Le vivant compte sur nous ! Il s’agit de notre survie collective et de celle du vivant !

Le système agro-industriel et capitaliste nous tue : battons-nous - Soutenons les petit-e-s maraîcher-ère-s et arboriculteur-trice-s bio

lundi 15 août 2022, par Les Indiens du Futur.

Voici un post de bon sens et de débuts de solutions, tout ce que vous ne trouverez pas dans la bouche gluante des technocrates, des politiciens hauts placés et des grands capitalistes.
Economiser l’eau (surtout concernant les plus gros usagers, agro-industrie et industries) c’est bien, faire en sorte qu’elle reste disponible dans et pour les écosystèmes c’est encore mieux.

Le vivant compte sur nous ! Il s’agit de notre survie collective et de celle du vivant !

On compte sur vous ! Le vivant compte sur vous ! 🙏

😰😭Les quelques pluies qui tombent aujourd’hui et celles annoncées en début de semaine prochaine ne feront qu’éteindre la poussière avant une reprise du temps anticyclonique milieu de semaine prochaine 😖
#secheresse2022
Thread sur une situation désespérante, si ce n’est catastrophique pour notre avenir commun et le vivant 🆘 👇

👉 Les arbres dépérissent les uns après les autres sur la ferme en se mettant en mode survie, en sacrifiant leurs feuilles et leurs fruits (ce qui risque de les tuer l’année prochaine si gel ou prochaine sécheresse et de les rendre + sensibles au parasitisme/maladies 😰, )
D’autres régions voient déjà des massifs entiers dépérir, nos écosystèmes forestiers/bocagers sont en train de franchir un seuil irréversible qui changera profondément nos paysages mais surtout qui affectera davantage le vivant qui y est étroitement lié et déjà menacé par les activités humaines productivistes 😡

👉 Comme nombre de petit-e-s maraîcher-ère-s et arboriculteur-trice-s bio nous n’aurions plus le droit d’arroser nos productions (arrêtés sécheresses niveau crise) et donc juste les voir crever, risquer la faillite, menacer également l’autonomie alimentaire locale et le tissu social que l’on assure (comptez par contre derrière sur les agris industriels qui seront à l’affût de ces bouts de terre vendus par les paysan-ne-s bio qui arrêteront...).

👉 Belle absurdité de notre monde occidental/de notre gouvernement ultra-libéral qui émet des arrêtés interdisant aux paysan-ne-s bio nourrissant directement les gens à échelle locale d’arroser leurs cultures et donc ne plus pouvoir alimenter localement le territoire, mais qui autorise davantage chaque année l’irrigation du maïs fourrager pour des élevages intensifs pour exportation de viande à l’autre bout de la planète (1er poste de consommation de l’eau en France), qui ne fait rien pour contrecarrer les effets désastreux pour la ressource en eau des nappes phréatiques de l’agriculture industrielle (destruction des sols et de leur capacité à infiltrer l’eau dans les nappes par le travail intensif du sol et le non apport de matière organique (#engraischmiques) ainsi que le drainage des zones humides pour la culture de maîs), qui ne fait rien pour contrecarrer la destruction toujours plus importante des haies bocagères anciennes (arbres anciens les seuls à même d’aider à limiter l’érosion des sols et d’aider à l’infiltration de l’eau dans les nappes !).

👉 Absurdité donc de notre monde occidental, pourrait-on dire plutôt politique criminelle pour les intérêts à court terme de l’agro-alimentaire ?, qui menace à très court terme la nécessaire transition agroécologique massive de nos campagnes dont nous aurions besoin ainsi que le vivant !

👉 Mais ce n’est pas grave, au pire on importera des fruits, légumes et céréales/légumineuses/tubercules ailleurs, dans des pays où des gens se font exploiter, où les catastrophes climatiques sont également de plus en plus terribles pour leur autonomie alimentaire et où les conséquences écologiques de la déforestation pour davantage d’agriculture d’exportation sont en train de nous précipiter vers la fin à l’échelle mondiale !😩

👉 Plus que jamais les petit-e-s paysan-ne-s bio ont/auront besoin de votre soutien dans les mois/années à venir, que ce soit en vous approvisionnant en paniers de légumes et autres produits directement auprès d’eux (et surtout pas via des plateformes telle que la ruche qui dit oui profitant aux maraîchers bio industriels, à une plateforme derrière laquelle on retrouve des fonds de pension et Xavier Niel, PDG de FREE entre autre 🤬)

👉 Que ce soit en donnant des coups de main de temps en temps aux paysan-ne-s près de chez vous et en élaborant des outils communs avec elleux (sécurité sociale alimentaire, réseau d’entraide, achat de foncier,...).

👉 Et surtout en vous impliquant collectivement dans le territoire en rapport de force avec les collectivités locales qui ont une main importante sur l’avenir des territoires (ex. : organisation de soirées-discussion sur les problématiques liées à l’agriculture/l’écologie/l’alimentation/l’autonomie collective, diffusion de tracts/revues engagées, prise de paroles spontanées dans les places publiques lors des marchés par exemple, sit-ins/manifs dans/devant les mairies pour exiger la préemption de terres pour l’installation de petit-e-s paysan-ne-s bio, des cantines 100% bio et locale, des véritables transports en commun/pistes cyclables sécurisées en campagne (angle mort de la politique des transports doux uniquement dédiées aux agglomérations !), exigence d’intégrer les haies dans les PLU pour les préserver, politiques de soutien financières aux agriculteurs-trice-s locaux pour conversion à l’agroécologie/bio, à l’agroforesterie, interdiction de destruction/drainage des zones humides,... )

👉 Les moyens collectifs ne manquent pas pour imposer des politiques efficaces à une plus grande échelle et urgemment, contrairement aux solutions isolées et bien vaines telles que prônées par le mouvement des colibris sur des petits oasis privilégiés...

👉 Alors oui il existe des solutions à petite échelle pour essayer de s’adapter dans les années à venir, mais elles seront insuffisantes face aux conséquences terribles du réchauffement climatique, notamment si les causes du RC ne sont pas réglées à la racine (#fightcapitalism ✊), elles seront insuffisantes si elles ne sont pas effectuées à large échelle (ce n’est pas les quelques dizaines de paysan-ne-s bio sur un territoire avec nos quelques centaines d’ha qui vont contrecarrer par nos solutions les effets désastreux et sans cesse grandissants de l’agriculture industrielle qui occupe chaque année davantage de territoire et est majoritaire ! (#Bassines #agriculturedirrigation #carrieredesable #maraichageindustriel #pesticides #destructiondessols #disparitiondelamatièreorganiquedessols #destructiondubocage #destructiondesprairiespermanentes #fermesusines ....)

👉 Oui ces solutions sont également indispensables à mener dans les endroits où elles peuvent être menées, là où sont déjà installés des petit-e-s paysan-ne-s bio.
Je me raccroche comme tout le monde à des espoirs surement vains face à l’échelle des enjeux, à l’inaction criminelle des politicien-ne-s, au lobby agro-industriel
, je me raccroche à cela en espérant malgré tout pouvoir changer un peu les choses à mon échelle en réfléchissant pas mal en ce moment avec d’autres copain-ne-s paysan-ne-s bio du coin à tout ce qui pourra nous permettre d’être davantage résilient dans les années à venir : davantage d’agroforesterie, davantage de MO apportés au sol, sélection variétale adaptée aux variabilités climatiques, conception de bâtiments bioclimatiques, récupération de l’eau de pluie (quand il y en a...), ...

👉 Mais si nous subissons encore une année sans eau parce que rien n’aura été fait pour contrecarrer collectivement l’extension de l’agriculture industrielle boostée à l’irrigation, si nous subissons davantage de vagues parasitaires parce que le vivant aura été tué à grande échelle par les pesticides et la destruction du bocage/des zones humides par l’agriculture industrielle et l’urbanisation, entre autres exemples de choses que nous ne pouvons gérer à l’échelle de nos fermes, c’est notre avenir en tant que petit-e-s paysan-ne-s bio qui est menacée et les quelques solutions que nous aurons mis en oeuvre sur nos fermes n’auront fait que retarder l’échéance inévitable si les habitant-e-s du territoire n’engagent pas des rapports de force rapidement...

Le vivant compte sur nous ! Il s’agit de notre survie collective et de celle du vivant !

👉 Sans parler du fait qu’il faut avoir du temps et de l’énergie sur nos fermes pour mener ces solutions à terme et urgemment..., choses qui sont difficiles à trouver quand vous choisissez d’être petit-e maraîcher-ère bio en vente directe, et qu’il faut aussi pas mal d’argent (avec une rémunération moyenne de 6 euros 50 de l’heure en France dans ce métier aucun problème (sic !)... sans compter également sur les accidents climatiques de + en + importants qui vont vite faire baisser cette rémunération déjà bien ridicule et qui n’a rien de normale !)

🆘 Il est plus que temps que davantage de monde s’empare collectivement et localement des enjeux de territoire dans des rapports de force envers les politicien-ne-s locaux !
Il s’agit de notre survie collective et de celle du vivant !

Parlez-en à vos ami-e-s, voisin-ne-s avec qui vous sympathisez, tractez pour rencontrer du monde, créez des collectifs partout où vous le pouvez, invitez des paysan-ne-s à vous rejoindre et battez-vous ! ✊

On compte sur vous ! Le vivant compte sur vous ! 🙏

(post FB de Yoann Morice - https://www.permabocage.fr/)

NOTES :

Et oui, le capitalisme, les gouvernements et l’Etat ne sont pas les amis du vivant.
Leurs besoins et leurs règles de fonctionnement empêchent toute évolution positive.
Séparons-nous d’eux au plus vite, levons-nous, sortons de notre nombril, de la déléguation et du chacun pour soi.

En fait les politiciens standards et ultra-majoritaires ne sont pas du tout dans l’inaction et l’incompétence, ils font comme d’habitude, ils sont très très actifs et compétents pour remplir leur mission : maintenir les institutions anti-démocratiques en place, soutenir à fond le système techno-industriel, étendre la civilisation industrielle, naturaliser le capitalisme, perpétuer le productivisme et le fantasme de la délivrance des réalités matérielles par la technologie, l’Etat et la société de masse, etc.

- Pour se sortir de ce merdier, parmi les actions indispensables possibles, rejoignez ce mouvement qu’on essaie de faire naître : invitation en vue de créer un groupe/mouvement d’écologie sociale et radicale en Drôme


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