Manifestations du 5 décembre : ensemble contre l’Etat policier !

Contre le projet de loi « séparatismes » qui légalise le racisme et l’islamophobie - Pour le démantèlement des lois liberticides et du système policier

vendredi 4 décembre 2020, par Auteurs divers.

Bien au delà de la loi scélérate "Sécurité globale", c’est l’ensemble des dispositifs liberticides qui doit tomber, c’est le système policier qui doit être démantelé, pour commencer.

🚫 Le 5 décembre on marche contre l’Etat policier 🚫

Rejoignez-nous dès 14h, porte des Lilas à Paris, derrière la banderole
« La police mutile, la police assassine »
Le 5 décembre, on prend la rue et on marche ensemble contre un État Policier qui mutile, assassine, stigmatise.

Ce combat contre un État sécuritaire est mené depuis longtemps par des collectifs de familles de victimes de la Police.

Ces collectifs alertent depuis des années sur la violence et l’impunité policière.
Aujourd’hui cette menace sécuritaire s’étend à la population générale et les grosses organisations, les syndicats, les journalistes voient notre liberté menacée par la loi de sécurité globale.

Loin des caméras et des flashs des photographes, les quartiers populaires subissent depuis toujours la répression féroce de la police.

Des pratiques répressives qui se généralisent désormais à toute parole qui ne vient pas caresser l’Etat dans le le sens du poil.

Le mouvement social des gilets jaunes a subi une répression brutale et le mépris d’un gouvernement qui a préféré blesser,éborgner, emprisonner, plutôt que de construire un dialogue avec le peuple.

Aujourd’hui ce sont des organismes solidaires de lutte contre les stigmatisations comme Baraka City ou le CCIF qui sont dans la ligne de mire.
Le projet de loi du séparatisme légalise le racisme et l’islamophobie. Dans l’indifférence quasi générale de la gauche républicaine.

Le 5 décembre, nous marcherons derrière et avec les collectifs de victimes de la police et de la répression d’Etat en faisant front.

Nous serons aux côtés des premières victimes et des premiers concernés.
Nous marcherons ensemble parce que cela fait longtemps qu’il y a urgence.

Avec Collectif urgence notre police assassine
Brigade Anti Négrophobie
Collectif des Mères solidaires
Brigades de Solidarité Populaire
Gilets Jaunes Place des Fêtes
Gilets Jaunes Rungis IDF
Collectif de Défense des Jeunes du Mantois

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Manifestations du 5 décembre : ensemble contre l’Etat policier !
Contre le projet de loi « séparatismes » qui légalise le racisme et l’islamophobie - Pour le démantèlement des lois liberticides et du système policier

MARCHE POUR LES LIBERTÉS ET CONTRE LA PRÉCARITÉ - SOYONS INDÉTECTABLES


Texte de Point de rupture

La Marche des Libertés du 28 Novembre dernier nous a montré que nous pouvons être nombreux.es, déterminé.es et efficaces face à la police qui tente par cette loi, par sa brutalité et sa violence systématiques de rendre notre environnement aussi violent qu’elle.
Les inégalités explosent depuis de nombreuses années en France mais avec l’épidémie de Covid et la gestion catastrophique du gouvernement, nous sommes conscients que les dégâts sur nos vies déjà précaires, seront d’autant plus violents. Ce ne sont pas les pansements de l’État qui nous redonneront des perspectives pour le futur et encore moins nos sourires.

Parallèlement la loi dite de « Sécurité Globale », dont tout le monde a compris qu’elle ne signifie rien d’autre que Surveillance Généralisée de la population la plus précaire et la plus laborieuse au profit de la classe bourgeoise et dirigeante (dont l’État assure la postérité coûte que coûte au détriment de nos vies), vient museler toutes possibilités de contestation. L’article 24 n’est que le paravent de mesures liberticides de grande envergure au point que les autres pays dits « démocratiques » semblent complètement outrés du virage hyper–autoritaire que le gouvernement Macron prend ces dernières années en aboutissant à cette loi.

Beaucoup ne découvrent le rôle de l’État dans le braquage capitaliste que tardivement et sous les coups des matraques et du LBD. Pour beaucoup d’autres, la trajectoire actuelle est amorcée depuis très longtemps et le rejet de celle-ci a pour beaucoup signifié une répression féroce. Il nous semble important de ne pas céder à des divisions par des : « t’as vu – je te l’avais dit ! » mais bien de trouver une possibilité offensive unitaire contre l’État, sa police–milice et ses lois mortifères pour nos existences et pour nos libertés.

Pour toutes ces raisons, nous appelons à massifier le mouvement en le rendant aussi offensif que possible en nous tenant unis et solidaires.

La liberté ne se mendie pas. Elle s’arrache à l’oppresseur !
Soyons indétectables !

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P.-S.

Compléments

- Dissolution du CCIF : le cours autoritaire et raciste du pouvoir se poursuit - Ce mercredi, le conseil des ministres a pris la décision de dissoudre le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). La lecture du décret proposé par Gérald Darmanin — et adopté en conseil des ministres — confirme ce que le CCIF et ses divers soutiens répétaient depuis plusieurs semaines : il s’agit d’une dissolution à motivation politique, destinée à faire taire le CCIF et, à travers lui, celles et ceux qui se dressent face à la stigmatisation et aux discriminations contre les musulmanEs.

- LA DISSOLUTION DU CCIF NE RESPECTE PAS L’ÉTAT DE DROIT
Le gouvernement a, hier, prononcé la dissolution du Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF).
(...)
Comment ne pas comprendre alors que cette dissolution, prononcée avec ce type d’accusations, apparaîtra comme une stigmatisation des musulmans, dans une période post-attentat ? Il faut en effet exiger des faits juridiquement incontestables, sinon on entre dans la loi du soupçon et des suspects forcément vécue comme stigmatisante.
On sait que lorsqu’on tolère une injustice dans la société, elle finit toujours par nous tomber dessus. Je crois que, sur la question des violences policières, c’est justement ce qui est arrivé : d’abord les quartiers populaires, les exilés, puis les Gilets Jaunes, les manifestants, … . Il nous faut donc, dès maintenant, percer cette nouvelle bulle autoritaire au sein de l’Etat.


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