Scott (aux conclusions fort contestées), et se rejoignent dans l’idée qu’en supprimant l’Etat, tout irait mieux. N’est-ce pas l’idée de Trump, Bezos, Musk, etc, et malheureusement de nombres de petits blancs étatsuniens, qui écrasés par le néo-libéralisme, se cherchent quelque gourou sauveur, comme le fut le caporal à moustache ou le petit père des peuples (quelle dérision !)

                  Comme apparemment vous ne comprenez pas ce qu’est le wokisme (ou culture de la suppression, de la censure, de la dénonciation, de la mise à l’index, de la réécriture fallacieuse de l’histoire), je vous renvoie à un article de Media citoyen du Diois sur la question, précisant seulement que ce wokisme, qui infeste (et détruit) notamment le féminisme et la gauche d’émancipation, demande la suppression de la présomption d’innocence : dès lors qu’une femme dénonce un homme, celui-ci devrait être décidé automatiquement coupable. Cabu dessinait des « beaufs » à catogan, publicitaire et nouvelle figure de la gauche bobo à catogan. S’il vivait toujours, il dessinerait les enfants de 68 (pas tous, je n’aime pas l’absence de nuances), les ex-babas-cool, toujours à catogan, dont nombre ont viré leur cutie vers l’extrême-droite, tout en se croyant encore libertaire.

                  Tant de mes camarades d’hier – alors anars d’émancipation – se sont félicités de l’invasion de l’Ukraine, acclamant la figure de Poutine, ami de Trump. Ce jour d’hui, discussion avec l’un de ces post-babas à catogan, qui fréquentent ces lieux alternatifs où l’on s’attend à croiser des alternatifs, mais ce quidam déclarant sans vergogne admirer Trump. N’a t-on pas vu à Valence anars, extrême-gauche et extrême droite ( et se castagnant, une habitude aux extrêmes) défiler ensemble sur les mêmes thèmes pour se retrouver désormais sur la même ligne concernant Poutine ?

                  Il aura fallu trois ou quatre décennies à l’intelligentsia française pour se rendre compte que l’URSS n’était pas un paradis socialiste mais une dictature. Nous assistons aujourd’hui à la même dangereuse confusion. Certains d’ailleurs semblent confondre démocratie directe et dictature directe. Vous aurez probablement en tête les agoras athéniennes – exemple s’il en est de démocratie directe – dont certaines partirent en vrille sous l’influence d’orateurs populistes.

                  La démocratie directe est souvent la dictature directe du plus fort en gueule – le plus souvent un mâle - dans des assemblées apeurées de contredire l’aboyeur, comme il s’est vu plus d’une fois sur les ronds points. Vous aurez en tête l’épisode des Arginuses, quant Socrate, seul contre tous, refusa la peine de mort collective pour les généraux ayant été incapables, en raison d’une tempête, de recueillir les morts tombés lors d’une bataille navale. Cette libre pensée lui valut quelques années plus tard la mort) : « …au moment où vous vouliez juger en bloc les dix stratèges, parce qu’ils n’avaient pas recueilli les hommes qui étaient tombés à la mer au cours du combat naval ; procédure illégale comme un peu plus tard vous l’avez tous reconnu. Ce jour-là, je fus, moi, le seul des prytanes à m’opposer à vous pour empêcher que rien ne soit fait d’illégal. »

                  N’assiste-t-on pas à la même chose lorsque des fractions (certaines, pas toutes, comme le montre l’article cité de Media citoyen du Diois, contrairement à cette facilité intellectuelle, d’essence totalitaire, consistant à juger par bloc) demandent qu’on abolisse la présomption d’innocence, premier pas vers la suppression des libertés individuelles et porte ouverte vers le fascisme brun, rouge, vert, voire polychrome.

                  Il y a un hyatus entre dénoncer les imperfections de la démocratie et se jeter dans les bras de la dictature : j’aimerais beaucoup à ce point connaître votre évaluation sur le régime politique russe, car il me semble avoir lu sous votre plume qu’on « vit très bien à Moscou ».

                  J’oubliais un dernier point : personnaliser le débat est tout proche de désigner un coupable à la vindicte populiste, une technique d’extrême droite, d’ailleurs reprise avec enthousiasme par les suppresseurs woke, qui se croient - quelle dérision ! - de gauche.

                  Les lecteurs.trices de Ricochet attendent avec impatience vos éclaircissements quant à la dictature « populaire » russe où l’on vit si bien. Pourquoi ne demandez-vous pas l’asile politique à Vladimir ? Si vous ne vous retrouvez pas au goulag avec les Ukrainiens déportés, vous pourriez croiser Gérard Depardieu : la dictature a quand même des avantages.

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