Les chiliens, ces autres gilets jaunes - Soulèvement contre la misère et l’ultralibéralisme

Au Chili, mêmes causes, mêmes effets - Le gouvernement déploie l’armée

mardi 22 octobre 2019, par Gilets jaunes.

Comme en France avec les gilets jaunes, les chiliens pauvres et classes moyennes se révoltent contre la misère, l’ultralibéralisme, les fins de mois impossibles, mais aussi contre la pollution de sites sacrifiés, contre la misère des petits paysans laminés par les monocultures d’exportation (avocats notamment).

« Ce n’est pas le métro, c’est la santé, l’éducation, l’électricité, les petites retraites, etc. »

- Lisez l’article de Reporterre : Frappé par une sécheresse historique, le Chili se révolte contre l’injustice sociale - Le peuple chilien se révolte depuis plusieurs jours. Comme pour le mouvement des Gilets jaunes, c’est une question liée aux transports qui a servi d’étincelle. Alors que la sécheresse accable le pays depuis plusieurs mois, la politique inégalitaire et libérale menée par le président milliardaire est rejetée.

- Voir aussi :


Forum de l’article

  • Les chiliens, ces autres gilets jaunes - Soulèvement contre la misère et l’ultralibéralisme Le 23 octobre 2019 à 08:36, par CamilleClaudel

    Le Néolibéralisme. Le fil qui relie toutes ces révoltes populaires, au Chili, en France, en Catalogne, au Liban...
    Voir aussi l’article de Romaric Godin du 23 Octobre sur Médiapart intitulé ’crises sociales, crises démocratiques, crise du néo-libéralisme’ et dont voici le dernier paragraphe :

    "Devant la violence de cette guerre et l’incapacité des gouvernants à dépasser le néolibéralisme, on assisterait alors à une convergence du néolibéralisme, autrement dit de la défense étatique des intérêts du capital, avec les mouvements néofascistes et nationalistes, comme cela est le cas depuis longtemps déjà dans les anciens pays de l’Est ou, plus récemment, dans les pays anglophones, mais aussi désormais en Inde et en Chine. Le besoin de stabilité dont le capital a si impérieusement besoin ne pourrait alors être acquis que par une « militarisation » de la société qui accompagnerait sa marchandisation. Le néolibéralisme a prouvé qu’il n’était pas incompatible avec cette évolution : son laboratoire a été... le Chili de Pinochet, un pays alors verrouillé pour les libertés, mais fort ouvert aux capitaux étrangers. Ce retour de l’histoire pourrait être un présage sinistre qui appelle désormais à une réflexion urgente sur la construction d’une alternative sociale, écologique et démocratique."

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