Le tout industriel, les prothèses numériques, le transhumanisme et la réalité virtuelle sont indispensables ...dans CETTE civilisation

La biodiversité des mondes vivants OU la monoculture sous contrôle cybernétique permanent perpétuant les désastres ?

samedi 26 juin 2021, par Camille Pierrette.

De deux choses l’une. Soit on laisse faire la destruction volontaire (ou induite par les choix de société) de la totalité des mondes vivants et leur remplacement total par un monde machinique, industriel, numérique, soit on se révolte contre la méga-machine pour l’abattre et ainsi chérir une biodiversité des mondes vivants humains et non-humains, et en même temps construire des sociétés où il fait bon vivre pour toutes et tous.

La destruction est déjà bien avancée.
Même si les catastrophes climatiques/écologiques/sociales en cours ont toute chance de l’empêcher d’arriver complètement à terme, ce rouleau compresseur aura eu le temps de rendre la planète invivable pour la plupart des espèces, dont l’humanité.
A moins qu’on se révolte à temps contre la Machine en profitant de ses crises (pandémies, incendies géants, banqueroutes, blackout...) et de ses talons d’Achille.

Le tout industriel, les prothèses numériques, le transhumanisme et la réalité virtuelle sont indispensables ...dans CETTE civilisation
Les mondes virtuels et numériques seront la normalité désirée, tandis que la nature vivante sera fuit et incompréhensible

Le propre de la civilisation industrielle, du techno-capitalisme et de l’Etat, est de tout dévorer, de toute transformer en marchandises et en système machinique, donc de tuer toute vie, et d’installer à la place des robots, des drones, des IA, des interfaces virtuelles, des objets connectés, des livraisons automatiques, des monnaies numériques, des flux de données, des zones climatisées, des rues piétonnes privatisées, des caméras biométriques, des véhicules autonomes, des capteurs partout, des puces corporelles électroniques, des modifications génétiques, des gènes artificiels, des autorisations de sortie personnalisées, des fichages bureaucratiques digitalisés, des surveillances algorithmiques des faits et gestes de tout le monde, des prisons GPS sur mesure, etc.

Pour l’Etat et le Capital, le must est d’avoir des sujets qui sont totalement sous surveillance, qui sont totalement dépendants du techno-monde et qui doivent raquer pour chaque aspect de leur misérable vie sous cloche.
Comme des animaux d’élevage précieux (du fait de leur valeur marchande), les humains produits en série par l’Etat et le Capital doivent être placés dans des environnements spéciaux, ventilés, aseptisés, vidéosurveillés, où leurs paramètres vitaux sont scrutés en permanence.
La vie artificielle, l’approfondissement de la valorisation marchande de tout, le contrôle préventif de toute velléité de révolte nécessite un appareillage lourd et sophistiqué.
Un courant d’air et tout le cheptel décède. Il faut donc multiplier les capteurs, les sas, les injonctions et les interdits.

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Conduire une voiture dans un simulateur virtuel, sic

Et puis les humains sont plus compliqués que les animaux, ils peuvent avoir encore des velléités de révolte malgré les nombreuses couches de propagande, de désinformation, de coercition de plus en plus précoces et approfondies. Et puis ce sont nos frères quand même, on ne peut pas les disséquer ou les couper en morceau pour un oui ou pour un non, ...sauf en temps de guerre, sous un régime raciste ou une dictature.

Tous ces dispositifs cybernétiques sont tellement plus chou, et surtout plus rentables, que la vie, gratuite, abondante, partagée, commune, non appropriée, contemplée.
De plus, la vie c’est pénible, c’est trop imprévisible, trop libre, trop mystérieux, trop changeant alors que les dispositifs techno-industriels, les machins numériques et la vie de synthèse là c’est du sûr, du contrôlable, du mesurable, du reproductible, du clonable à l’infini, du totalement contrôlable par l’Etat et les entreprises via les normes ISO, le traçage et le puçage.

Ok la vie ça peut faire peur parfois, on n’y comprend pas grand chose c’est angoissant, mais bon les bombes nucléaires, les robots tueurs autonomes imitation « Black Mirror » et les pesticides fabriqués en usine ça fait quand même assez peur, et puis vous y comprenez quelque chose au réacteur à fusion ITER (ruineux et au bilan énergétique nul, si ça marche un jour) ?

Comme il n’est pas envisageable pour l’instant de complètement transformer les humains en robots (mais des trans-humanistes y songent), la Machine veut faire agir les humains d’élevage COMME des robots, par choix ou sous la contrainte (douce ou brutale) de l’Etat, des algorithmes et des flics armés (robots ou humains, c’est pareil).

- Voir aussi :

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Ouf, continuons à accélérer les délires et destructions

La fin du monde est un spectacle de plus

« D’autres l’avaient prévu, mais nous sommes en train de le vivre : la fin du monde est un spectacle de plus. Des plaies dignes de la Bible s’abattent chaque semaine (hécatombes d’animaux en tous genre, fonte des glaces, incendies, canicules, inondations, séismes et tsunamis) et pourtant ce fait indéniable entre tous est lui aussi mis à distance, éloigné, contemplé. Cet arrêt de mort qui concerne tout le monde ne semble concerner personne, et surtout ne nécessiter aucune action digne de ce nom. Jamais il n’a été plus brûlant que la réalité soit transformée, et jamais elle n’a été si désertée au profit de son reflet spectaculaire, devenu cybernétique. Si les nouvelles de l’apocalypse saturent les réseaux sociaux, elles ne sortent personne de sa torpeur. [...] Pendant que le monde brûle, tout un pan de la technologie actuelle est occupé à un invraisemblable chantier de matérialisation de l’idéologie, sous forme de réalité virtuelle. La disparition du monde est comme compensée par l’élaboration de sa réplique en images de synthèse. Par un étrange parallélisme, tandis que la fin du monde se réduit à des images, les images sont agrandies à l’échelle d’un monde. C’est un marché d’avenir. [...] »

👉 Quelques lignes sur la fin du monde : http://www.lisez-veloce.fr/tracts-2018/quelques-lignes/

Extraits du discours typique des partisans du suicidaire monde Machine

- Sur Ricochets, un article parle des délires technologiques dystopiques en vogue dans les hautes sphères : Venez vivre le futur au salon Vivatech : davantage de technologies pour pallier les effets forcément néfastes de la technologie ?!

- Voici des extraits des propos de Jennifer Holmgren et Benjamin Tincq, chantres du salon Vivatechnology, un concentré représentatif des inepties techno-idolâtriques (en gras les passages les plus dingues) où les questions capitalistes et productivistes ne sont absolument pas évoquées. Si ça se trouve, ils sont tellement barrés qu’ils croient vraiment à ce qu’ils disent ?

Face à la menace existentielle que représentent l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et le changement climatique, les progrès technologiques sont-ils mauvais pour la planète ? Les gens devraient-ils chercher à utiliser moins de technologie au lieu d’en utiliser plus ?

Absolument pas, affirme Jennifer Holmgren, directrice générale de LanzaTech, une entreprise qui transforme les émissions de CO2 des usines en carburant, réduisant ainsi les émissions. Bien que l’utilisation globale de la technologie ait sans aucun doute augmenté les émissions, elle n’est pas non plus à blâmer. « Je pense que nous devons découpler les progrès technologiques du changement climatique. À certains égards, je dirais que c’est un faux choix », a-t-elle déclaré.

S’il est clair que la façon dont la technologie est utilisée et certains des choix que font les gens posent problème - Mme Holmgren a cité l’exemple du bitcoin - ce n’est pas comme si les problèmes liés au changement climatique disparaissaient par magie si les progrès technologiques s’arrêtaient. Les gens doivent changer leur comportement, cesser d’être la société du « tout acheter, tout jeter ». Comme il est peu probable que cela se produise et que les dégâts sont déjà si importants, il faut faire un bond en avant pour progresser. C’est là que la technologie entre en jeu.

Mme Holmgren a déclaré : « La technologie est notre seul espoir, car c’est la seule chose que nous ayons qui soit transformatrice. »

Dans ce contexte, le sommet Tech for Good lancé par le président français Emmanuel Macron en 2018, qui réunit des acteurs gouvernementaux et de grandes entreprises et des acteurs à but non lucratif dans le domaine de la technologie et d’autres secteurs afin de provoquer un changement social positif et une durabilité environnementale, aura un rôle essentiel à jouer. Dans le cadre de cette initiative mondiale, le récent appel Tech For Good, que Julie Ranty, directrice générale de VivaTech, a signé, constitue une avancée importante, réunissant 79 acteurs technologiques de premier plan, à ce jour, pour s’engager sur des objectifs importants.

Il existe également des technologies en cours de développement qui pourraient réduire considérablement la consommation d’énergie globale. Parmi les possibilités les plus révolutionnaires figurent les ordinateurs quantiques, qui sont sur le point de faire une percée. Non seulement ces ordinateurs seraient des milliers de fois plus puissants que les meilleures machines existantes, mais ils consommeront beaucoup moins d’énergie car leurs processeurs seront supraconducteurs, c’est-à-dire qu’ils n’auront aucune résistance électrique et produiront peu ou pas de chaleur. À leur tour, les ordinateurs quantiques pourraient également être utilisés pour alimenter la recherche en intelligence artificielle afin de trouver des solutions climatiques plus efficaces.

Certes, toutes les nouvelles technologies, même celles qui apportent des solutions pour réduire les émissions, ne sont pas exemptes de problèmes. Les véhicules électriques utilisent des batteries qui ont besoin de terres rares et de minéraux. Les mines de ces matériaux peuvent causer des dommages environnementaux catastrophiques.

Benjamin Tincq, cofondateur et directeur général de Good Tech Lab, une entreprise spécialisée dans la recherche et le développement de technologies climatiques et de start-ups, a déclaré : « Nous avons besoin d’une innovation plus large tout au long de la chaîne de valeur des métaux critiques comme le cobalt, le lithium, le nickel, le cuivre ou le manganèse, depuis l’utilisation de l’apprentissage automatique sur les données géophysiques pour identifier les gisements qui peuvent être exploités de manière plus durable, jusqu’aux technologies d’extraction de nouvelle génération qui sont à la fois plus économiques et moins destructrices pour les écosystèmes naturels, et bien sûr, la technologie de recyclage pour réutiliser les métaux précieux des batteries et des appareils électroniques. »

Comme Mme Holmgren, M. Tincq pense qu’il n’y a pas de solution unique ou de panacée au problème. Selon lui, la technologie fait partie d’un triptyque d’approches pour lutter contre le changement climatique, approches qui doivent inclure des changements de comportement personnel et une bonne élaboration des politiques.

Il reste un long chemin à parcourir pour atteindre les objectifs d’émissions qui, selon les scientifiques, sont nécessaires pour vivre dans un monde durable, mais des experts comme Mme Holmgren et M. Tincq s’accordent à dire que de nouvelles technologies seront développées pour atteindre ces objectifs.

En effet, l’AIE indique que, parmi les solutions technologiques qui pourraient permettre de réduire de 35 % les émissions de gaz d’ici à 2070, environ 40 % sont en cours d’utilisation et environ un tiers en sont aux premiers stades de développement. Les technologies matures, comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne, qui semblent déjà si omniprésentes, ne représentent qu’un quart environ du chemin à parcourir pour atteindre cette réduction de 35 %.

M. Tincq, qui s’apprête à lancer cet été un nouveau programme de capital-risque destiné à aider les scientifiques et les ingénieurs à créer des entreprises de technologie climatique en Europe, a déclaré que l’économie tout entière devait être reconstruite pour être plus durable. Il est évident que cela ne sera pas facile, mais compte tenu des incitations et de la demande croissante des consommateurs pour des produits et des énergies verts, cela devrait être possible. « Construire l’économie industrielle du XXIe siècle est un marché de mille milliards de dollars d’ici à 2050. Il y a beaucoup d’argent à gagner », a-t-il souligné.

Bien sûr, il est impossible de prédire à quoi ressembleront les nouvelles technologies ou la nouvelle économie. « Il y a dix ans, on se moquait des panneaux solaires. ’Oh, ça ne va rien donner du tout’. Aujourd’hui, vous ne pouvez aller nulle part sans voir un panneau solaire », a déclaré Mme Holmgren. "La technologie se développe de manière exponentielle. Elle ne fait que doubler. Et parce qu’elle double, les choses qui semblent ridicules ne le sont plus.

P.-S.

Le tout industriel, les prothèses numériques, le transhumanisme et la réalité virtuelle sont indispensables ...dans CETTE civilisation
Avec la 5G, forte augmentation du trafic internet Mobile - Tout doit être connecté, incorporé dans la Machine

Inflation du trafic internet mobile, merci la 5G !

D’après les prévisions publiées la semaine dernière par Ericsson, l’utilisation de données mobiles devrait presque quadrupler dans le monde d’ici 2026, pour atteindre une moyenne d’environ 35 Go par mois par smartphone. Stimulée par la hausse des usages numériques durant la pandémie, la consommation de données mobiles a déjà connu une accélération l’année dernière et il est actuellement estimé que le trafic mensuel par appareil se situe autour de 10 Go à l’échelle mondiale.
La croissance future du volume de données utilisées dépend en grande partie de l’adoption de la 5G, qui entrainera notamment le développement de services intégrant davantage de vidéos et des technologies nouvelles comme la réalité augmentée.
En 2026, l’utilisation moyenne de données mobiles par mois en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest devrait ainsi atteindre respectivement 48 Go et 47 Go par smartphone, soit une croissance annuelle de plus de 25 % pour les cinq prochaines années.
C’est dans la région Asie du Sud-Est/Océanie que la hausse de la consommation devrait être la plus forte, passant de 6 Go par mois en 2020 à 39 Go en 2026 (36 % de hausse par an en moyenne). L’Afrique subsaharienne affiche également un taux de croissance relativement élevé, bien qu’elle parte d’un niveau plus faible que les autres régions : environ 2 Go l’année dernière et 9 Go attendus en 2026.


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