Pression sur les rythmes de travail, diminution des temps de pause, refus d’écoute des travailleurs, conditions de travail dégradées (absence de chauffage, pièces de repos inadaptées) font le quotidien des travailleur-se-s handicapé-e-s « employé-e-s » par la structure.
Les encadrant-e-s refusent d’écouter, comme les y oblige la loi, les demandes des travailleur-se-s, et choisissent qui peut s’exprimer au CSE.
Circulent des informations selon lesquelles tel chef d’atelier chauffe son bureau mais pas le lieu de travail des travailleurs, il serait même d’ailleurs le champion toutes catégorie de l’absentéisme !
L’encadrement de la structure aurait récemment forcé le transfert d’une travailleuse handicapée vers un autre établissement, sans lui laisser le temps de la réflexion. Ce transfert s’est assorti de menaces « tu pars là-bas, ou tu n’as plus de travail du tout ! Signe ta lettre de démission ! ».
Dernièrement, le même genre de pression s’étaient exercé sur un autre travailleur handicapé, avec chantage au « licenciement » s’il n’acceptait pas un plein temps, que son handicap lui interdit, et seul le soutien de la Médecine du Travail a permis de mettre fin au harcèlement.
Rien, ou si peu, ne filtre, grâce à un climat de menace permanent « Si tu es viré-e, plus personne ne te prendra nulle part ».
La maltraitance institutionnalisée, le profit comme seul perspective et l’aide à la réinsertion mise à l’écart, voilà la réalité qui se cache derrière la façade respectable de l’aide sociale et de l’insertion des handicapés.
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