Les techniques de manipulation de LREM

Dans les années 80, époque du décollage économique chinois, circulait au sein du Parti communiste un manuel expliquant comment négocier avec les Long nez (les étrangers) pour les baiser au mieux. (Malgré l’énorme intérêt du document, impossible de se le procurer).

Il semble qu’à La République en Marche (LREM), on ait compris la leçon. Qu’importe la couleur du professeur. Après tout, LREM n’est ni de gauche, ni de droite. Intégrées également les techniques trotskystes d’infiltration, de noyautage, d’entrisme. Sans parler des NTAB (new techniques of assembly biasing). Bien sûr, c’est plus clair en français : « Nouvelles techniques de manipulation d’assemblée ». Mais c’est tellement plus swag en anglais ! Nous aurons l’occasion d’en reparler.

LREM a donc elle aussi pondu son livret, un guide 134 pages à destination des Pieds-tendre-e-s novices en politique, bien que doté-e-s de longues canines.

Quelques bons conseils :
  Masquer son étiquette partisane pour ne pas faire fuir les électeurs. Dans “une commune (où) La République en Marche sous-performe, il pourrait être préférable de faire campagne sur une étiquette de rassemblement / société civile.” Pertinent donc de masquer tout logo LREM. L’argent (des tracts et affiches), après tout n’a pas d’odeur.

Autre conseil : face à une élimination de la LREM au premier tour, on « peut négocier avec le maire et lui apporter une crédibilité écologiste”. A l’inverse, en cas de qualification, on « peut discuter avec le PS et les verts pour faire battre” le maire sortant, de droite.

Manipulation ? “Les autres partis faisaient la même chose », cafte Pierre Person, délégué général adjoint de LREM, chargé des élections, qui n’a rien compris.
Pas compris,ni LREM ni les autres partis, que les citoyens étaient ulcérés chaque jour un peu plus par cette mascarade démocratique.