MESSIDOR, les ravages du capitalisme sur les travailleurs handicapés

A Messidor Valence règne une ambiance de start-up, où les travailleurs marnent et les encadrants profitent !

mercredi 8 mars 2023

Même les travailleurs handicapés sont exploités sans honte !

Pression sur les rythmes de travail, diminution des temps de pause, refus d’écoute des travailleurs, conditions de travail dégradées (absence de chauffage, pièces de repos inadaptées) font le quotidien des travailleur-se-s handicapé-e-s « employé-e-s » par la structure.
Les encadrant-e-s refusent d’écouter, comme les y oblige la loi, les demandes des travailleur-se-s, et choisissent qui peut s’exprimer au CSE.

Circulent des informations selon lesquelles tel chef d’atelier chauffe son bureau mais pas le lieu de travail des travailleurs, il serait même d’ailleurs le champion toutes catégorie de l’absentéisme !

L’encadrement de la structure aurait récemment forcé le transfert d’une travailleuse handicapée vers un autre établissement, sans lui laisser le temps de la réflexion. Ce transfert s’est assorti de menaces « tu pars là-bas, ou tu n’as plus de travail du tout ! Signe ta lettre de démission ! ».

Dernièrement, le même genre de pression s’étaient exercé sur un autre travailleur handicapé, avec chantage au « licenciement » s’il n’acceptait pas un plein temps, que son handicap lui interdit, et seul le soutien de la Médecine du Travail a permis de mettre fin au harcèlement.

Rien, ou si peu, ne filtre, grâce à un climat de menace permanent « Si tu es viré-e, plus personne ne te prendra nulle part ».

La maltraitance institutionnalisée, le profit comme seul perspective et l’aide à la réinsertion mise à l’écart, voilà la réalité qui se cache derrière la façade respectable de l’aide sociale et de l’insertion des handicapés.


Forum de l’article

  • MESSIDOR, les ravages du capitalisme sur les travailleurs handicapés Le 9 mars 2023 à 00:03, par simon

    « Favoriser l’insertion des personnes handicapées en milieu ordinaire – politique dite « inclusive » L’idée et la déclaration sont bien belles et bonnes.
    Mais nous avons appris à nous méfier : quelle est véritablement la volonté de ce gouvernement qui œuvre sans relâche au démantèlement des services publics et parapublics et de toute politique sociale ? Que se prépare-t-il en catimini ?
    Tout simplement mettre au pas de la logique capitaliste des organismes, des structures , qui n’en sont pas encore atteintes : injonctions de regroupement, imposition de la logique comptable, de rationalisation des organisations qui prennent en charge « le handicap », soumission, comme partout ailleurs, à la politique du chiffre. Lesquelles organisations, à leur tour, imposent à leurs salariés qui, d’éducateurs doivent devenir de contremaîtres,une astreinte à quelque chose comme l’examen annuel « d’atteinte des objectifs ».
    La pression sur les employés accueillis est intense, et on ne leur parle plus que d’élaboration de projets professionnels ( tu parles !), de stages en milieu ordinaire, ou au mieux en Entreprises Adaptées , bref une incitation permanente à « dégager ».
    Le maintien, dans leurs objectifs originels, de ces structures essentiellement associatives est primordial, indispensable et irremplaçables. Et leur disparition, telles quelles, serait une catastrophe équivalente à la mise en déshérence des hôpitaux psychiatrique ( par exemple).
    Le gouvernement macron agit toujours sournoisement, face à ses volontés affichées, il faut toujours se poser la question des buts finaux recherchés.
    L’insertion « inclusive », tout en étant légitime pour certaines situations, camoufle des vérités inavouables, il faut rester vigilants, d’autant plus que les personnes concernées au premier chef, sont par définition peu armées pour se battre.
    L’article Messidor est salutaire et plus généralisable qu’il n’y paraît.

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  • MESSIDOR, les ravages du capitalisme sur les travailleurs handicapés Le 8 mars 2023 à 23:12, par Fab

    Des éléments de preuves ou témoignages sérieux pour étayer ces propos ? Je ne dis pas qu’il sont faux, mais sinon cela pourrait ressembler à de la pure diffamation, non ?

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