Le paysage politique réel / le paysage politique dans les médias dominants

Le macronisme a encore plus que les autres droites brouillé la réalité et les repères à force de mensonges, de n’importe quoi et d’inversion du réel.
Des méthodes typiques de régime totalitaire qui (em)brouillent les esprits afin de mieux avoir le champ libre pour les pires politiques antisociales et antidémocratiques.

C’est là qu’on peut citer la fameuse parole de la philosophe Hannah Arendt :

Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges, mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et, avec un tel peuple, vous pouvez faire ce qu’il vous plaît.

Note : à notre époque la perte de la capacité de penser par soi-même est renforcée par les sollicitations continues des réseaux internet et de leurs messages médiatiques simplistes/orientés choisis par des algorithmes, l’isolement et le cloisonnement social qui diminuent les temps d’échanges et de débats interindividuels.

Voici quelques élements de rééquilibrage intellectuel (graphismes publiés par CND) :

Le paysage politique réel / le paysage politique dans les médias dominants

Le paysage politique réel / le paysage politique dans les médias dominants

Le paysage politique réel / le paysage politique dans les médias dominants

Le paysage politique réel / le paysage politique dans les médias dominants

Le paysage politique réel / le paysage politique dans les médias dominants

Le paysage politique réel / le paysage politique dans les médias dominants

Le paysage politique réel / le paysage politique dans les médias dominants

Ainsi la gauche modérée est traitée d’extrême gauche ou de gauche radicale, tandis qu’à l’inverse l’extrême droite est parfois qualifiée d’ultra-droite.

Ce déplacement de la fenêtre d’Overton (fenêtre des idées et pratiques jugées acceptables dans les médias dominants) vers l’extrême droite est une régression, un handicap sérieux pour la gauche en général.

Sur la prétendue « écologie punitive » des gauches

 Les droites et les médias dominants qui servenet leurs intérêts parlent d’écologie punitive pour disqualifier toute forme d’écologie et maintenir le business as usual qui détruit la nature ET le tissu social.
En réalité, seules certaines politiques écologiques des partis dominants pourraient être parfois « punitives » envers certaines catégories sociales (pauvres, classes moyennes, ou classes supérieures).
En revanche, les politiques de l’arc des droites (LREM, RN, LR, Reconquête... - il faudrait y inclure de très larges pans du PS) sont toujours clairement des politiques capitalistes punitives, essentiellement pour toutes les catégories sociales « basses », qui détruisent la nature, les écosystèmes, le climat, le bien vivre, l’autonomie, les libertés publiques, les « filets » de protection sociale et de solidarité qui compensaient un peu les ravages capitalistes..., qui attisent la précarité des masses, l’isolement, le chacun pour soi, le séparatisme des bourgeois, la répression policière et judiciaire toujours plus totale, l’enfoncement dans un système autoritaire anti-démocratique, la surveillance totale de la population, etc.

Ce qui montre que les partis de l’arc des droites sont en réalité tous extrémistes, puisqu’ils poussent à continuer un système destructeur qui mène aux pires extrêmes des catastrophes écologiques, climatiques et sociales, voire à la guerre généralisée.

 Ca ne dit pas pour autant que les politiques écologiques des partis de gauche dits « de gouvernement » soient forcément géniales, puisqu’elles ne remettent pas en cause le capitalisme, la société de masse, l’Etat, le système techno-industriel, le dogme du progrès par l’innovation techno-scientifique continue.
Il s’agit trop souvent d’une écologie technosolutionniste qui ne remet pas en cause la civilisation industrielle.

 La gauche franchement anticapitaliste et anti-autoritaire et les libertaires peuvent être qualifiés de « gauche radicale » (et non d’extrême-gauche) puisque qu’ils essaient de remonter aux racines de la plupart des problèmes pour bâtir des sociétés vivables, apaisées et soutenables.
Ils se situent largement hors du référentiel des partis politiques courants (axe extrême gauche / extrême-droite).

 Les rabachages merdiatiques et policards qui déforment voir détruisent constamment la réalité ont pour objectif (le plus souvent conscient et délibéré) de démolir toute forme de gauche (qualifiée suivant les opportunités du moment d’extrémiste, de violente, d’antisémite, d’irréaliste, de terroriste, d’immigrationniste, d’anti-guerre ou de pro-guerre...) et de favoriser le business as usual qu’imposent les projets politiques de toutes les droites au profit des riches, patrons, actionnaires, multinationales, possédants, bourgeois (les fameuses « élites » en résumé).
Bien entendu ces mêmes médias et politicards s’abstiennent de toute critique sérieuse ou propos infamant pour la/les catégories de droite que la classe dominante veut porter/maintenir au pouvoir à tel ou tel moment, et au contraire ils l’ensensent non stop (voir promo de Macron par exemple). Il y aurait pourtant de quoi les critiquer vertement, et ce sans diffamation ni déformation.