Ni Dieu ni maître : une histoire de l’anarchisme

Ni Dieu ni maître : une histoire de l’anarchisme

dimanche 5 janvier 2020, par janek.

https://fr.ulule.com/anarchisme/
Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme, nous vous le rappelons, est une histoire mondiale qui raconte l’évolution des pensées et des pratiques de l’anarchisme du Japon au Mexique et de l’Europe au Moyen Orient.

Et nous le voyons aujourd’hui, son spectre hante le monde. L’insurrection est partout et se propage : Chili, Liban, Hong-Kong, Iran, Irak, Algérie...

C’est pourquoi nous pensons que les deux prochains épisodes de Ni Dieu ni maître doivent être accessibles à tous, dans le monde entier.


Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme, nous vous le rappelons, est une histoire mondiale qui raconte l’évolution des pensées et des pratiques de l’anarchisme du Japon au Mexique et de l’Europe au Moyen Orient.

Et nous le voyons aujourd’hui, son spectre hante le monde. L’insurrection est partout et se propage : Chili, Liban, Hong-Kong, Iran, Irak, Algérie...

C’est pourquoi nous pensons que les deux prochains épisodes de Ni Dieu ni maître doivent être accessibles à tous, dans le monde entier.

Pour cela, nous devons atteindre un deuxième objectif de 30 000 euros.

Si nous arrivions à obtenir ces 30 000 euros (et plus), nous pourrions envisager une diffusion internationale des films, et en financer les diverses versions et traductions et, ainsi, libérer les droits des archives pour les diffusions internationales. Grâce à cela, comme ce fut le cas pour les deux premiers épisodes, la suite pourrait être vue partout : au Japon, en Corée, au Brésil, en Argentine, au Mexique, au Monténégro, au Canada et jusqu’au Congo.

Si nous obtenions au moins 60 000 euros, nous pourrons enfin produire une version longue de chaque documentaire, comme nous l’avions fait pour les épisodes 1 & 2.

Vous le voyez : l’existence de ces films dépend aussi de vous.

N’hésitez donc pas à donner ce que vous pouvez et aussi, c’est très important, continuez à partager l’info.

Ni Dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme, la suite ?

Ni Dieu ni maître est une série documentaire réalisée par Tancrède Ramonet. A partir d’images d’archives inédites ou méconnues et d’entretiens avec les plus grands historiens du mouvement social, elle raconte pour la première fois l’histoire de l’anarchisme de ses origines à nos jours.

Les deux premiers épisodes de la série, La Volupté de la destruction (1840-1914) et La Mémoire des vaincus (1911-1945) se terminaient avec la défaite des anarchistes dans la Guerre d’Espagne.

Or l’histoire de l’anarchisme ne s’arrête pas là. Bien au contraire !

Elle se prolonge :

Dans des événements aussi importants que ceux évoqués dans les deux premiers épisodes (depuis les révoltes de Mai 68 jusqu’à l’insurrection au Rojava, en passant par le Summer of love, le geste punk, le soulèvement au Chiapas ou la bataille de Seattle) ;
Avec des figures tout aussi importantes que celles décrites dans la première partie de son histoire comme Albert Camus, Murray Bookchin, Hakim Bey ou Abdullah Ocalan ;
Avec des idées et des pratiques nouvelles qui sont venues enrichir encore l’arsenal révolutionnaire du mouvement libertaire (éco-anarchisme, guérilla urbaine, black bloc, zone autonome temporaire, etc.)..

Bref, l’anarchisme n’existe pas qu’en noir et blanc, et son histoire n’est pas seulement celle de perdants, même magnifiques.

Elle continue en couleurs et se poursuit jusqu’à aujourd’hui.

Et il est essentiel de la faire connaître.

Mais comme ARTE, qui avait diffusé les deux premiers épisodes, ne veut pas diffuser la suite de cette histoire, après plusieurs mois de blocages, nous avons décidé de la produire nous-mêmes.

Ecoutez plutôt Tancrède Ramonet, le réalisateur, vous en parler :
https://vimeo.com/373418677

La suite de Ni Dieu ni maître se fera donc en deux épisodes : Des Fleurs et des pavés (1945-1969) et Les Réseaux de la colère (1965-2011).

En voici les résumés :

Épisode 3 : Des Fleurs et des pavés (1945-1969)

Au sortir de la 2e Guerre Mondiale, l’anarchisme connaît un gigantesque reflux. Quelques grandes personnalités comme Bertrand Russel ou Albert Camus n’en continuent pas moins de défendre et promouvoir son idéal.

Et petit à petit, dans le cœur de la Guerre Froide, ils sont rejoints par de nombreux socialistes ou communistes dont les yeux se dessillent sur la réalité du socialisme soviétique à la suite du Printemps de Prague. A l’instar de Murray Bookchin en effet, à la fin des années 50, de plus en plus de révolutionnaires se tournent vers l’anarchisme et contribuent à lui donner un nouvel écho.

Grâce à eux, des organisations formelles ou informelles - comme les Diggers de San Francisco - voient le jour ; de nouveaux symboles, à l’image du A cerclé inventé en 1964 par le groupe des Jeunes Libertaires de Paris, sont créés ; de nouveaux mouvements de masse se forment qui mettent en cause stalinisme et capitalisme et essaient de changer le monde.

Et c’est ainsi qu’à partir de l’année 1967 puis tout au long de 1968, l’anarchisme que l’on avait cru moribond, réoccupe le devant de la scène. Il inspire le Summer of Love aux États-Unis d’Amérique, il se diffuse dans le mouvement Provos à Amsterdam et il innerve, autour du joli mois de mai, toutes les grandes grèves étudiantes et ouvrières en France, mais aussi en Italie, en Allemagne et jusqu’au Mexique.

Comme un symbole de ce triomphe, les anarchistes se rassemblent et organisent, pour la première fois depuis des décennies, à Carrare, un nouveau Congrès International. Ils espèrent profiter de la situation.

Hélas, ce qui devait être un nouveau temps fort de l’histoire de l’anarchisme et signer son retour sur le devant de la scène, n’est que le théâtre vaines polémiques. Divisés, les anarchistes sont donc condamnés à devoir regarder passer, sans pouvoir le prendre, le train des tentatives révolutionnaires de la fin des années 60.

Episode 4 Les Réseaux de la colère (1965-2011)

Comme au temps de la propagande par le fait, au début des années 70, l’anarchisme est repris par ses vieux démons. Tenté, un temps, de retourner à la violence armée, il s’inspire de la stratégie mise en place par les Tupamaros en Uruguay pour étendre à toutes les grandes métropoles occidentales une nouvelle forme de lutte armée : la guérilla urbaine.

Partout, des groupes se forment et passent à l’action : les Angry Brigades au Royaume Uni, le Mouvement du 2 juin en Allemagne de l’ouest, Action Directe en France, le Weather Underground aux États Unis d’Amérique, autant de nom qui font à nouveau trembler le monde. Et avec eux, le nom de l’anarchisme redevient synonyme de désordre et de chaos.

Il effraie d’autant plus qu’au même moment, le mouvement punk conquiert la scène internationale et mène, à sa manière, contre l’industrie musicale mais aussi et plus largement contre l’ordre établi, une véritable guérilla culturelle. S’il contribue à populariser auprès d’une nouvelle génération les slogans, les symboles et même les pratiques libertaires, il subit aussi de plein fouet la répression généralisée qui s’abat partout, au tournant des années 80, sur le mouvement révolutionnaire.

Dès lors, avec la chute du Mur de Berlin et le triomphe du néo-libéralisme, les anarchistes ne vont plus avoir d’autre choix, que de recourir à l’anonymat et avancer masqués.

Et c’est ainsi qu’avec l’EZLN et le sous-commandant Marcos au Mexique, au cœur du Black bloc qui parvient à mettre en échec le G7 de Seattle en 1999, ou au sein du mouvement des Indignés qui s’étend de Madrid à New York et de Tel Aviv à Buenos Aires, l’anarchisme a inspiré autour de l’an 2000, sans que l’on ne le sache vraiment, toutes les nouvelles formes de résistance.

Mais c’est bien lui qui, des quartiers insurgés d’Athènes au Rojava et de la ZAD de Notre Dame des Landes au cœur des dernières grandes mobilisations sociales, incarne aujourd’hui la critique dernière du capitalisme et donc, pour tous les pouvoirs, le véritable ennemi.

À quoi va servir le financement ?

Malgré les soutiens de LCP et du CNC, nous sommes loin de réunir les fonds necessaires pour terminer cette série.

Les archives qui seront dans ces deux derniers épisodes sont en effet très chères, et nous devons interviewer de nouveaux historien.ne.s aux quatres coins du monde.

Nous avons donc besoin de vous.

Pour pouvoir terminer une première version des films et les diffuser en France sur La Chaîne Parlementaire, il nous faut au moins 15 000 euros.

Mais ce ne serait là qu’un début.

Voir en ligne : Soutenir les documentaires


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