Le Collectif fête des lumières, non merci annonce un grand carnaval à Lyon le 7 décembre :
La « Fête des Lumières » est la grand’messe de la consommation touristique et de la destruction de la planète. C’est la fête à Air BNB et aux spéculateurs immobiliers. C’est la fierté de la Métropole de Lyon qui rêve de devenir une métropole mondiale en méprisant et chassant ses habitants actuels.
C’est la fête de l’argent, des inégalités et de la ville-entreprise gérée par les pdg Collomb-Kimelfeld.
À cette occasion, après le 5 décembre, manifestons nos mécontentements, nos rages, nos espoirs.
À toutes celles et ceux qui luttent pour un monde meilleur, pour la justice sociale, pour la solidarité, contre la marchandisation de tout ce qui constitue nos vies...
Créons un vaste front vert, jaune, noir et rouge..., contre tout ce qui pourrit nos vies.
Venez avec vos banderoles, pancartes, colères et couleurs chants, instruments et musiques.
À bas toutes les oppressions ! Éteignons la fête des Lumières !
RDV Samedi 7 décembre à 19 h, Pont Lafayette côté 6e arrondissement
- Lyon, Fête des Lumières, non merci ! Tout le monde au carnaval du 7 décembre !
- Descendre le 8 décembre, éteignons la fête des lumières !
Cet appel est aussi relayé sur le blog de l’Anti-Tourisme :
L’industrie du tourisme représente à elle seule 10 % du PIB mondial, plus que l’automobile, l’agro-alimentaire et l’industrie pétrolière. Elle participe activement à la destruction de la planète en produisant 8 % des émissions de gaz à effet de serre.
Le tourisme transforme notre monde en un gigantesque parc d’attractions en dévastant la nature, nos lieux et nos modes de vie. Les touristes sont cantonnés au rôle de consommateurs passifs, tout juste bons à payer.
Les habitants, eux, sont réduits aux rôles de figurants dans leur propre ville ou territoire.
La "Fête Des Lumières" est la vitrine joyeusement hypocrite d’une politique qui :
- Transforme la ville en objet publicitaire, disponible sur un marché mondial de l’événementiel pour attirer touristes et investissements soi-disant rentables ;
- Favorise le tout-tourisme, alors que les besoins et les demandes des habitants sont méprisées et ignorées ;
- - Entraîne la captation des logements au profit d’Air BNB et des gros propriétaires immobiliers et chasse les foyers les plus pauvres du centre ville pour ne conserver que les « bons habitants » ;
- Accentue la métropolisation en aggravant les inégalités par la mise en concurrence des territoires pour attirer toujours plus de touristes, d’investisseurs et d’entreprises high tech.
Du rêve au cauchemar
Le 8 décembre nous est présenté comme une fête gratuite, lumineuse et populaire : « la fête du rêve et de la poésie ». La réalité est tout autre.
Nous nous verrons imposer au quotidien :
- Une ville invivable où nos déplacements vont tourner au cauchemar ;
- Un contrôle sécuritaire maximal ;
- Une « fête » qui se résume à se laisser diriger et canaliser, consommer et à nous taire ;
- un slogan religieux, cul-béni partout présent dans l’espace public et qui masque la réalité du catholicisme : répression sexuelle permanente, pédophilie et viols, alliance avec les réacs de tout poil.
Fausse gratuité et destruction de la planète
La Fête des Lumières n’est PAS une fête gratuite. Par nos impôts, nous en payons au moins 50 %.
Et les généreux partenaires qui financent le reste, soignent leur image de marque, alors qu’ils comptent parmi les plus grands destructeurs de l’environnement (chimie, énergie, publicité, aviation, autoroutes, banques, BPT).
- Lyon, Fête des Lumières, non merci ! Tout le monde au carnaval du 7 décembre !