Après des consultations bidons pour faire mine de, le business as usual s’impose comme d’habitude au détriment des écosystèmes et de notre avenir.
Le gouvernement, toujours au service des lobbys agro-industriels, aggrave un modèle suicidaire qui mène aux catastrophes climatiques et écologiques, entraînant pandémies, maladies chroniques, crises sociales et pénuries alimentaires.
Pire, il verrouille encore davantage les orientations agricoles industrielles et écocidaires en donnant des pouvoirs exhorbitants aux préfets :
- Eau : le gouvernement ouvre les vannes pour l’agriculture intensive - Pouvoirs alloués aux préfets sur la gestion locale de l’eau, délégué interministériel dédié, assurance récolte… Les conclusions du « Varenne de l’eau » confirment la reprise en main de la gestion de l’eau au profit de l’agriculture intensive.
- Jean Castex annonce un développement du stockage de l’eau pour l’agriculture - En conclusion du Varenne de l’eau, une consultation sur les réponses aux effets du changement climatique, le premier ministre a donné des gages aux exploitants. (...) La France doit relever le défi consistant à « concilier l’indispensable, l’incontournable transition écologique et la non moins nécessaire création de richesses ». Il s’agit de maintenir le niveau de la production agricole, alors même que « les conflits d’usage se sont accrus en France », a reconnu M. Castex, qui dit viser un consensus « le plus large possible, mais pas l’unanimité : ce serait suspect sur un sujet aussi difficile ».
- Les lobby agro-industriels et le gouvernement main dans la main pour continuer l’agriculture intensive
- Productivisme qui détraque le climat, barrages et techno-robotique pour maintenir le productivisme malgré tout, ...ce qui fout en l’air le climat, etc.
Ca blablate des mois dans des « Assises de l’eau », des « Varenne de l’eau » et des Projet de territoire pour la gestion de l’eau (PTGE), puis les dogmes techno-progressistes et les intérêts agro-industriels imposent comme d’habitude leur diktat.
C’est le même processus dans tous les domaines (souvenons nous de la « convention citoyenne », du « grand débat », des scénarios énergétiques RTE, des COP...), car le système en place, ces dirigeants et soutiens, préfèreront toujours tout détruire que s’auto-détruire.
Parfois des jolis discours, des mesurettes et des promesses pour amuser la galerie et harponner l’électeur, puis dans la réalité la continuation du même système dévastateur, relooké en « vert » et renommé « durable ».
Tous ces procédés tortueux de "concertation", de "dialogue", de "commissions" locaux ou nationaux ne sont que des dispositifs d’enfumage pour communiquer et faire accepter la poursuite de la civilisation industrielle. Ils sont le prolongement et un des outils du système politico-économique anti-démocratique qui nous pompe l’air depuis bien trop longtemps.
Au final, ce sont toujours les mêmes automates qui prennent les mêmes décisions criminelles.
Soit couper court aux racines idéologiques et matérielles de la civilisation industrielle, soit se condamner à l’aggravation des nuisances.
Éliminer l’agriculture industrielle est une question de survie
« Personne n’a jamais vu de loups abandonner un parc rempli de moutons tant qu’ils ne sont pas rassasiés ou tant qu’on ne les a pas fait fuir à coups de fusil. »
– Vo Nguyen Giap, général vietnamien vainqueur des armées coloniales française et américaine.
L’agriculture technologique et industrielle est à la fois génocidaire et écocidaire. Elle détruit la diversité du vivant, élimine le travail humain, produit globalement moins de 8 % de la nourriture destinée aux humains et condamne 3,9 milliards de personnes à la sous-alimentation/malnutrition.
Lorsqu’on défend le démantèlement complet du système technologique né de la première révolution industrielle, les laudateurs du Saint Progrès nous qualifient régulièrement de fous dangereux génocidaires voulant la mort de milliards de personnes. Mais comment la chute de l’agriculture industrielle pourrait-elle éradiquer la majorité de l’humanité quand celle-ci ne produit que 6 à 7 % de la nourriture destinée aux humains au niveau mondial ? Pour arriver à ce minable résultat, le système industriel est en sus parfaitement inefficace dans l’utilisation comme dans l’allocation des ressources, comme le montre l’économiste Hélène Tordjman :
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