Des mois qu’on pensait écrire, composer, chanter, enregistrer, cette chanson. Oser surtout. Oser faire une bombe musicale. Pour dégoupiller et s’égosiller ! Faire un air populaire pour être repris partout. Sur toutes les lèvres. Sur tous les rêves. Un air pour déplaire, surtout. Un hymne pour embrasser (et embraser !) le joli mois de mai qui va arriver...
Ceci n’est pas une chanson. Ou alors une chanson désagréable à l’oseille. Pas un énième truc de commémoration des cinquante ans de Mai 68, bourré de nostalgie et de photos jaunies. C’est un appel à réitération. À éxagération. À dégager Macron. Pour commencer...
Chantons le chant du cygne et l’espoir du phénix
la cendre des usines, d’où renaîtra l’éclipse
sur le champ de vos ruines, nos horizons se bâtissent
votre épilogue dessine le chant de notre prémisse
Ceci n’est pas (seulement) fait pour être regardé. C’est fait pour ouvrir les yeux. Fermer les écrans. Participer à leur chute. La précipiter. Ça nous a pris d’un coup. En urgence. Mais sans précipitation. Il fallait que tout soit terminé pour le 1er Mai. Il fallait qu’on puisse savourer. Des mois qu’on y pensait, quelques jours pour s’y atteler. Et ce fut fait ! Fait sur l’instant.
C’est pas pro. Mais ça peut se propager. Si vous le voulez...