Les médias et élus bourgeois, avec les fanatiques capitalistes d’entreprises et actionnaires, assènent non stop leur extrémisme nihiliste en utilisant le langage biaisé du capital. Par la répétition ils s’efforcent de coloniser nos cerveaux et de nous enchaîner aux concepts et pratiques capitalistes.
Pour résister à cette « invisible » guerre idéologique intense et permanente, quelques (re)définitions s’imposent.
A pratiquer mentalement et verbalement tous les jours pour se désintoxiquer et éviter la contamination par la propagande ultra-libérale qui veut se faire passer insidieusement pour naturelle et/ou inévitable/indépassable.

- Lexique du capitalisme - Remettre les mots à l’endroit pour résister à la naturalisation de l’ultra-libéralisme
Vu dans la rue : un lexique du capitalisme
« Charges sociales », « flexibilité », « start-up » ou encore « compétitivité » : ces mots ont colonisé le langage pour imposer un imaginaire néolibéral, mais ne sont jamais vraiment définis.

- Lexique du capitalisme - Remettre les mots à l’endroit pour résister à la naturalisation de l’ultra-libéralisme
Dans les rues de Nantes ces derniers jours, un « lexique du capitalisme » est apparu sous forme de pochoirs : il propose aux passant-es les véritables définitions de ces concepts capitalistes, directement sur les murs.
Source, avec les autres images : https://contre-attaque.net/2025/08/01/vu-dans-la-rue-un-lexique-du-capitalisme/
A vous/nous d’en ajouter d’autres qui manqueraient, comme :
Valeur travail : moralisation et naturalisation de l’exploitation des prolétaires par le bais de la domination appuyée sur la propriété privée des moyens de production et la force armée étatique
Démocratie (bourgeoise) : système autoritaire oligarchique où les peuples n’ont quasiment aucun pouvoir, où classes bourgeoises, technocrates et ultra-riches dirigent tout selon leurs intérêts particuliers, en appliquant plus ou moins habilement un vernis de démocratie et de « libertés » pour faire passer plus facilement la pilule que dans une dictature pure et simple. Ce système s’appuie aussi sur des lois faites sur mesure par et pour les dominants, sur la répression policière/judiciaire des opposants (pouvant aller jusqu’aux mutilations et assassinats), sur des médias à leur botte, sur des institutions sont leur contrôle à tous les niveaux, sur des infrastructures sous contrôle de possédants ou de l’Etat (qui échappent à tout contrôle des travailleurs ou de la population). Les impératifs de l’Etat et du Capital se chargeant également de faire rentrer dans le rang les éventuels subalternes (élus locaux, syndicalistes, partis voulant gagner une élection) récalcitrants.