Macronisme 2022 : Renaissance de l’ancien régime et bonne entente avec l’extrême droite et ses concepts

Macron c’est une machine à tuer, un fidèle relais de la mégamachine

mercredi 11 mai 2022, par Auteurs divers.

On ne le sait que trop, le macronisme et ses avatars c’est l’accentuation des désastres sociaux et écologiques. Macron c’est une sorte de Terminator du Capital, une machine à tuer, un fidèle relais de la mégamachine, un ami des racistes et de l’extrême droite.
Quelques exemples si jamais y a besoin de motivations supplémentaires pour se révolter.

👑« MAINTENANT QUE TU AS LES MAINS LIBRES, TU PEUX FAIRE, TOUT CE QUE TU VEUX »

Samedi, lors de la cérémonie grotesque évoquant l’Ancien Régime pour l’intronisation de Macron, le président réélu est allé caresser le visage de ses vassaux, entouré de caméras. Les courtisans médiatiques venu retransmettre l’événement en direct ont laissé traîner leurs micros, pour capter les flatteries faites au Roi.

Parmi elles, Marisol Touraine, venue du Parti Socialiste, ministre de la Santé sous Hollande, elle avait accéléré la casse de l’hopital public. Marisol Touraine, désormais fervente de Macron, lui murmure, le visage empourpré et l’œil brillant : « maintenant que tu as les mains libres, tu peux faire … tout ce que tu veux ».
Macron semble lui même gêné par une telle phrase, une telle soumission, et le vertige d’une telle puissance.

Nous n’avons encore rien vu. La bourgeoisie fait bloc, elle s’octroie les pleins pouvoirs, elle a son champion : les riches n’auront plus aucune limite. Sauf celle que nous leur poserons.

- VIDEO très parlante : https://fb.watch/cUCbWjq6aR/

Macronisme 2022 : Renaissance de l’ancien régime et bonne entente avec l’extrême droite et ses concepts
Le macronisme, c’est Terminator : terminer la planète, terminer l’espoir et la vie

VALLS : « J’AI FAIT DU MACRONISME AVANT MACRON »

- État d’urgence et anéantissement des libertés
- Loi Travail et autres lois néolibérales imposées par décret et 49.3
- Explosion des violences d’Etat, généralisation des LBD
- Mise à mort de Rémi Fraisse
- Répression débridée de tous les mouvements sociaux
- Montée sans précédent du fascisme
- Mensonge, corruption, trahisons systématiques
- Obéissance aux lobbys, destruction de la nature
- Propulsion de Macron au pouvoir
- Manifestation en 2019 aux côté de l’extrême droite en Catalogne, avec notamment d’ancien Franquistes et auteurs de torture
- Islamophobie décomplexée

Oui, Manuel Valls a raison : il a fait du Macronisme avant Macron. Tout ce qui est haïssable, tout ce qui est méprisable, sale, infâme et lâche en politique, il l’avait déjà fait avant Macron. Valls et ses amis sont responsables de la plus grande droitisation de la Ve République, de la plus grande fuite en avant liberticide. Macron n’est finalement que l’héritier du tandem Hollande et Valls. Ces gens ont détruit des milliers de vies. Aujourd’hui, le monarque consent à offrir un sucre à Valls avec une circonscription de député.

La question qu’on peut se poser est : pourquoi une flaque de boue appelée Manuel Valls monopolise-t-elle les plateaux de télévision ? Pourquoi ce sinistre individu, que tout le monde déteste et dont le parti a péniblement réalisé 1,7% des voix a-t-il le droit à la parole ? A quoi sert Manuel Valls ? Qu’a t-il à dire de si important ? Qui représente-t-il ? En quoi son avis sur la gauche est-il légitime ? Tirons la chasse.

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Macron enlace un tyran raciste d’extrême droite - Le business et l’amitié d’abord

À PEINE RÉÉLU, MACRON ENLACE LE 1ER MINISTRE D’EXTRÊME DROITE INDIEN

Narendra Modi applique une politique raciste, autoritaire et ultra-libérale

Mercredi dernier Macron organisait la première réception diplomatique depuis sa réélection : il recevait Narendra Modi, Premier ministre de l’Inde. À cette occasion il sortait ses plus beaux sourires et sa meilleure accolade : enlacés, les visages des deux hommes quasiment au contact, après que Macron ait caressé la tête de son invité Indien. Sur fond de discussion sur la guerre en Ukraine, ce n’est pas la réception en soi qui est choquante mais la familiarité de l’accueil, à moins que les deux soient plus proche que ce que l’on pense...

Modi gouverne l’Inde depuis 2014 sous l’étiquette du parti indien du peuple (BJP), formation de droite nationaliste dont les orientations devraient appeler à davantage de retenue. Depuis maintenant huit ans, le gouvernement indien mène une politique ouvertement discriminatoire à l’égard des minorités musulmanes et chrétiennes, instaurant par exemple une loi refusant la nationalité aux réfugié-es musulman-es.
Se fondant sur le principe « d’hindouité », l’objectif non dissimulé est notamment de reléguer les pratiquant-es d’autres religions au rang de citoyen-nes de seconde zone. Régulièrement, des défenseurs des droits de l’homme ou des journalistes qui tentent de dénoncer les pratiques de Modi sont réprimé-es. Cette répression est rendue possible par une loi anti-terroriste très sévère et une dégradation de l’État de droit.
Avant d’arriver au pouvoir au niveau national, le représentant du BJP gouvernait l’État du Gujarat. Il se targuait d’avoir réussi à favoriser le développement économique de cet État de l’Ouest indien. Mais les chiffres de la croissance n’ont pas entraîné d’amélioration des indices de développement humain, que ce soit dans la santé ou dans l’éducation : c’est donc une politique productiviste et sécuritaire, au service des plus riches qu’il a mené lors de son mandat. Outre ce modèle néo-libéral, qu’il continuera de porter une fois à la tête du pays, on peut citer la réforme de l’agriculture poussant des centaines de milliers de paysan-nes dans la rue, alors que Modi était déjà responsable de l’attisement du sentiment antimusulman au niveau local.

Ces tensions débouchèrent sur un pogrom contre les musulman-nes en 2002 dans le Gujarat qui fit des centaines de victimes et des milliers de blessé-es. De nouveaux massacres de musulman-nes ont eu lieu en 2020 à New Delhi, entretenus par le pouvoir en place. Pas si étonnant quand on sait que derrière le parti du premier ministre indien se tient l’Organisation patriotique nationale (RSS). Le RSS est connu pour ses positions ouvertement racialistes. Fondée en 1925, l’organisation s’inspire alors des partis fascistes européens, aspirant à l’homogénéité de la race dans le pays et développant des méthodes pour y parvenir. Connu pour son recours à la violence, c’est un membre du RSS qui assassinera Gandhi en 1948.
Islamophobie, état sécuritaire, néolibéralisme, et si l’embrassad

Macronisme 2022 : Renaissance de l’ancien régime et bonne entente avec l’extrême droite et ses concepts
La détestation va t-elle se muer en une insurrection générale, un peu comme au Soudan en ce moment ?

EST-CE QUE MACRON VA BIEN ?

Macron élu par un hold-up électoral en 2017.
Macron qui n’a pas connu une semaine sans contestation sérieuse durant son mandat, des lycéens aux soignants, des profs aux pompiers, des routiers aux écologistes.
Macron qui a envisagé de fuir l’Élysée en hélicoptère lors de l’insurrection des Gilets Jaunes.
Macron dont le pouvoir ne tient que par une police militarisée et impunie.
Macron qui a sauvé la fin de son mandat par deux ans d’état d’urgence sanitaire et de verrouillage du pays.
Macron qui n’a pas fait campagne, pas organisé de meeting ni assumé de débat, surfant éhontément sur la guerre en Ukraine, et allant jusqu’à sélectionner les journalistes autorisés à lui adresser la parole.
Macron réélu en 2022 par le même hold-up électoral qu’en 2017, porté par un bloc bourgeois à bout de souffle.
Macron est le président le plus détesté, deux semaines seulement après sa réélection.
C’est la bonne nouvelle du jour : il faudrait un miracle, ou un cataclysme, pour que Macron finisse son mandat.

Macronisme 2022 : Renaissance de l’ancien régime et bonne entente avec l’extrême droite et ses concepts
Ils sont beau les candidats députés LREM !

☠️ LÉGISLATIVES : UNE CHRONIQUEUSE D’EXTRÊME DROITE POUR LREM, UN POLICIER FASCISTE CHEZ ZEMMOUR

➡️ Le 5 novembre 2019, une chroniqueuse hurle sur le plateau télé de la chaîne d’extrême droite CNEWS son souhait « que la police tire à balles réelles » sur les « délinquants de banlieue ». Un appel au meurtre policier. Il faut dire que cette dame est coutumière des envolées néo-fascistes : elle affiche sa proximité avec le youtubeur d’extrême droite « Papacito », qui a notamment mis en scène l’exécution, à l’arme de guerre, de militants de gauche, en portant un béret franquiste. Elle a aussi posé avec des armes à feu. Cette femme, c’est Zineb El Rhazoui, habituée des émission télé et des envolées sécuritaires et réactionnaires. Elle vient d’être investie par En Marche, mouvement gouvernemental renommé « Renaissance » dans la 9e circonscription des Français de l’Étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest). C’est donc une candidate d’extrême droite qui est parachutée par la Macronie. Vous avez dit barrage ?
Pour rappel, derrière Macron, on retrouve des politiciens comme Nathalie Loiseau, Alain Madelin, Patrick Devedjian, Gérard Longuet ou Anne Méaux, qui ont tous et toutes fait leurs armes dans des groupes d’extrême-droite. Et un ministre de l’Intérieur, Darmanin passé par le groupuscule royaliste l’Action Française

➡️ « Le grand remplacement, nous policiers, nous y sommes confrontés tous les jours » dit face caméra le policier Bruno Attal. Il est investi par le parti néo-fasciste « Reconquête », face au candidat Insoumis Taha Bouhafs. Bruno Attal rêve d’une dictature militaro-policière et ne le cache pas. Régulièrement invité par Cyril Hanouna, il a par exemple défendu sans aucune retenue les policiers auteurs du tabassage raciste du producteur de musique Michel Zecler en novembre 2020. En 2021, le syndicat policier de Bruno Attal, « France Police », plus radical encore qu’Alliance, classé à l’extrême droite, écrit : « Dans le cadre de l’état d’urgence, il faut procéder au bouclage des 600 territoires perdus de la République, y compris avec le renfort de l’Armée, en contrôlant et en limitant les entrées et sorties de ces zones par des checkpoints sur le modèle israélien de séparation mis en place avec les territoires palestiniens. » Puis, « en recourant au 49-3, il faut adopter en urgence une réforme de la légitime défense pour les policiers et les gendarmes leur permettant d’ouvrir le feu dès lors qu’un fuyard n’obtempère pas ». Enfin, « notre syndicat recommande de vous inspirer du modèle brésilien et Philippin en matière de lutte contre le narco-terrorisme. Les présidents Bolsonaro et Duterte obtiennent d’excellents résultats en ayant donné carte blanche à la police pour reprendre le contrôle des zones de non droit. » Ces deux présidents d’extrême droite ont organisé des escadrons de la mort qui interviennent dans les quartiers pauvres du Brésil et des Philippines avec des armes lourdes et tuent par dizaines.

Le bloc bourgeois, droite macroniste et extrême droite zemmourienne, veut donc faire élire des individus armés qui appellent à des crimes de masse et ne cachent pas leur désir de dictature. Pourtant, les médias des milliardaires sont en boucle contre les rares candidatures de gauche issues des quartier, en particulier celle de Taha Bouhafs. Opposons à l’extrême droite et ses relais médiatiques des médias autonomes et offensifs. Imposons une contre-attaque culturelle : un discours décomplexé contre le capitalisme, la répression et le racisme.

LREM/RENAISSANCE : ASSOCIATION DE MALFAITEURS ?

À l’heure où certaines candidatures sont scrutées par les médias dominants dans le cadre des législatives, d’autres candidats, ceux de la majorité, échappent miraculeusement aux polémiques médiatiques. Pourtant, de nombreux députés LREM, qui sont investis de nouveau en 2022, sont mis en cause dans des affaires graves.

1 - Anne France Brunet, députée de Loire-Atlantique. Responsables de 5 burn out, elle est visée par une plainte pour « violence » et « harcèlement » par d’anciens collaborateurs. Cette élue a aussi fait preuve d’un fort absentéisme à l’Assemblée Nationale. Elle se représente.
2 - Buon Tan, député de Paris : accusé d’ingérence au profit de la dictature Chinoise, il a fait l’objet d’une enquête pour détournement de fonds. Il vient lui aussi d’obtenir l’investiture Renaissance.
3 - Thierry Solère, très proche de Macron, est mis en examen pour pas moins de 13 chefs d’accusation, notamment détournement de fonds publics, trafic d’influence passif et emploi fictif.
4 - Eric Woerth, ancien ministre de Sarkozy venu de LR, est mis en examen car il est soupçonné d’avoir aidé au niveau fiscal Bernard Tapie.
5 - Patricia Mirallès, élue dans l’Hérault : a fait passer le déménagement de son fils, la réparation du disque dur de sa fille ou un séjour à l’hôtel avec son conjoint en note de frais, payées par l’argent public.
6 - M’jid El Guerrab, député des français de l’étranger, poursuivi pour violence avec arme pour avoir frappé à coup de casque un élu socialiste.
7 -Jérôme Peyrat, député de Dordogne, proche de Macron condamné pour avoir frappé sa compagne. Il est réinvesti par LREM.
8 - Laetitia Avia, députée de Paris : elle est visée par une enquête pour harcèlement moral, a fait preuve de maltraitance envers ses associés. Elle est aussi accusée d’avoir « mordu » un chauffeur de taxi.
9 - Sira Sylla, députée de Seine Maritime, reconnue responsable de harcèlement moral, heures supplémentaires non payées et d’un licenciement sans cause réelle.
10 - Pierre Cabaré, député de Haute-Garonne, visé par une plainte pour agression sexuelle.
11 - Benoît Simian, député de Gironde, venu du PS, poursuivi pour des faits de harcèlements envers son ex-femme.
Ne dites plus "majorité parlementaire", dites "association de malfaiteurs".

(posts de Nantes Révoltée)


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