Voici un article édifiant sur la brutalité policière à Lyon lors d’un appel national mêlant gilets jaunes, étudiant-es, précaires, retraité-es...
Ces violences policières ne sont pas de bavures, mais une stratégie assumée pour faire peur aux contestataires, traumatiser, marquer les chairs et faire des « exemples », du terrorisme en somme.
Une banalisation de la sur-violence : retour sur la manifestation du 7 mars à Lyon - L’acte 69 des Gilets Jaunes appelé ce samedi 7 mars a été le théâtre d’un niveau de violence rarement vu auparavant en manifestation à Lyon ! Le bilan détaillé reste à établir avec l’aide des autres groupes médics et du collectif Surveillons-Les. Mais on dénombre à ce jour : - au moins quatre tirs de LBDs dans la tête, un tir dans la main ayant entraîné une perte de sensation dans deux doigts, plusieurs dizaines de tirs de LBD supplémentaires dans les membres inférieurs ou le torse, également plusieurs blessures similaires dues à des tirs tendus (nombre incertain à ce jour). Récapitulatif de cette journée par le collectif Médic’Action.
Extraits :
Le bilan détaillé reste à établir avec l’aide des autres groupes médics et du collectif Surveillons-Les. Mais on dénombre à ce jour :
- au moins quatre tirs de LBDs dans la tête ;
- un tir dans la main ayant entraîné une perte de sensation dans deux doigts ;
- plusieurs dizaines de tirs de LBD supplémentaires dans les membres inférieurs ou le torse ;
- également plusieurs blessures similaires dues à des tirs tendus (nombre incertain à ce jour)
Nous soulignons en revanche une énième fois le travail de sape méthodique du mouvement social par le gouvernement et ses milices. Samedi en fut une de ses plus frappantes représentations dans le cadre des contestations lyonnaises. Pendant que les représentants communiquent sur leur soit-disant irréprochabilité et transparence (tout en niant le concept même de « violence policière »), leur milice redouble d’inventivité pour meurtrir aussi bien les corps que les esprits.
Nous pointons enfin du doigt les média qui, à quelques exceptions près, ont surtout évoqué les blessés côté flics, sans mention de leur gravité ou de leurs causes et repris les informations tronquées de la préfecture comme argent comptant.
Nos blessé-es ne valent pas vos images de banques caillassées ?
Les derniers événements de ce Week-end à Lyon —auxquels s’ajoutent les violences à l’encontre des marches féministe à Nantes et Paris— ne nous démotivent pas. Nous sommes, une fois de plus, écoeuré-es mais pas surpris-es, en rage mais déterminé-es.
La lutte continue.
- Lyon 7 mars : violences policières méthodiques pour faire peur, traumatiser ; marquer les chairs et faire des « exemples »
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