Pass sanitaire and co : la surveillance et le fichage policier permanent crée une société de contrôle totalitaire

Mettre chaque personne sous contrôle numérique totalitaire ou quitter la civilisation industrielle ?!

dimanche 25 juillet 2021, par Chronique du régime policier.

Plusieurs points de vue sélectionnés de manière non objective sur ces sujets :

- Enquête — Libertés : Le passe sanitaire, un pas de plus dans « l’autoritarisme » et la « société du contrôle » - « Overdose d’autoritarisme », « adoption hâtive de lois », « politique absurde »… Penseurs telle Barbara Stiegler, associatifs, défenseurs des libertés, syndicats, politiques s’inquiètent des mesures liberticides de l’exécutif. Car avec le passe sanitaire, un cran de plus a été atteint dans le contrôle des corps et des esprits.

QUI VEUT D’UNE SOCIÉTÉ DE SURVEILLANCE ET DE DIVISION ?

Quelques jours seulement après l’annonce délirante d’un Pass Sanitaire pour l’ensemble de la population post-adolescente, les premières conséquences se font déjà sentir. Et c’est évidemment une catastrophe. Malgré la terreur instituée, la promesse d’une mise à mort sociale pour les réfractaires et la propagande médiatique, personne ne peut désirer se faire contrôler 10 fois par jour pour aller faire ses courses, manger ou faire du sport.

Les salles de cinéma connaissent une chute drastique de fréquentation, jusqu’à 90%. Les salles de sport idem, avec une vague de résiliation d’abonnements. Et de nombreuses personnes se retrouvent également exclues sans le vouloir du pass sanitaire : femmes enceintes, allergiques, personnes pour qui le vaccin est contre-indiqué … pour ces personnes déjà fragilisées, la vie risque d’être encore plus compliquée par la faute d’une mesure arbitraire et absurde.

Le plus grand tour de force du pass sanitaire, c’est de tenter de transformer chaque personne en flic de soi-même et des autres, d’incorporer la police dans le corps de chacun. C’est un pas de plus vers un changement de Régime. Le point positif, c’est que personne ne veut d’un tel avenir, à part les sociopathes au pouvoir. En cas de désobéissance de masse, ils ne pourront pas mettre un agent derrière chaque habitant ...

Pass sanitaire and co : la surveillance et le fichage policier permanent crée une société de contrôle totalitaire
La sécurité des cimetières et la liberté individualiste qui favorisent les riches et les inégalités, OU la sécurité collective dans la liberté et l’égalité sociale

FUITE EN AVANTCURITAIRE : LAURENT WAUQUIEZ VEUT EXPÉRIMENTER LA RECONNAISSANCE FACIALE DANS LE RHÔNE-ALPES

Pas un jour ne passe en France sans qu’il y ait une atteinte grave contre les libertés publiques. Ici, c’est dans le Rhône-Alpes que le président de région, Laurent Wauquiez veut expérimenter la reconnaissance faciale. Ce projet ultra-sécuritaire est porté par les partisans de la droite dure. Il a été voté ce lundi 19 juillet à l’assemblée régionale.

Le programme définit les grandes orientations en terme de sécurité pour les années 2021-2028. Il prévoit de déployer dans les gares et les trains de nouvelles technologies de surveillance. Si le projet arrivait à son terme, les visages des voyageurs transitant sur les réseaux ferrés de la région Auvergne Rhône- Alpes seraient scannés en permanence par des caméras dernier cri. Une surveillance biométrique de masse et une intrusion directe dans la vie privée de milliers d’usagers.

Pour mettre à l’œuvre son programme, Laurent Wauquiez veut accorder un budget pharaonique pour son entreprise liberticide. Une enveloppe de 300 millions d’euros. D’autres mesures viendraient s’ajouter à la modernisation des dispositifs de surveillance et au déploiement de la reconnaissance faciale : augmentation des effectifs de la police ferroviaire, création d’une brigade régionale de sécurité pour venir en appui dans les lycées, boutons d’alarmes silencieux pour les commerçants...
En bref vous l’avez compris, toujours plus de police et toujours plus de surveillance.
Ailleurs en France, des expérimentations de ce nouveau genre existent ou ont déjà existé. Des dispositifs de reconnaissance faciale ont déjà été testés lors du carnaval de Nice où lors de matchs de football dans l’enceinte du stade à Metz. La police aussi utilise des logiciels de reconnaissance. Plus de 400 000 fois par an via le fichier de traitement des antécédents judiciaires. Une base de données qui concerne plus de 19 millions de personnes.

Pour les jeux-olympiques de Paris 2024, le recours à ce type de technologie est en cours de discussion. Régulièrement des villes ou des régions utilisent tout un arsenal d’outils techno-policiers illégalement, hors de tout cadre juridique. Mais la question ne doit pas tant se placer sur le terrain de pratiques légalisées ou non. C’est de la défense de nos libertés fondamentales dont il s’agit. Veut-on vivre dans un monde qui ne garantit plus aucun anonymat, où des logiciels automatisés nous surveilleraient au quotidien ?

La reconnaissance faciale fait pour le moment office « d’exception », mais elle s’inscrit dans la lignée de 20 ans d’attaques contre les libertés fondamentales. Loi de renseignements, loi de sécurité globale, pass sanitaire... Sous couvert d’anti-terrorisme au nom de la sécurité, les dirigeants s’immiscent de plus en plus loin dans les interstices de nos vies, pour imposer un monde toujours plus orwellien. Une société de surveillance permanente. Un futur dystopique et un bond en avant pour les tenants du totalitarisme numérique. Ne les laissons pas faire.

Pass sanitaire and co : la surveillance et le fichage policier permanent crée une société de contrôle totalitaire
Pass sanitaire = une des portes d’entrée vers la société de contrôle totalitaire, avec numérique et IA partout

🔴 VERS UN MOUVEMENT D’AMPLEUR

Cette nouvelle journée de mobilisation contre le pass sanitaire n’a rien d’anodin, elle constitue un point de bascule dans un mouvement qui au départ ne semblait pas désirable pour une bonne partie de la population. C’est désormais clair. Il faut prendre part à ce mouvement.

Aujourd’hui fût la quatrième journée de mobilisation contre le pass sanitaire, les restrictions de circulation, la société de contrôle et la casse sociale.
10 jours seulement se sont écoulés depuis le 14 juillet, première journée de mobilisation. Depuis, celle-ci n’a fait que convaincre de nouvelle personnes à prendre la rue malgré les attaques répétées du gouvernement et des journalistes.
Petit bilan élogieux :

- 4 journée de mobilisation, en 10 jours et le tout en plein mois de juillet. On a rarement vu ça.

- 161 000 manifestants dans toute la France selon le ministère de l’intérieur. Plusieurs centaines de milliers selon nous. À titre de comparaison, le ministère de l’intérieur annonçait 130 000 manifestant le 1er décembre 2018, le jour où l’arc de Triomphe a été envahi, le jour où le pouvoir a tremblé comme rarement.

- Des manifestations massives dans toutes les villes de France. Notamment dans les villes de tailles moyennes.

- Des dizaines de milliers de personnes à Paris et une reprise des Champs-Elysées qui ne peut que nous ravir.

- De plus en plus de questions sociales, de critiques de la société de contrôle. De moins en moins de millitants d’extréme droite : À paris, le rassemblement de Florian Philippot n’a rassemblé qu’un millier de personnes. À Lille et Nantes, les slogans anti-fascistes et anti-capitalistes ont résonné. Les étoiles jaunes ont disparu de la plupart des cortèges.

- Une population hétérogène, de nouvelles personnes rejoignent le mouvement. Les propos confus règnent parfois. C’est évident. Mais loin d’être aussi répandus et acceptés que ce que l’on voudrait nous faire croire.
Le mouvement doit désormais trouver du temps et des espaces. Le besoin de discuter, de débattre, de manger, d’occuper, de faire des choses ensemble est indiscutable.

Occuper les places, les ronds-points, organiser des banquets, des discussions pour pouvoir, à force de se rencontrer, définir ce que nous désirons, et ce que nous ne voulons pas.

Les prochaines dates semblent déjà évidentes, un grand week-end de mobilisation doit avoir lieu la semaine prochaine les samedi 31 juillet et dimanche 1er août, jour de l’entrée en vigueur du pass.

https://ricochets.cc/Le-probleme-c-est-le-flicage-la-surveillance-generalisee-le-controle-partout.html
La police ne peut pas être avec nous puisqu’elle est dressée pour défendre les intérêts des riches, des technocrates et des capitalistes, sous couvert de défendre une démocrature totalitaire présentée comme étant une démocratie

JUSTE UNE MISE AU POINT

A propos de remarques entendues dans la mobilisation contre le pass sanitaire

➡️« La police avec nous » – ce slogan avait disparu des manifestations ces dernières années tant la police se montre brutale avec tout ce qui s’oppose au pouvoir. S’il ressurgit à présent, c’est souvent chez des groupes de personnes qui n’ont pas l’habitude d’être confrontées à la police. Lors de la première semaine des Gilets Jaunes en 2018, la plupart des manifestants chantaient « la police avec nous ». On connaît la suite : des dizaines de milliers de grenades tirées, des milliers de blessés, dont plusieurs centaines très gravement, des yeux crevés, des mains arrachées, des vies brisées, des milliers de personnes arrêtées. La police, en tant qu’institution, ne sera jamais « avec nous » puisqu’elle est la garante d’un ordre injuste. C’est la garde prétorienne d’un Etat autoritaire qui lui donne tous les droits. Nous l’avons encore vu samedi à Nantes : des salves de grenades ininterrompues sans raison autre que de se réunir devant la préfecture.

➡️« Le COVID est un complot » – le COVID est une pandémie très contagieuse et dangereuse pour les personnes vulnérables et âgées, inutile de nier l’évidence. Ce type d’épidémie est le produit du mode de production industriel : en saccageant la nature, en fabriquant des élevages gigantesques, en créant des zones en contact entre la faune sauvage et les industries, on crée les conditions de zoonoses : de passages d’un virus de l’animal vers l’homme, de mutations virales. S’il y a un « complot », il s’agit du capitalisme qui produit les conditions d’émergence de ces maladies, réellement mortelles. Par ailleurs, les fameuses « comorbidités » dont parlent les médecins sont elles-mêmes le fruit du mode de consommation capitaliste : obésité, maladies liées à la malbouffe, etc … Etre « radical », c’est chercher les causes des choses et non des explications non rationnelles mais satisfaisantes.

➡️« Unité avec l’extrême droite » ? – des groupes ouvertement fascistes, royalistes ou intégristes tentent de s’emparer de la mobilisation contre le « pass sanitaire ». Et dans les cortèges, de nombreux manifestants lambda n’y voient pas d’inconvénient au nom de « l’unité ». Mais « l’unité » doit viser un objectif commun. L’extrême droite rêve justement d’un monde de contrôle et de traçabilité, d’un monde de policiers et de militaires, où l’Etat gère la population. En plus, l’extrême droite française a voté contre la levée des brevets sur les vaccins, protégeant de fait l’industrie pharmaceutique. Enfin, l’extrême droite discrédite les manifs avec ses parallèles honteux sur la Shoah, dont les médias parlent tant pour salir le mouvement. Nous n’avons pas besoin d’elle, au contraire.

➡️« Le vaccin est un poison » – le principe du vaccin est un énorme progrès scientifique. Il a permis d’éradiquer de nombreuses maladies, notamment infantiles, et de renforcer notre immunité collective depuis un siècle. S’il est toujours légitime de se poser des questions sur les innovations qui touchent à nos corps et à notre santé – comme les nanotechnologies, les OGM ou les traitements expérimentaux par exemple –, focaliser le débat sur le vaccin est le meilleur moyen de perdre de vue le sujet crucial : l’extinction à marche forcée de nos libertés. Les médias qui cherchent à nous salir utilisent d’ailleurs cette méthode, en ne parlant que « d’antivax » plutôt que d’une opposition légitime à une mesure liberticide.

➡️« On lutte pour les libertés individuelles » – C’est nécessaire, mais c’est insuffisant. Macron a été très clair le 12 juillet, le Pass sanitaire s’inscrit dans une batterie de mesures à la fois liberticides et anti-sociales. D’ailleurs, le gouvernement n’impose pas le vaccin par humanisme mais pour « relancer l’économie », comme l’a dit Bruno Lemaire. Depuis 5 ans, Macron s’en prend « en même temps » aux libertés – de manifester, de s’exprimer, de filmer la police – et aux droits sociaux – retraites, chômage, code du travail … C’est donc ici encore un package autoritaire ET anti-social qui nous tombe dessus, et il convient de lutter sur ces deux fronts. Se contenter des « libertés individuelles » ressemble à du libéralisme. Un message clair : libertés pour toutes et tous, égalité pour toutes et tous.

➡️« C’est une manif de fachos », « où étaient-ils pendant les précédents mouvements ? » – ces phrases méprisantes reviennent en boucle dans la bouche de militants sur internet, exactement comme au début des Gilets Jaunes. Des remarques hors sol face à un mouvement difficile à cerner. Qui, lors de ses premières manifestations, est arrivé parfaitement formé politiquement, parfaitement déconstruit ? Personne. D’autant plus dans un contexte d’omniprésence de la parole d’extrême droite dans les médias et de confusion entretenue par le pouvoir. C’est la lutte qui est formatrice, c’est dans une mobilisation qu’on apprend, qu’on évolue. Se contenter de dénigrer depuis la fenêtre du net c’est précisément laisser le champ libre à l’extrême droite. De même, se plaindre que les manifestants actuels n’étaient « pas là » lors de précédents mouvement est un procès d’intention : on pourra toujours reprocher à quelqu’un de n’avoir pas participé à telle ou telle mobilisation en 2018, 2016, 2006 ou 2003. L’important n’est pas le point de départ mais le chemin. Plutôt que de dénigrer par réflexe, on peut se réjouir de voir un tel mouvement se lever après près de deux ans de peur et d’apathie.

Posts de Nantes Révoltée

Le contrôle, le régime policier et la surveillance sont indispensables ...à CE modèle de société

Le vaccin n’est pas le sujet principal, le problème c’est le fichage généralisé, le contrôle et la surveillance permanents, c’est la gestion autoritaire et sécuritaire des masses et des personnes pour que l’Etat et le capitalisme continuent à régner, à dominer, à piller et à détruire.
Pour que le capitalisme, l’Etat et la civilisation industrielle se maintiennent et perdurent, les mesures autoritaires, liberticides, policières, le contrôle et la surveillance totalitaires sont indispensables.
Une société de masse vouée à la Croissance, au productivisme, au "progrès" technologique, à la concurrence et à la valorisation du Capital DOIT impérativement fonctionner de manière antidémocratique sous le coup d’un régime policier. Ce système DOIT fatalement imposer l’exploitation du grand nombre par un petit nombre à l’aide de la force armée et du contrôle idéologique permanent (publicité, médias du pouvoir, éducation nationale, discours politiciens...).
Peu importe le type de gouvernement et la couleur du parti au pouvoir, tant qu’on reste dans ce modèle de société, ce fonctionnement désastreux restera le même, avec des nuances et des variations superficielles.
En revanche, CE type de société n’est pas indispensable.

Contrairement aux discours de Thatcher, de Macron et de toute la clique des techno-capitalistes de droite ou de gauche, des alternatives radicales sont possibles, à condition de basculer vraiment vers autre chose, de revoir toutes les bases politiques, économiques et sociales.

Malheureusement, ce basculement ne pourra pas se faire en douceur étant donné que les minorités extrémistes au pouvoir et leurs supporters intéressés ne veulent surtout pas que ça change, et veulent à tout prix garder leurs pouvoirs et leurs richesses à l’aide de la protection des bandes armées de flics, des militaires et des médias à leur botte, quitte à massacrer la planète, à entraîner la mort de millions/milliards de personnes, à laisser les écosystèmes et la plupart des animaux périr, et à rendre le climat invivable, quitte à gazer, tuer, enfermer et mutiler tous leurs opposants.

Contre le « pass sanitaire » et l’autoritarisme du gouvernement, prenons la rue !

Les semaines qui viennent de passer sont décisives en termes de reculs de libertés individuelles. Le gouvernement propose un texte de loi pour donner un cadre légal au "pass sanitaire" : au Parlement, ça discute de la sauce à laquelle nous serons mangé.e.s pendant l’été. La semaine passée, c’était l’occasion de sortir dans la rue pour tenter de bloquer leurs utopies fascisantes, mais, à Lille, nous avons vu quelques personnages que nous ne voulons pas voir dans nos luttes : François Asselineau, chef du parti UPR proche de l’extrême-droite, ou encore Pierre Buissart qui voudrait être investi par Les Républicains pour tenter de devenir Président en 2022.

Nous avons reçu ce texte qui invite à une lutte contre les mesures autoritaires du gouvernement plutôt que contre le vaccin lui-même, et à faire du tri dans les cortèges.

« Nous sommes vacciné-e-s, nous ferons le vaccin bientôt, nous ne le ferons pas : peu importe. Si nous manifestons aujourd’hui, c’est bien contre le "pass sanitaire" et les mesures liberticides prises par le gouvernement, pas contre le vaccin.

Pour nous, les mesures et les restrictions annoncées par Macron sont autoritaires et prennent pour prétexte l’urgence sanitaire pour renforcer le contrôle social. Nous refusons d’être tracé-e-s et que notre identité soit contrôlée en permanence ; nous refusons la surveillance de tout le monde par tout le monde et de devenir notre propre flic. Nous ne sommes pas opposé-e-s au vaccin mais nous refusons que celles et ceux qui ne se vaccinent pas soient exclu-e-s de la société.

Ces nouvelles mesures vont dans le sens de l’autoritarisme néolibéral mis en place progressivement par le gouvernement, avec le soutien de la classe politique : loi sur les "séparatismes", loi de Sécurité Globale, loi renseignement, réformes des retraites et réforme de l’assurance chômage, répression des mouvements sociaux ou des free party... Tout cela forme un tout contre lequel nous descendons aujourd’hui dans la rue.

C’est contre ce tout que nous luttons. Nous ne laisserons pas nos manifestations être discréditées par les médias, ni par le militant-e-s d’extrême-droite antivaccins qui osent porter des étoiles jaunes ou comparer la vaccination à un viol. Les cathos intégristes et les fachos n’ont pas leur place ici.

CONTRE LE PASS SANITAIRE
CONTRE LES LOIS LIBERTICIDES
CONTRE L’EXTRÊME-DROITE
POUR LA JUSTICE SOCIALE »

Pour plus d’analyse sur ce sujet :
« Pass Sanitaire : L’extrême droite n’a rien à faire dans la rue » sur Marseille Infos Autonomes : https://mars-infos.org/pass-sanitaire-l-extreme-droite-n-5860

Post de Lille Insurgée

𝗟’𝗛𝗬𝗣𝗢𝗖𝗥𝗜𝗦𝗜𝗘 𝗖𝗥𝗜𝗠𝗜𝗡𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗘𝗧 𝗢𝗥𝗗𝗜𝗡𝗔𝗜𝗥𝗘 𝗗’𝗘𝗠𝗠𝗔𝗡𝗨𝗘𝗟 𝗠𝗔𝗖𝗥𝗢𝗡

Quand l’homme le plus irresponsable de France (littéralement, grâce à l’article 67 de la constitution française : « Le Président de la République n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité [...]. Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite. ») donne des leçons aux autres en matière de responsabilité.

S’il était tenu responsable de ses actes, notre cher président, qui a ordonné des répressions policières ayant résulté en des mains coupées, des yeux crevés, etc., qui, comme tous les présidents, est un marchand d’armes, un criminel et un assassin, un défenseur des riches, un bourreau pour les pauvres et un terrible ennemi de la nature, serait en prison, ou pire.

Post de Nicolas Casaux

REPRISE DES CHAMPS. REPRISE DE LA LUTTE !!

Scène improbable vu le dispositif repressif de Macron et Lallement : des milliers de manifestants contre le pass sanitaire ont réussi à occuper les Champs Elysées en fin de journée, plusieurs cortèges sauvages, notamment de la manif des GJ parti de Bastille, ont réussi à forcer des barrages et tromper les forces de l’ordre, souvent dépasser par le nombre et la détermination des personnes présentes. Samedi prochain s’annonce chaud chaud chaud

Post de CND

La liberté, sans obligation

Pass sanitaire pour aller boire un verre.
Pass sanitaire pour pouvoir prendre l’air.
Pass sanitaire pour passer la frontière.
Pass sanitaire pour noyer dans la mer.
Pass sanitaire des films au cinéma
Au pire on ira les regarder chez moi
Pass sanitaire de leur monde Orwellien
Pour des contrôles partout et puis sans fin

Nos libertés s’éteignent sous un pass sanitaire
Sur les murs que se peint la révolte populaire
Quelques mots à 20h pour forcer l’injection
Chaque samedi à l’heure viendra l’insurrection

Vaccins obligatoires mais pas pour la police,
Privilège d’une histoire, chiens de garde en service.
Y’a pas d’argent magique mais y’a 300 milliards
De bénéf en un an chez les 500 richars

À quand l’obligation de créer d’autres lits
Hôpitaux méprisés, sous pression, asservis.
À quand l’obligation, de sauver d’autres vies,
Sans civilisation des natures démolies.

Pourquoi c’est flou
Pourquoi j’ai peure
Pourquoi je suis fou
Et pourquoi j’en pleur
Mais stop ne gouvernez pas mon corps
La liberté n’aura jamais tord
(x2)

Pourquoi déforester les milieux sauvages
On se frotte aux virus ravages sur nos rivages.
C’est nos rapports au monde qui se rapportent à nous,
Ce virus un reflet de ce qu’on sème partout

Une clause à mépriser l’assurance notoire
Non responsabilité des laboratoires
Des effets à long terme du vaccin dans nos corps,
Qui peut prédire les germes qui peut predire les sorts.

Si il y a urgence c’est pour les hôpitaux
Pourquoi donc la finance, garde les parts du gâteau
Tant de riches s’enrichissent en pleine crise sanitaire.
Prenons leur bénéfice pour sortir de l’enfer.

Et repenser la vie, et repenser l’amour
Pour retrouver l’envie de se lever le jour
Le vieux monde assombri l’avenir sous nos yeux
La révolte est un cri éclaircissant les cieux.

Pourquoi c’est flou
Pourquoi j’ai peure
Pourquoi je suis fou
Et pourquoi j’en pleur
Mais stop ne gouvernez pas mon corps
La liberté n’aura jamais tord
(x2)

On chôme pas pour éviter retraite de nos droits.
Vivons libre pour macher sur la tête des rois.
Vos élans liberticides de dernières minutes
Attiserons surtout les ardeurs de la lutte.

Prenez la liberté nous prendrons vos palais,
Nous pourrons y aller sans nous faire contrôler.
Car dans le parlement pas de pass sanitaire
Comment avoir confiance vous n’êtes pas exemplaires.

Le mépris c’est fini car la rue se soulève
Les premiers hôpitaux Montélimar en grève
Chaque samedi revient un parfum gilets jaunes
À l’assaut des pouvoirs jusqu’à qu’on les détrône.

Texte : Aude Schneider & Loïc Citation

Pass sanitaire and co : la surveillance et le fichage policier permanent crée une société de contrôle totalitaire
Fichage permanent et automatisé de tout le monde, c’est l’horizon inévitable de CE type de société

💥 PASS SANITAIRE, MESURES LIBERTICIDES : DES CENTAINES DE MILLIERS DANS LA RUE

- Le début d’un mouvement de masse ? -

➡️Macron est un magicien, il a réussi à faire ce qu’aucun syndicat, parti ou association n’est parvenu à réaliser ces dernières décennies : provoquer un mouvement de masse au milieu de l’été. Samedi 24 juillet, au creux des vacances estivales, et pour la troisième fois, ce sont des centaines de milliers de personnes qui sont descendues dans la rue. 6000 à Montpellier, 3000 à Bordeaux, 6000 à Nice, 3000 à Brest, entre 6 et 10 000 à Nantes … Et des milliers de personnes dans des villes de taille moyenne. Le gouvernement, même en minorant les chiffres, annonce 161 000 manifestants dans toute la France, plus que lors des premiers Actes des Gilets Jaunes ! Macron voulait une blitzkrieg sans possibilité de riposter. Il s’est trompé.

➡️Il y a donc un mouvement populaire en France en réactions aux annonces liberticides de Macron, malgré une diabolisation médiatique ahurissante et une répression toujours très élevée. Dans les cortèges, beaucoup de primo-manifestants, de familles, de gens de tous horizons et, comme pendant les Gilets Jaunes, l’extrême droite en embuscade. Profitant d’une absence quasi-totale de la gauche, et surfant sur les peurs, l’extrême droite est même encore plus présente qu’en novembre 2018, bien décidée à récupérer ce mouvement pour les libertés.

➡️Des mairies ont été envahies, une gare occupée, les Champs Elysées repris par des milliers de manifestants, les slogans, dans leur immense majorité, se tournaient contre le gouvernement, contre les mesures autoritaires et pour une vraie politique de santé publique. Parfois même, comme à Nantes, des embryons de cortèges Contre l’extrême droite se sont constitués. C’est un début, mais il est prometteur.

➡️Alors maintenant, que faire ? Il y a du monde dans la rue, mais sans objectif clairs pour le moment. Ce qui fait peur au pouvoir lors d’une grève, c’est la paralysie de l’économie. Ce qui lui a fait peur pendant les Gilets Jaunes, c’est le blocage des flux et les émeutes généralisées. Aujourd’hui, les défilés sont, pour la plupart, de grande masses errant sans but dans les centre-ville. Il est peut-être temps d’occuper les rues dans la durée, de prendre des places, d’installer des banquets, de s’organiser pour faire reculer le pouvoir sur le pass sanitaire et tout le reste. Et de rappeler qu’on ne peut pas défendre les libertés individuelles et collectives avec l’extrême droite, ennemie mortelle des libertés. Pour commencer, rendez-vous samedi prochain !

Post de Nantes Révoltée

BILAN DU 24 JUILLET ET PERSPECTIVES

L’ampleur de la participation et l’intensification de la détermination lors de cette 4e journée de mobilisation (5e dans certaines villes) en 10 jours et au plein cœur de l’été contre le pass sanitaire, l’obligation vaccinale, la société de contrôle, la casse du code du travail et du statut de la fonction publique, ancre la mobilisation en profondeur et dans la durée et donne son orientation générale.
Des centaines de milliers de personnes, surtout dans les villes moyennes comme au début des Gilets Jaunes, étaient dans la rue. La police a compté 161 000 manifestants contre 114 000 le 17 juillet, très en dessous de la réalité, mais rappelons-nous qu’elle en n’avait compté que 130 000 le 1er décembre 2018, le jour où les Gilets Jaunes avaient fait trembler l’Élysée.
Après les hésitations d’une partie de la population qui s’est trouvée prise dans le piège de Macron du 12 juillet dissimulant la destruction des libertés et des acquis sociaux derrière le désir d’en finir avec l’épidémie par la vaccination, l’amplification de la participation ce 24 juillet montre que la population ne marche plus dans la propagande gouvernementale et médiatique confondant vaccination et obligation vaccinale et que ce basculement fait en seulement 10 jours va s’amplifier dans la période à venir.
Parallèlement, avec l’amplification de la mobilisation, la proportion d’anti vaccins et de militants d’extrême droite a diminué. A Paris le rassemblement de Philippot n’était pas comparable à l’ampleur de la « vraie manifestation » populaire partie de Bastille. Partout les questions de liberté, de critique de la société de contrôle, de destruction des acquis sociaux sur fond encore modeste mais germant et croissant de slogans anti-capitalistes et anti-fascistes comme à Toulouse, Lille ou Nantes... donnaient la tonalité générale et la tendance en cours pour la période qui vient.
Bien que les principales confédérations syndicales étaient absentes, et n’aient pas appelé à ces manifestations, bien des militants syndicalistes, des sections syndicales et parfois des Union Locales ou départementales y appelaient, contribuant ainsi à l’évolution de la tonalité politique générale. Plusieurs sections syndicales d’hôpitaux comme à Lyon, Montélimar, en Martinique ont appelé à la grève illimitée et bien d’autres sont en train de prendre le même chemin tandis que les différentes fédérations syndicales de pompiers ont menacé d’entrer à leur tour en action. Sous la pression du mouvement et de leur propres bases, les directions syndicales nationales on commencé à infléchir leurs positions contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale. Cela ne va pas encore bien loin mais témoigne toutefois dans quel sens se fait la poussée, contrairement à ce qui s’était passé au début des Gilets Jaunes où les principales directions syndicales avaient dénoncé le mouvement des Gilet Jaunes, organisant un fossé entre la base syndicale et le mouvement.
Autant le mouvement né du 14 juillet était hésitant les premiers jours dans sa détermination, autant la reprise des Champs-Elysées témoigne d’une « giletjaunisation » du mouvement, démontrant que le mouvement se gonfle et va se gonfler de toutes les colères sociales en cours, à commencer par les secteurs les plus concernés, c’est-à-dire, ceux qu’on appelait les « premières lignes », mais aussi tous ceux qui subissent aujourd’hui les attaques sociales du gouvernement et du Medef.
Ces mobilisations vont rapidement trouver un autre vecteur d’unité comme cela s’entendait déjà dans bien des manifestations et comme cela s’était fait avec les Gilets Jaunes, autour de l’exigence de la démission de Macron, tout de suite, avant 2022. Ainsi à Poitiers des manifestants sont entrés dans l’hôtel de ville, ont décroché le portrait de Macron et l’ont jeté par la fenêtre. C’est le vote populaire dans la rue donnant toute sa signification à l’énorme abstention des élections régionales et départementales et combien le gouvernement des 3% est isolé.
D’ores et déjà de nouveaux appels ont été lancé pour le prochain samedi 31 juillet et le dimanche 1er août, date de l’entrée en vigueur du pass sanitaire dans les commerces, bars et restaurants, deux jours donc continus de mobilisation prolongeant d’autres mobilisations durant la semaine selon les villes ou autour des mobilisations hospitalières.
Il est clair maintenant que tout le monde doit participer à ces manifestations qui ne touchent pas qu’au pass sanitaire et à l’obligation vaccinale mais à la société dans laquelle nous voulons vivre.

NON AU PASS SANITAIRE
MACRONMISSION

Jacques Chastaing

🛑🔥QUILS VIENNENT ME CHERCHER 🔥🛑

Ambiance électrique samedi à Poitiers où le portrait d’Emmanuel Macron a été piétiné avant d’être déchiré puis jeté par la fenêtre de l’hôtel de ville qui venait d’être envahi par les manifestants opposés au pass sanitaire et aux mesures liberticides....

VIDEO sur Cerveaux non disponibles : https://fb.watch/v/22a432c3_/

P.-S.

Une analyse

« Sans qu’il soit besoin de procéder à de longs et compliqués calculs, l’examen de ces quelques données statistiques de base (la vaccination, les cas positifs, la mortalité) suffit à montrer que la réalité de la dynamique des épidémies suscitées par les différents variants du Sars-Cov-2 n’a pas grand-chose à voir avec les discours politico-médiatiques vantant le miracle vaccinal. En réalité, la vaccination ne semble pas avoir davantage d’impact sur cette dynamique que les mesures de confinement. En clair : elle ne protège pas de la contamination (et bien moins que l’immunité naturelle acquise par les anciens contaminés). Si c’est « la circulation du virus » qui inquiète, alors, à la question-piège « vaut-il mieux la vaccination ou le reconfinement ? » posée par le pouvoir exécutif français, la seule réponse sérieuse est : ni l’un, ni l’autre. Et le simple fait que la vaccination ne protège pas d’une contamination (note 2) suffit également d’emblée à discréditer le projet de « passe sanitaire » qui discriminerait les vaccinés des non-vaccinés dans l’accès à tel ou tel lieu ou tel ou tel service sous prétexte de risque de contamination. Ceci est une évidence qui devrait être connue de tous les citoyens ainsi que des élus et des magistrats amenés à prendre des décisions importantes dans les semaines et les mois à venir.
Reste la deuxième question, celle de la possible réduction des formes sévères de la Covid dans les populations les plus vaccinées. En réalité, trois hypothèses sont en concurrence pour expliquer le fait que, dans presque tous les pays occidentaux, le nouveau variant dit Delta provoque une reprise épidémique tandis que la mortalité n’augmente pas. La première hypothèse est l’effet de la vaccination. Cette dernière varie toutefois de 40 à 100% de la population avec des résultats finalement assez similaires, ce qui laisse place au doute. La seconde est la bien moindre dangerosité de ce variant (certains souhaitant pour cette raison qu’il circule le plus possible et contribue ainsi à construire une immunité collective naturelle plus efficace que la vaccination), du moins en été. La troisième (probablement la plus importante) est la saisonnalité des maladies infectieuses, qui voit toujours la mortalité concernée s’effondrer durant l’été.
Quant aux pays extra-européens, les cas du Qatar, de Bahreïn, de l’Uruguay, du Chili, des Émirats Arabes Unis, des Seychelles et de la Mongolie indiquent que les intenses campagnes de vaccination n’ont en rien empêché la survenue de nouvelles épidémies qui, contrairement à l’Europe, ont été parfois plus mortelles que les précédentes. Certains généticiens (voir notre entretien avec Christian Vélot) préviennent d’ailleurs du risque que la vaccination générale (avec des vaccins génétiques à ARN ou ADN) contribue elle-même au développement de variants qui pourraient échapper à l’immunité acquise lors de la première épidémie.
A ce stade, il n’est donc pas possible de départager les différentes explications possibles des développements actuels des épidémies de coronavirus. En revanche, il est clair que les sortes de cycles épidémiques que l’on constate un peu partout dans le monde (et qui donnent ces fameuses courbes en cloche) semblent se jouer des interventions humaines. L’hypothèse qui nous paraît la plus raisonnable, car elle s’appuie aussi sur les leçons de l’année 2020, est que les principaux facteurs de la dynamique épidémique sont à rechercher du côté de l’histoire naturelle des virus, des facteurs climatiques (d’où la saisonnalité des maladies infectieuses) et des structures démographiques et sanitaires des populations (la clef étant la proportion de personnes à risque du fait du grand âge, des maladies cardio-vasculaires antérieures, de l’obésité, etc.), et non du côté des décisions politiques, fussent-elles de vacciner plus ou moins vite et plus ou moins fortement la population générale. »


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