En Drôme comme ailleurs, les aménagements routiers ravagent les terres, la biodiversité et la nature en général, contribuant aux carnages écologiques et climatiques, et donc aux désastres sociaux qui vont avec.
Elus, industriels, plateformes logistiques... sont avides de toujours plus d’infrastructures routières, ce qui nourrit aussi le gros business du BTP si proche des élus locaux qui décident des projets, toujours avec l’aval des préfectures.
- Les projets routiers, un carnage écologique : en Drôme aussi
- Toujours plus de routes et de voitures, pour la Croissance du capitalisme et de son argent
- Les projets routiers, un carnage écologique
Plus de routes ne signifie pas moins d’embouteillages ni d’accidents. Ces prévisions parfois trompeuses sont pourtant mises en avant par les promoteurs de projets routiers. Les menaces sur la biodiversité, elles, sont bien réelles. (...) - Routes, autoroutes : un gâchis à 18 milliards d’euros
Reporterre a répertorié 55 projets routiers contestés en France. Des milliards d’euros d’argent public sont mobilisés pour les financer. Mais les entreprises privées en bénéficient plus que l’environnement et la collectivité. (...) C’est l’histoire de routes qui valaient des milliards d’euros. 17,981 milliards d’euros précisément. Voici le prix de l’ensemble des 55 projets routiers contestés en France que Reporterre a estimé au cours d’une longue enquête. Soit quasiment le budget du ministère du Travail. Ces routes, autoroutes, contournements, ponts et déviations vont recouvrir 4 488 hectares de prairies, forêts ou terres agricoles. Pratiquement l’équivalent de la superficie de Lyon. Le tout pour une longueur de 922 kilomètres. Presque la distance entre Lille et Marseille. (...)
En Drôme, sont contestés notamment les projets écocidaires suivants : Déviation St Péray, Carrefour des Couleures à Valence, Demi-échangeurs sur l’A7 Drôme Nord, échangeur A7 Drôme Sud à St Paul-trois-Châteaux, Déviation de Suze-la-Rousse (association locale).
Pour l’instant, élus forcenés et préfecture radicalisée résistent violemment et empêchent par la force que ces projets soient stoppés. Ils ont avec eux la loi produite par ce système antidémocratique et les flics extrême-droitisés.
Le département de la Drôme veut même « aménager » le Vercors pour le tourisme de masse avec son projet imposé « sublimes routes du Vercors », afin que davantage de bagnoles et de motos déversent leurs bruis et leurs polluants sur la nature.
RDV ce samed 21 mai au Col de la Bataille à midi pour faire entendre autre chose et continuer à résister.
Mais pas de soucis n’est-ce pas, puisque toutes les voitures seront électriques, et peut-être un jour les camions, et puis Vinci veut rendre « verte » l’autoroute A7. Qui sait, même le goudron sera « vert » un jour à ce rythme, et contribuera à l’amélioration des sols et de la biodiversité ?
Donc continuons à détruire tout car la technologie durable rendra cette destruction « propre » et « soutenable », un peu comme comme l’amélioration technique des exécutions : la chaise électrique et l’injection létale c’est quand même plus propre que la hache sur le billot ou la guillotine à l’ancienne.