Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle

Les tecnologies numériques ne font que perpétuer les désastres écologiques et sociaux

mercredi 9 septembre 2020, par Les Indiens du Futur.

« Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle. Bien au contraire, ils forment la pointe la plus avancée d’un nouveau modèle industriel en germe depuis plusieurs décennies qui peut s’épanouir aujourd’hui grâce aux dernières innovations technologiques et à la diffusion de l’esprit du Web. Les valeurs qui les animent : créativité, goût du risque, innovation, disparition des frontières entre temps de travail et loisirs, entre sphère publique et privée, etc., sont celles du « Tous entrepreneurs » cher au modèle libéral, et finalement partagées par tous ces promoteurs, qu’ils s’inscrivent dans une tradition politique marquée à droite ou à gauche, voire même très à gauche.

Ces innovations ne nous permettent pas de dépasser le capitalisme et ces dégâts écologiques et sociaux, elles nous font entrer dans une nouvelle ère, celle d’un capitalisme numérique. Face à ces discours puissants, notamment parce qu’ils sont […] ambivalents et font appel à un spectre de valeurs très large, héritées de différentes traditions politiques considérées jusqu’ici comme antagonistes, il est très difficile de ne pas succomber aux sirènes des nouvelles technologies. Mais contre vents et marées, il faut continuer à expliquer comment l’informatique est la mise en ordre du monde selon une logique de rationalisation, de mise en gestion de toutes les activités humaines, de déqualifications des métiers, de rupture d’avec l’expérience sensible, de dépendance accrue à la machine, de remodelage de l’humain, de disparition de l’intériorité et de destruction du lien social. »

(citation de Cédric Biagini)

En complement, voir aussi :
- Contre l’organisation scientifique du monde : Entretien de PMO avec La Décroissance

Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle

Remarques

Dans la Drôme, à Crest, comme partout ailleurs, les Fab Labs et autres dispositifs ultra-technologiques (comme les véhicules connectés, les navettes autonomes, les carburants à hydrogène...) sont vantés par les élus, les entrepreneurs, les « écolos de marché » et les geeks.

Tout n’est peut-être pas à jeter, comme les ateliers de réparation d’objets au lieu de les jeter ou les « Install Party Linux », mais on a l’impression que les Fab Labs permettent surtout aux néo-entrepreneurs de tester leurs concepts, de lancer leur boîte et leur start-up, et à l’idéologie technicienne et numérique de s’ancrer.

Bien entendu, les Fab Labs sont très soutenus par les autorités et les subventions (Département, Région, Europe...), preuve suplémentaire qu’ils ne gênent en rien le capitalisme et la civilisation industrielle.

De multiples petits ateliers de bricolage low-tech autogérés seraient moins coûteux, plus accessibles financièrement, plus utiles, et aideraient vraiment à se libérer de la civilisation capitaliste. Ce serait donc nettement plus écologique et socialement plus juste.


Forum de l’article

  • Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle Le 8 octobre 2020 à 08:31, par vincent

    Bonjour, étant salarié du fablab de Crest je me permets un droit de réponse, et qui n’engage que moi. Désolé pour la longueur, si vous avez la flemme de tout lire ne retenez que l’invitation à se rencontrer pour discuter ou davantage, en lâchant le clavier. Voir en bas de page.

    D’abord sur le fond de l’article, « Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle »  : c’est au contraire la posture inverse qui m’anime au quotidien. Pour rappel, l’origine des fablabs vient de l’envie de s’affranchir de la production industrielle, de se ré-approprier ses méthodes de fabrication pour ne pas en rester dépendant. De partager l’usage de machines à commande numérique pour permettre à n’importe qui de fabriquer presque n’importe quoi. Ça ne veut pas dire se jeter à corps perdu dans la débauche high-tech, ça veut dire qu’il existe un atelier partagé pas loin de chez vous où des outils sont à disposition, et que nous vous apprenons à les utiliser pour vos besoins. Nous avons les outils, vous avez les idées, nous vous aidons à les concrétiser. Ça c’est ma (notre) militance de base, le crétin numérique est avant tout là pour transmettre. Pour moi, c’est à partir du moment où on comprend comment les choses fonctionnent qu’on est le plus à même de s’en faire sa propre idée, qu’on développe son esprit critique pour ensuite faire ses propres choix (entre autres de « consommation »), parce qu’on aura appris à faire par soi-même.
    Et ça ne remplacera jamais les savoir-faire artisanaux, ce sont juste d’autres outils qui permettent de faire d’autres choses.

    Ensuite ce qu’il faut nuancer, comme l’écrit Rodinux, c’est que les fablabs sont tous différents. Certes ce qui nous relie c’est une charte de valeurs mais après, chacun fonctionne comme il le souhaite. Le point qui m’importe est que nous soyons ouverts à tous. Donc quand les Indiens du Futurs écrivent « on a l’impression que les Fab Labs permettent surtout aux néo-entrepreneurs de tester leurs concepts », ils ont raison : ils ont « l’impression ». Et c’est très réducteur.
    Ça ne veut pas dire que nous les soutenons plus que d’autres, il y a tout autant d’assos, de particuliers, ou de collectifs qui traversent le lieu, et c’est cette diversité qui me plaît.
    Comparés à d’autres fablabs nous avons beaucoup de progrès à faire pour donner à voir et documenter correctement les projets qui passent par le fablab (exemples), mais aussi rendre compte de la diversité des personnes qui le fréquentent. Je comprends qu’en naviguant sur ce site une telle page puisse questionner, choquer, hérisser… mais elle n’est qu’une facette de la boule et je me ferai un plaisir de vous accueillir pour vous en montrer d’autres ; au-delà des machines on encourage par exemple la rencontre, le partage et la discussion sur des projets, ou sur des sujets qui font débat dans le monde du numérique. En tous cas je comprends que l’image que nous donnons ne reflète que partiellement ce que nous pensons et faisons, et que ça nous dessert (miam). A nous de nous améliorer sur ce point.

    Concernant les enjeux sur le futur, l’énergie, l’écologie et l’effondrement… oui je suis d’accord, si on résume le rôle des fablabs à ce qui est dit dans cet article alors il faut les stopper dès à présent.
    Mais je ne me reconnais pas dans ce qui est décrit, j’ai plutôt l’intuition et l’envie que les fablabs deviennent des espaces pour contribuer à anticiper ce qui arrive. Certes ça ne transparaît pas sur notre site, mais c’est au cœur de nos réflexions depuis un moment, et pour info on est en bien en phase et en lien avec les gens du lowtech-lab.

    Le fablab s’est déjà bien transformé depuis sa création il y a 6 ans et il va continuer à le faire, il prendra la forme que choisiront celles et ceux qui y participent d’une manière ou d’une autre. Peut-être que les machines actuelles disparaîtront ? Peut-être qu’on occupera un autre local ailleurs avec plus de place, pour venir souder à l’arc ou scier des arbres à la main ? Ou pas ? Peut-être que nos potes la CIA et Bill Gates nous auront donné suffisamment d’argent pour qu’on irradie la vallée de la Drôme de smartphones infectés et de copies légales de Windows 23 ? Peut-être que les enfants n’iront plus à l’école parce que le fablab leur aura inséré une puce dans le cerveau et leur téléchargera un contenu encyclopédique quotidien grâce à notre déesse mère la 8G ? Mais seulement aux heures creuses de Linky bien sûr … et là, on sera vraiment des nazis.
    Mais bon, puisque conclure une discussion par le « point » Goldwin est loin d’être l’apanage des philosophes, essayons d’aller vers quelque chose de plus constructif, n’en déplaise à Étienne Maillet.

    … alors… on se parle en vrai ou vous préférez rester derrière vos claviers ? Promis les Indiens du Futur, je ne vous proposerai pas de vous imprimer des plumes en plastique.
     :)

    Pour terminer sérieusement, encore une fois ces propos n’engagent que moi et non l’équipe du fablab, mais je suis sincèrement dispo pour discuter, autour d’un café ou au fablab. Je lance l’invitation pour échanger, particulièrement sur la suite lowtech à imaginer.

    Par ailleurs si cette réponse entraîne des commentaires je ne prendrai pas le temps d’y répondre. Je n’écris ni pour convaincre ni pour rentrer dans un ping-pong internet stérile, mais bien pour vous inviter à venir vous faire votre propre idée au-delà des amalgames et des préjugés, omniprésents sur cette page.

    Welcome !
    (oups, fuck, sapristi un anglicisme, quelle horreur, shame on me !)

    Kenavo
    Vincent
    vincent[at]lail.fr

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    • Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle Le 8 octobre 2020 à 11:23, par Les Indiens du Futur

      (réponse à Vincent du Fablab)
      Bonjour,
      merci pour ce commentaire et l’invitation à se voir.
      On est content de lire que vous vous questionnez et que des évolutions seraient possibles.

      En attendant, deux petites remarques.
      1. Il paraît difficile de quitter la civilisation industrielle en utilisant ses produits phares, des machines à commandes numériques et des logiciels compliqués. Qui fabrique ces machines, comment, d’où viennent les bobines de plastique utilisées ?
      2. Vous dites que le fablab est « neutre », que les projets qui émergent sont le fruit des désirs des présents. D’un côté on pourrait dire que c’est bien, c’est l’ouverture (contrairement aux « djihadistes » verts ;-) ), la liberté, la démocratie... Mais de l’autre on pourrait se dire que cette absence de projet politique est la porte ouverte à n’importe quoi, et que ce sont les courants hyper-high-technophiles et starteupeurs qui vont s’en saisir en priorité car c’est leur culture et ils ont les facilités pour (et les besoins).

      Pour nous, vu la gravité de la situation, il n’est plus le temps des projets pseudo-neutres, mais plutôt des projets politiques orientés et assumés portant des valeurs d’écologie radicale et de sortie du capitalisme, et donc, par exemple, qui centrent leurs activités sur les technologies douces rendues accessibles aux milieux populaires pour leur autonomie (et aux communes si jamais y en a qui y seraient prêtes).
      Du coup, les subventions vont moins pleuvoir et la presse capitaliste et les notables seront moins élogieux, moins parti prenante, mais c’est le prix à payer si on veut vraiment faire autre chose.

      Mais ok, on essaiera de passer voir le fablab crestois de plus près

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  • Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle Le 9 septembre 2020 à 17:16, par rodinux

    De multiples petits ateliers de bricolage low-tech autogérés seraient moins coûteux, plus accessibles financièrement, plus utiles, et aideraient vraiment à se libérer de la civilisation capitaliste. Ce serait donc nettement plus écologique et socialement plus juste.
    Entièrement d’accord. D’ailleurs les fablabs ne sont pas vraiment dans l’étique des logiciels libres, comme l’open source qui ressemble au libre sans l’étique... Peut-être certains hacker-space sont plus orientés étique et low-techno. Cela dépend beaucoup de l’esprit des structures. Mais il serait salutaire que des ateliers avec un esprit plus libre se développent sans aides et sans buts lucratif ou d’entreprise.

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    • Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle Le 10 septembre 2020 à 12:16, par Etienne Maillet

      En réalité, aucun « fablab » (« fabrication laboratory ») n’est nécessaire. Les « lowtech » n’ont d’ailleurs pas besoin de cet horrible nom yankee, suspect d’emblée d’ anglomanie coloniale à laquelle succombent même les mouvements féministes et autres, à mesure que leurs références et leur culture sont colonisées avec succès par le « soft power » déployé intentionnellement, avec application, persistance et stratégie depuis 70 ans. Au Québec, une « newsletter » est une infolettre.

      La perte de la langue est parallèle à la perte des compétences humaines, parallèle au passage de technologies subtiles et agiles (dites « lowtech ») aux technologies brutales de forte intensité énergétique dites « high-tech ». On a fait tout un foin de l’intervention des « fablab » dans la fabrication de masques de protection contre le covid. En réalité, une telle fabrication est parfaitement possible avec deux mains, un cerveau (en voie de réduction) et quelques outils simples. C’est bien d’ailleurs le vice de toute cette farce "hightech", à savoir la perte de compétence qu’elle implique, qui justifie a contrario l’intervention de tout ce fatras (imprimante 3D, scanner 3D) supposément « high-tech ».

      Le vrai intérêt de la supposé « high-tech », c’est justement le transfert de compétences depuis l’opérateur doué vers la machine crétine, ou plus exactement au propriétaire de la machine. La 5G (du côté industriel) sert notamment à cela : permettre que des opérations complexes, jusqu’alors "propriété intellectuelle" d’opérateurs, d’artisans ou de techniciens très qualifiés, soient réalisées par des machines, plutôt que des humains, qui deviennent incompétents à mesure que les « high-tech » les remplacent (on pourra lire à ce propos « La fabrication du crétin numérique »). Le savoir-faire humain disparait, devient la chose du propriétaire de la machine, avec au surplus l’avantage que le crétin numérique a de fortes chance d’être politiquement docile.

      Bientôt il faudra donc un analyseur tridimensionnel (scanner 3D pour les incompétents linguistiques) et une imprimante 3D également, plus une centrale nucléaire (il faut bien alimenter ces machins, et donc des compteurs Linky pour réguler la gabegie « high-energy ») alors que de tout temps les humains ont su en faire autant, à basse énergie, avec un cerveau, des yeux, du tact (le sens du toucher) et des mains. Crest possède ce genre de compétences humaines, via les nombreux modeleurs, sculpteurs, qu’on y rencontre, notamment chez Barthélemy Art. S’il existe des compétences pointues (« high-skills » pour les handicapés linguistiques), c’est bien de ce côté-là et certainement pas dans l’obscurantisme technique et humain des « laboratoires de production », qui ne font qu’anticiper les camps de concentration productifs du futur qu’on trouve déjà en Chine, réductionnisme anthropologique et cognitif que promeuvent les Marcheurs, et dont Johann Chapoutot, à la suite d’Orwell et d’Hannah Arendt, montre qu’ils appartiennent au paradigme nazi, totut comme le management par le stress ou les procédures réductionnistes « de qualité » de type ISO2000 et suivantes.

      Evidence dont les promoteurs de l’aliénation anthropologique ne se rendent même plus compte, n’ayant tout simplement plus les moyens intellectuels de l’apercevoir, mais dont leur incompétence linguistique témoigne : entendre ou lire un député ou un ministre aujourd’hui, à l’expression approximative, émaillée d’anglicisme par ignorance et incapacité créative, fait saigner les yeux et les oreilles et révèle la maigreur du bagage intellectuel, c’est-à-dire plus fondamentalement aux capacités analytiques et de synthèse déficiente. Presque des ingénieurs chinois ! On veut aller vers Mars ? On oublie que Werner Von Braun, père du programme spatial US fut l’artisan des V2 nazis, fabriqués dans d’énormes usines qui servaient aussi au massacre des Juifs et autres indésirables via le programme « d’extermination par le travail ». Entre l’IA, les OGM, le Linky, le transhumanisme, les fablab et le nazisme, il y a bien continuité technique et philosophique.

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      • Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle Le 10 septembre 2020 à 15:16, par rodinux

        Là, par contre, je ne suis plus...
        Trop de mélanges et interprétations intellectuelles pour moi, crétin qui aime aussi la culture numérique et l’utopie de certains hackeurs (là j’ai pas d’autres mots)...
        Je suis en partie d’accord avec la perte des savoirs-faire, mais je cautionne aussi l’innovation de petits acteurs comme ce site : https://lowtechlab.org/ et leur vision sans tomber dans des à priori qui sont des dérivés un peu délirantes, complotistes et confusionnistes à mon avis (je n’aime pas utilisé ces termes, mais là aussi, quels mots employer ?).
        Cela me rappelle le livre « Pourquoi j’ai mangé mon père » Roy Lewis.

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        • Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle Le 10 septembre 2020 à 15:53, par Serguei

          Encore un petit effort pour sortir du confusionnisme et du complotisme et affiner la réflexion, du genre : que deviennent les hackeurs sans électricité, sans nucléaire, sans uranium, sans Bill Gates, et autres...confusions ? De bonne choses sur le site https://lowtechlab.org/: voilà vers quoi se diriger, voilà quoi généraliser. Par contre « Pourquoi j’ai mangé mon père » est une fiction faible.

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          • Les fab labs ne sont en rien un dépassement de la société industrielle Le 11 septembre 2020 à 18:31, par rodinux

            La confusion c’est par exemple réduire la sphère d’internet à Bill Gates, comparer l’IA, les OGM, le Linky, le transhumanisme, les fablab et le nazisme, en dénonçant une continuité technique et philosophique.

            Pour ce qui ce qui est de la féé éléc, nous ne peut pas prédire vraiment ce qu’il en sera. Par contre réfléchir à de la sobriété et l’optimisation des ressources d’énergies va demander des compétences dans ce domaine et de l’éducation. Ce que font des acteurs de la lowtech (désolé, le mot est anglais, pour tout ce qui est informatique, c’est la norme, même pour les chinois ou les russes et on ne va pas traduire toutes les langues de programmation qui ont demander des années de lignes de codes). L’expérience la plus poussée est Collapse OS qui travaille sur un éventuel système d’exploitation post-effondrement.

            Pour ce qui est de mon allusion à « Pourquoi j’ai mangé mon père », qui a beau être une fiction simple, le message de fond est justement vulgarisé pour comprendre qu’une innovation technologique a toujours un double tranchant.

            Tout ça pour dire qu’on peut critiquer les fablabs dans leur fonctionnement, mais il faut prévoir deux poids et deux mesures, car certaines ont peut-être un esprit ouvert et une éthique proche de la décroissance aussi. Il y a une culture très diverse de ces espaces qui se veulent avant tout un lieu de partage des connaissances et des savoirs faire, certains de ces espaces sont alternatifs et gérer par des anarchistes qui contournent juste la prison des brevets pour rendre accessible et libérer des outils qui deviennent des biens communs. Bien communs, biens d’aucun...

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