Puisque Fakir n’en voudra apparemment pas, je me rabats sur la presse locale ; et corrige quelques fautes de frappes. Merci.
Puisque personne ne me le demandera jamais je pense, je profite de cet espace de liberté d’expression pour vous répondre directement : si j’étais élu président de la république française, je pourrai, dans un souci de démocratie élargie, nommer tous les malheureux candidats qui n’auraient pas la même chance que moi d’exercer la fonction suprême, en leur confiant tous un cabinet ministériel de mon choix avec une directive d’orientation politique tel un cahier des charges à respecter. D’aucuns démissionneraient sans doute. Pour la dernière « salve » de prétendue démocratie, cela donnerait :
Emmanuel Macron aux retraites. Que tous soient bien traités et qu’ils puissent communiquer aux plus jeunes leurs idées.
Marine Le Pen au service d’immigration ; pour que tous soient accueillis comme un hôte de marque.
Fillon aux poubelles, que toutes les villes soient propres et naturelles.
Mélenchon aux policiers, pour qu’ils soient tous intelligents, bons, courtois, serviables avec tous leurs semblables, prévoyants, voir même pacifistes, modérateurs, non-violents.
Hamon à l’agriculture, pour que la production alimentaire devienne bio et respectueuse de la nature et des animaux.
Nathalie Arthaud aux travaux publics de solidarité, pour que tous aient un logement et l’accès à un jardin vivrier.
François Asselinault aux comptes rendus des réunions politiques pour que tous soyons informés de ce qui se passe dans les « coulisses ».
Cheminade aux prisons, pour que tous les détenus soient considérés décemment et que la cause des évènements tragiques soit reconsidérée comme le deuil des maladies ou errances à effectuer pacifiquement par les détenus.
Dupont-Aignant, pas d’idées. A vous d’imaginer.
Poutou à la cohésion culturelle mondiale, pour que tout individu dans le monde puisse avoir accès à un mode de transcendance des malheurs et autres évènements marquants.
Lasalle à l’écologie, pour comprendre et anticiper sur les modalités changeantes de notre environnement et pour son respect par le plus grand nombre.
Deuxième partie à cet article : Quid de la réalité ?
La fascination pour la perversité et l’impudeur des candidats classiques ne saurait que mal refléter l’ardente fougue politicienne citoyenne qui voit comme la dignité le point d’orgue de la fonction hypothétique d’état. Las de ces connivences, de ce blasphème à la pensée critique que sont ces vains exposés publiques ne servant que des intérêts de campagne ou voir des plus privés, et puisque l’exposé de la première partie reste absurde, je me dois de vous confier ma vision éthérée sur le monde politique qui tente de nous façonner…
De l’option d’une obligation pour tous candidats reconnus de travailler ensemble (soit l’ensemble des quelques détenteurs d’un actuel quota de 500 voix d’approbation délivrées par les maires et mairesses, soit un total maximum de 72 candidats), et que de ceux-ci ressorte un programme commun d’unanime action politique, je ne saurai, en vérité, polémiquer. A vous la gageüre, mais en substance il semble que le monde politique des idées qui s’affrontent n’est pas prêt de laisser la place aux urgences et au bon sens de solidarité unanime.
Par contre je soumettrai vaguement l’idée qu’une fois des programmes sclérosés sans cesse par alternance de 5 ou 10 ans, soit faite table rase des divergences et étalage des grandes lignes d’accord qui devraient aider une nation quelconque à s’affirmer et à se respecter.
Vous ne regardez plus le programme politique de la même manière.